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DeutschHumbert V de Chevron — Wikipédia
| Vidome (d) Sion | |
|---|---|
| à partir de | |
| Bailli Chablais | |
| - | |
| Bailli Chablais | |
| Châtelain |
| Naissance | Date et lieu inconnus |
|---|---|
| Décès | Avant |
| Activité | Lord |
| Famille | |
| Père | Humbert IV de Villette |
| Conjoint | Amphélise d'Aigle |
Humbert de Chevron ou de Villette, dit Humbert V, († entre 1361 et 1367) est un noble savoyard, seigneur de Chevron, issu de la famille de Chevron Villette. Il est bailli du Chablais à deux reprises au cours du XIVe siècle, avant d'hériter du vidomnat de Sion.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]La date de naissance de Humbert de Chevron reste inconnue, mais il est mentionné pour la première fois en 1318[1]. Il est le fils du chevalier et seigneur Humbert (IV) de Villette et de Demoiselle Philippine[1],[2]. Son père serait bailli du Bugey et de Novalaise, ainsi que châtelain de Rossillon, entre 1306 et 1309[3].
Humbert est marié avec Amphélise (ou Ancilésie/Ancilidie), fille unique et héritière de Pierre (II) d'Aigle, vidomne et sénéchal de la cité de Sion[1],[4] et de Jeannette de Blonay[5],[6].
Seigneur savoyard et valaisan
[modifier | modifier le code]Humbert de Chevron devient bailli du Chablais pour le comte de Savoie en 1319[7], puis à nouveau entre 1328 et 1330[7]. Il est châtelain d'Évian et Féternes de -, puis de 1340 à 1343[8].
À la mort de son beau-père, en 1343, il hérite des droits sur la sénéchalie épiscopale de Sion[1] et les vidomnats d'Aigle, Sion-Bramois, Sierre et Viège, avec des doits aux Ormonts, à Ardon-Chamoson, Grône, Chalais, Verconrin, Muzot, Bernune, Rarogne et Naters[4]. Le vidomnat de Sion-Bramois est reconnu à la suite d'un arbitrage en 1344, ceux de Sierre et de Viège sont soumis à une enquête[4]. Il achète les droits de la famille d'Ollon sur le vidomnat de Sion[1]. Le titre de vidomne de Sion reste dans la famille de Chevron Villette jusqu'en 1560[5].
Il devient par ailleurs le premier le châtelain de Beaufort le [7], à la suite de l'obtention de la baronnie du Faucigny par le comte de Savoie[9], avant de devenir membre du Conseil résident de Chambéry[9].
Mort et succession
[modifier | modifier le code]Humbert de Chevron meurt entre 1361 et « avant 1367 »[1],[9]. Son corps est inhumé à l'abbaye de Tamié[4].
Ses fils, Humbert [VI] et Pierre [I], sont covidomnes de Sion[4]. Pierre devient le second sénéchal et hérite de l'ensemble des vidomnats de son père[4].
Sa fille Marguerite est mariée vers 1367 à Humbert d'Arvillard « en Allevard », surnommé le Bâtard de Savoie, fils du comte Aymon[9],[10],[11]. Ce dernier avait épousé en premières noces, Andize d'Arvilars[11].
Une partie de la famille de Chevron Villette fait souche dans cette partie de la Suisse[1].
Famille
[modifier | modifier le code]Humbert de Chevron épouse Amphélise ou Ancilidie († v. /78), fille de Pierre (II) d'Aigle[1],[4]. Ils ont trois enfants
- Humbert [VI] († /91).
- Pierre [I] († v. ). ∞ Catherine Asperlin,
- Humbert [VII]
- Jean [II].
- Marguerite. ∞ Humbert, « Bâtard de Savoie ». Sans postérité.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Françoise Vannotti, « Humbert de Chevron » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, (lire en ligne), p. 14-15
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 417.
- Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 60_61.
- « Pièces justificatives », Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande, Volume 24, 1868, p. 406 (lire en ligne)
- Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 432. (lire en ligne)
- Mémoires et documents, t. 19, Annecy, Académie salésienne, , p. 246-249.
- « SA - Comptes des châtellenies, des subsides, des revenus et des judicatures > Niveaux de description inférieurs > Féternes », sur le site des Archives départementales de la Savoie - enligne.savoie-archives.fr, p. 2 • [PDF] Andrée Duperray, sous la direction de Philippe Paillard, directeur des Archives départementales de la Savoie, Inventaire-Index des comptes de châtellenies et de subsides (conservés aux Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie) Série SA, Montmélian, Archives départementales de la Savoie - Imprimerie Arc-Isère, , 584 p. (lire en ligne), p. 300-313.
- Bernard Ducretet, « Les châtelains de Beaufort du XIIIe au XVIIIe siècle », Notables et notabilité dans les pays de Savoie : actes du XXXIIe congrès des sociétés savantes de Savoie, Moûtiers, 10-11 septembre 1988 publié par l'Académie de la Val d'Isère, Moûtiers, , p. 31-52 (lire en ligne)
- Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 431-433 (lire en ligne).
- Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 271-273 (Livre III).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
