Isaac Broydé — Wikipédia
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle | יצחק דוד בְּרוֹיְדֶה |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
---|
Isaac Broydé (né à Zelva, Porozowo, gouvernement de Grodno, en Russie, actuellement en Biélorussie, et mort le à New York) est un orientaliste juif russe.
Sa vie
[modifier | modifier le code]Après avoir été éduqué au Gymnase de Grodnohe, il alla en 1883 à Paris. Il étudia à la Sorbonne, et reçut son diplôme de l'École des Langues Orientales en 1892, et de l'École des Hautes Études, Section des Sciences Historiques et Philologiques, en 1894.
De 1890 à 1895, il fut le secrétaire de Joseph Derenbourg, puis, à la mort de ce dernier, fut nommé par le comité de publication de l'Alliance israélite universelle comme l'un des collaborateurs pour continuer la publication des œuvres de Saadia, entreprise par Derenbourg.
En 1895 Broydé fut nommé bibliothécaire de l'Alliance Israélite Universelle, poste qu'il occupa pendant cinq ans. Il se rendit alors à Londres, et au cours de son cours séjour, catalogua la bibliothèque d'Elkan Adler. La même année, il partit pour New York, et rejoignit le comité éditorial de la Jewish Encyclopedia. Il travailla aussi à la New York Public Library[1].
Son œuvre
[modifier | modifier le code]Broydé fut l'auteur des travaux suivants :
- Résumé des Réflexions sur l'âme de Baḥya ben Joseph ibn Pakuda, Paris, 1894
- Torat ha-Nefesh : Réflexions sur l'âme de Baḥya ben Joseph ibn Pakuda, traduit de l'arabe en hébreu, avec notes et introduction, Paris, 1894
- La Prise de Jérusalem par les Perses, sous Heraclius, Orléans, 1896, traduit d'un vieux manuscrit arabe dans la collection du Comte de Couret de documents relatifs aux Croisades.
Il a également contribué à divers articles sur les sujets juifs dans la Jewish Quarterly Review et la Revue des Études Juives.
Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article contient des extraits de l'article « Broydé, Isaac » par Isidore Singer and Frederick T. Haneman de la Jewish Encyclopedia de 1901–1906 dont le contenu se trouve dans le domaine public.