Israéliens — Wikipédia
Les Israéliens (hébreu : ישראלי, Israeli, plur. Israelim) sont les citoyens de l'État d'Israël, indépendamment de leur origine ethnique ou de leur appartenance religieuse. La seule langue officielle d'Israël est l'hébreu depuis la loi du sur l'État-nation du peuple juif. Auparavant, entre 1948 et 2018, l'arabe était aussi langue officielle de cet État, créé le , à la suite de la déclaration d'indépendance proclamée par David Ben Gourion, président du Yichouv, à Tel Aviv, dans une salle du Musée des beaux-arts, à compter de 16 heures, heure locale.
L'État d'Israël compte principalement des Juifs (environ 75 % de la population) et des Arabes pour environ 20 % de la population, avec 98 % de musulmans et 1,5 % de chrétiens, et dans une moindre mesure des Druzes, des Circassiens, qui sont tous des citoyens israéliens. Les Druzes ne sont pas dispensés du service militaire, comme les sont les musulmans et les chrétiens.
Origines du terme
[modifier | modifier le code]Le terme d'Israélien ne doit pas être confondu avec ceux d'Enfants d'Israël ou d'Israélite, le mot d'Israël désignant dans ces dernières expressions le nom reçu par le patriarche Jacob après son combat contre l'ange ou le royaume d'Israël des temps bibliques, et par extension le peuple issu de sa descendance.
Lors de la création de l'État d'Israël, les journaux commencent à parler d'« Israélis » pour designer les habitants du nouvel État. C'est Moshé Catane qui écrit au journal Le Monde afin de prouver qu'il s'agit d'un anglicisme et que le terme juste en français doit être « Israélien ». Le journal adopte le changement proposé, bientôt suivi par le reste de la presse française et du monde francophone[1],[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Moshé Catane, Qui est juif?, Paris, Robert Laffont,
- « La naissance d'un mot », Le Monde, , p. 9 (lire en ligne)