Jérôme David — Wikipédia

Jérôme David
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans, 7 mois et 18 jours)
Élection 5 mars 1876
Réélection 14 octobre 1877
Circonscription Gironde
Législature Ire et IIe (Troisième République)
Groupe politique Appel au peuple
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Alfred Laroze

(11 ans, 4 mois et 3 jours)
Réélection 31 mai 1863
23 mai 1869
Circonscription Gironde
Groupe politique Majorité dynastique (1859-1869)
Extrême droite (1869-1870)
Ministre des Travaux publics

(25 jours)
Gouvernement Cousin-Montauban
Prédécesseur Ignace Plichon
Successeur Pierre-Frédéric Dorian
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Rome
Date de décès (à 58 ans)
Lieu de décès Langon

Jérôme Frédéric Paul, baron David, né à Rome le et mort à Langon le , est un officier, journaliste et homme politique français.

Petit-fils du peintre Jacques-Louis David, il a pour parrain le roi Jérôme Bonaparte, qui était en fait son père biologique[1]. Il épousa en Jeanne Cécile Elisa Merle (dite Larissa), fille d'un grand propriétaire et maire de Langon[2], dont il eut deux enfants, Jérôme (1854-1874, mort en duel) et Marie-Thérèse (1856-1872), décédés avant lui sans postérité.

Jérôme David entame une carrière militaire et intègre Saint-Cyr en 1842 (promotion 1842-1844, dite « du Tremblement »[3]). Il démissionne de l'armée en 1857 pour entrer ensuite en politique. Il est député de la Gironde du au , et ministre des travaux publics du au dans le gouvernement Charles Cousin-Montauban[2].

Notes et références

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  1. Gonzague Saint Bris, Les Aiglons dispersés, Jean-Claude Lattès, 1993 (ISBN 2-7096-1246-1)
  2. a et b Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la IIIe République, p. 215 à 217.
  3. Ce nom est choisi par la 26e promotion de Saint-Cyr à la suite du tremblement de terre qui détruisit Pointe-à-Pitre, la capitale de la Guadeloupe, en février 1843.

Sources bibliographiques

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Liens externes

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