Incendie du Blue Bird — Wikipédia
Incendie du Blue Bird | |
Localisation | Montréal |
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Coordonnées | 45° 30′ 10″ nord, 73° 34′ 00″ ouest |
Date | |
Bilan | |
Morts | 37 |
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L'incendie du Blue Bird est l'une des pires tragédies du XXe siècle à Montréal après l'incendie du Laurier Palace. Le , 37 personnes meurent dans un incendie criminel.
L'incendie
[modifier | modifier le code]Le café Blue Bird est situé au 1172 sur la rue Union, au centre-ville de Montréal. À l'étage, le bar Wagon Wheel est fréquenté par des amateurs de musique country. Près de 200 personnes fréquentent l'endroit, le [1].
Trois jeunes hommes dans la vingtaine, Gilles Eccles, Jean-Marc Boutin et James O'Brien, qui étaient en état d'ébriété se font refuser l'accès au bar déjà encombré, où se trouvent déjà leurs amis[2]. Ils décident de se venger en retournant sur les lieux avec un bidon d'essence. Ils brûlent la cage d'escalier. La sortie de secours est impraticable et cause, dans la cohue, la mort de 37 personnes et en blessent 51 autres. Près de 50 pompiers combattent l'incendie et au moins 15 sont blessés[3]. Kenneth Laroche, l'un des premiers pompiers arrivés sur les lieux, témoigne de la difficulté d'intervenir en pareille situation : «Voir les corps empilés les uns sur les autres, pris dans la sortie de secours est une image qui marque (...) C'était une réelle tragédie, d'autant plus que beaucoup des victimes étaient des jeunes de moins de 18 ans[4]».
Les trois criminels s'enfuient mais sont bientôt retrouvés à Vancouver[5].
L'enquête
[modifier | modifier le code]L'enquête réalisée après le drame permet de conclure que, contrairement aux règles du Code du bâtiment et aux urgences, la sortie est verrouillée. Le Service de sécurité incendie de Montréal et la Ville de Montréal sont tenus responsables du feu[6]. À l'issue d'un procès, où le maire Jean Drapeau ne laisse rien au hasard[pas clair], les familles des victimes reçoivent entre 1000$ et 3000$.
Hommage
[modifier | modifier le code]Sharon Share, fille de l'une des victimes, a milité pour que l'administration municipale commémore la tragédie par la création d'une plaque en hommage aux 37 victimes[7]. La Ville répond favorablement et plusieurs actions sont posées dont un hommage posthume à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, l'installation, au square Phillips, d'une plaque de granite où sont inscrits les noms des victimes[8] ainsi qu'une exposition à l'hôtel de ville, 40 ans après l'événement[9].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Tragédie du café Blue Bird
- Histoire du cinéma au Québec
- Bilan du siècle : Incendie du club Blue Bird à Montréal
- [vidéo] « Visionner la vidéo sur l'événement », sur YouTube
- How the Blue Bird Cafe fire changed Montreal
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, Stromboli, Montréal, 2005
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gilles Gagné, Incendie du Blue Bird: un monument pour les 40 ans de la tragédie, Le Soleil, 6 août 2011
- Jean-François Courtemanche, Le Feu sacré, Montréal, Stromboli, 2005, p. 220
- Nightclub Fire Takes 42 Lives in Montreal: Police Holding Four Men, Winnipeg Free Press 1972-09-02
- Emmanuel Delacour, «Plaidoyer pour une plaque hommage aux 37 victimes», TVA nouvelles, 1er septembre 2011
- How the Blue Bird Cafe fire changed Montreal
- Blue Bird remembered
- Emmanuel Delacour, Ibid
- LaPresse.ca : Montréal rend hommage aux 37 morts de l'incendie du Club Blue Bird
- En souvenir du Blue Bird – Wagon Wheel 1972-2012