Huiron — Wikipédia
Huiron | |
La rue Saint-Martin (RD 14), principale rue du village. | |
Héraldique | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Vitry-le-François |
Intercommunalité | Communauté de communes de Vitry, Champagne et Der |
Maire Mandat | Muriel Armanetti 2020-2026 |
Code postal | 51300 |
Code commune | 51295 |
Démographie | |
Gentilé | Huironnais |
Population municipale | 303 hab. (2021 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 42′ 10″ nord, 4° 32′ 31″ est |
Altitude | Min. 98 m Max. 208 m |
Superficie | 13,28 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Vitry-le-François (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vitry-le-François-Champagne et Der |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Huiron est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Huiron est un village du sud-est de la Marne, à quelques kilomètres au sud-ouest de Vitry-le-François. C'est globalement un village-rue, s'étendant le long de la route départementale 14 qui traverse la commune d'ouest en est. En dehors du village, on trouve plusieurs fermes, dans les plaines situées à l'ouest : la Ferme de la Croix, la Ferme de la Borde ou encore le Cul-de-Sac[1].
Le village se trouve entre Glannes et Courdemanges. Le ruisseau des Granges marque la frontière avec cette dernière. La Charonne passe à l'est de la commune, dans une partie du territoire partagée entre prés et bois. L'altitude minimale de la commune de 98 mètres est atteinte ici, en bordure de Marne. Dans les collines de la Champagne crayeuse (ouest), elle peut dépasser les 200 mètres[1].
À l'ouest du village, depuis l'ancienne gare et en direction de Sompuis, a été créée une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) des pelouses des talus de l'ancienne voie ferrée de Huiron à Sompuis[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne, la Charonne, la Guenelle, le ruisseau des Granges, divers bras de la Marne et divers bras des Granges[3],[Carte 1].
La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[4].
La Charonne, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Saint-Chéron et se jette dans la Guenelle à Glannes, après avoir traversé six communes[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt à 4 km à vol d'oiseau[8], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Huiron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88 %), forêts (7 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (2,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Oirum, Orrum (1107) ; Oyron, villa Oyrensis (1135) ; Orion (1136) ; Oiron (1157) ; Wiron (1154-1161) ; Ecclesia Beati Martini de Oirun (1177) ; Oirunt (1183) ; Monasterium Sancti Martini Oyrensis (1181-1185) ; Galterus, Oriensis dictus abbas (1186) ; Conventus Sancti Martini de Monte Oriensis (1198-1216) ; Orio (1254) ; Uyron (1270) ; Uiron (vers 1300) ; Orions (1405) ; Huyron (1408) ; « Item et en icelle ville d'Uyron, située au sommet de ladïte montainne comme dit est, est assise ladi… » (1464) ; Vuyron (1586)[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont les Huironnais et les Huironnaises[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2021, la commune comptait 303 habitants[Note 4], en évolution de +0,33 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Martin de Huiron est classée monument historique depuis 1915[26]. Elle faisait autrefois partie d'une église abbatiale plus grande. Ses nefs remontent aux XVe et XVIe siècles tandis que ses vitraux dits « de la reconstruction » datent d'après la Première Guerre mondiale[27]. Dans l'église, la chaire du XVIIIe siècle et la sculpture « la Charité de saint Martin » en pierre du XVIe siècle sont classés monument historique au titre objet[28],[29].
- Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale date de 1929. En calcaire, il est l'œuvre des entrepreneurs Veilliard et Bénad[30].
- L'église Saint-Martin
- Le monument aux morts 1914-1918
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à la montagne de six coupeaux d'or posée sur une terrasse voûtée de sinople et accompagnée à dextre d'un soleil d'or et à senestre d'une fleur de lis du même; au chef cousu de gueules chargé d'une crosse d'or et d'un bourdon du même, passés en sautoir. | |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople et gueules sur azur). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Huiron » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN de Huiron » sur Géoportail (consulté le 23 août 2013)..
- « ZNIEFF 210002024 - Pelouses des talus de l'ancienne voie ferrée de Huiron à Sompuis », sur Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Fiche communale de Huiron », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Marne »
- Sandre, « la Charonne »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Huiron et Frignicourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Huiron ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vitry-le-François », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 132.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, [xls], consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- « Huiron », sur Communauté de communes Vitry, Champagne et Der (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00078721, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 23 août 2013.
- [PDF]« Les églises accueillantes dans la Marne », Conseil général de la Marne, (consulté le ), p. 16.
- Notice no PM51000487, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture. Consulté le 23 août 2013.
- Notice no PM51000486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture. Consulté le 23 août 2013.
- Notice no IA51000523, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, 2001. Consulté le 23 août 2013.