Jérôme Soulès — Wikipédia
Jérôme Soulès | ||
Marie-Nicolas Ponce-Camus, Portrait du général Soulès, 1812, Versailles, musée de l'Histoire de France. | ||
Naissance | Lectoure | |
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Décès | (à 73 ans) Ancien 1er arrondissement de Paris | |
Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1776 – 1808 | |
Distinctions | Comte de l’Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis | |
Hommages | Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, 27e colonne. | |
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Jérôme Soulès né le à Lectoure et mort le à Paris est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
[modifier | modifier le code]La maison natale de Jérôme Soulès (aujourd’hui rue Soulès) est à quelques dizaines de mètres de celle de son cadet, le futur maréchal Jean Lannes.
Il commence sa carrière militaire le , en tant que soldat au régiment de Hainaut. Il passe sergent le , puis cavalier dans la gendarmerie nationale le . Brigadier le , il est employé à l' armée des Pyrénées orientales de 1793 à 1795. il est promu capitaine adjudant-major le , et devient le suivant, lieutenant-colonel du 2e bataillon de volontaires du Gers. Passé à la 105e demi-brigade de bataille le , puis à la 99e de bataille le , il fait prisonnier un régiment ennemi le , à Dego. Le , il commande le 3e bataillon du 51e régiment d'infanterie de ligne, à l'armée d'Italie. Il participe, sous Augereau à la bataille de Borghetto le , et à la bataille de Castiglione le , au cours de laquelle il est blessé par un tir à l'épaule droite. Le , à la bataille du pont d'Arcole il est blessé d'un coup de feu au poignet gauche.
Le , il passe à l'armée d'Angleterre, puis il sert en Belgique dans les combats contre les insurgés. Il est promu chef de bataillon dans les grenadiers à pied de la Garde des consuls le . Il se signale le à la bataille de Marengo, et il en est récompensé par l'attribution d'un sabre d'honneur le . Le , il est nommé chef de brigade dans les chasseurs à pied de la Garde consulaire, puis il sert de 1803 à 1805, au camp de Boulogne. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le , et il est promu général de brigade le de la même année.
Il est considéré par ses supérieurs comme un officier de valeur et il fait les grandes campagnes de l’Empire. Il participe à la campagne de Prusse et de Pologne de 1806 à 1807, où il occupe le poste de commandant de deux régiments de chasseurs à pied de la Garde impériale à la bataille d’Iéna le . Le , il a été fait chevalier de l'ordre du Mérite militaire de Bavière. Il devient ensuite commandant de deux régiments d’infanterie de la Garde impériale à la bataille d’Eylau le . Il participe à la bataille de Friedland le . Napoléon Ier le nomme au Sénat conservateur le , et il est admis à la retraite le .
Il est reprend du service en le , comme commandant d'une division de la Garde nationale puis comme commandant de la 2e division de garde nationale sous Moncey en Belgique du au . Le , il adhère à la déchéance de Napoléon 1er, il est fait pair de France le et chevalier de Saint-Louis le . Au retour d'exil de Napoléon en 1815, il n'a pas participé aux événements des Cent-Jours. À la Seconde Restauration, il a participé comme juge au procès du maréchal Ney où il a voté pour la mort.
Le général Soulès meurt le à Paris, où il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise dans la 28e division.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Comte de l’Empire le .
- Commandeur de la Légion d'honneur en date du .
- Chevalier de Saint-Louis en date du .
- Chevalier de l’ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière le .
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 27e colonne (l’Arc indique SOULÈS).
Iconographie
[modifier | modifier le code]- Marie-Nicolas Ponce-Camus, Portrait du général Soulès, Salon de 1812, acheté par le musée national du château de Versailles et de Trianon en 1853.
- Marie-Nicolas Ponce-Camus, Portrait de Jérôme Soulès, 1812, salle des Illustres, Lectoure, hôtel de ville.
- Antoine Chazal, portrait dessiné en 1820[réf. nécessaire].
- Marie-Nicolas Ponce-Camus, Portrait de Jérôme Soulès, 1812, hôtel de ville de Lectoure, salle des Illustres.
- Anonyme, Portrait de Jérôme Soulès, localisation inconnue.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Jérôme Soulès », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 470
Liens externes
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