Jérôme Bocuse — Wikipédia

Jérôme Bocuse
Naissance (55 ans)
Nationalité Française
Pays de résidence Drapeau de la France France
Profession
Formation
Ascendants

Jérôme Bocuse est un chef cuisinier et un entrepreneur français. Né le [1], il appartient à une lignée de chefs et de cuisiniers de renommée nationale et internationale.

Fils de Paul Bocuse (1926-2018), il devient en 2015, président de Pôl Développement, la société qui regroupe l'ensemble des Brasseries et Restaurants des Maisons Bocuse: les brasseries (Le Nord, Le Sud, L'Est, L'Ouest, Lumières, Louvre et Irma), les restaurants (Fond Rose et Marguerite), ainsi que les établissements Rendez-Vous et Bocuse Original Comptoir.

Jérôme Bocuse a acquis aux Etats-Unis et en France, une expérience reconnue de chef d’entreprise dans un domaine très exigeant, celui de la gastronomie. Son engagement, sa réussite personnelle et son attachement à la marque créée par son père l'ont encouragé à reprendre, en France, à la demande de son père, les rênes de l’entreprise pour perpétuer une tradition d’excellence et promouvoir son développement.

Ayant une vision partenariale et dynamique du groupe, il associe ses proches collaborateurs au succès de l’entreprise, s’efforce d’être toujours innovant dans un strict respect de la qualité de produits, le plus souvent d’origine Française. Soucieux d’aider les plus jeunes à embrasser les métiers de bouche, il donne, tant en France qu’à l’étranger, une belle image du savoir-faire et contribue au rayonnement de la culture française.

Afin de faire vivre le nom dont il est dépositaire, il sélectionne avec une très grande vigilance, les possibles implantations d’établissements ainsi que les nouveaux produits en privilégiant le savoir-faire français.

N’ayant eu de cesse de consolider son ancrage aux Etats-Unis et en France ces dernières années, il a également eu le souci de renforcer les activités du groupe au Japon, pays dans lequel la culture culinaire française est particulièrement appréciée et où le nom Bocuse est véritablement iconique, en développant sa coopération avec le grand Chef Hiramatsu.

Garant de la marque Paul Bocuse, il s’emploie à la protéger, la pérenniser et la développer à travers le monde.

Jérôme Bocuse est le fils de Paul Bocuse et de Raymone Carlut. Par son père, Jérôme Bocuse a une sœur aînée, Françoise, née en 1947, du mariage de Paul Bocuse et de Raymonde Duvert. Françoise est l'épouse du chocolatier-pâtissier lyonnais Jean-Jacques Bernachon, fils de Maurice Bernachon. Jérôme Bocuse avait un père plutôt absent qui passait la plupart de son temps au travail. Néanmoins, Jérôme Bocuse a toujours souhaité préserver l’héritage de son père, Paul Bocuse. Il affirme :

« Mon objectif est de préserver l’ADN et l’âme du concours influencé par Paul Bocuse. Je souhaite l’inscrire dans la continuité et préserver les valeurs défendues depuis l’origine par mon père, tout en cherchant en permanence de nouvelles évolutions possibles ».

Jérôme Bocuse vit aux États-Unis auprès son épouse Robin Passila Bocuse, anciennement Directrice des opérations de la chaîne hôtelière Hilton, qui travaille dorénavant dans l'immobilier, et leur fils Paul, né en 2007.

Jérôme Bocuse a fait sa scolarité chez les Maristes, sur la colline de Fourvière, à l’école Sainte-Marie de Lyon. Après avoir passé son baccalauréat en 1987, il intègre l'armée de l'air au Mont Verdun et valide son expertise dans les sports de glisse en tant que moniteur de ski. À l'âge de 20 ans, il se rend aux États-Unis pour étudier l'hôtellerie et la restauration sous les conseils de son père, Paul Bocuse. Diplômé du Culinary Institute of America (en)[2],[3] à New York en 1992, il complète sa formation par un MBA en management d'hôtellerie à l'Université de Floride à Miami[4].

Le pavillon français de l'EPCOT à Orlando en Floride

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Parc EPCOT Center à Orlando: Pavillon français.

EPCOT est un parc à thème situé au Walt Disney World Resort (1971) près d’Orlando en Floride. Ce projet au travers duquel Walt Disney concrétisait ses rêves et ses idées d'urbanisme et de solutions pour le futur, a ouvert ses portes en 1982. L'EPCOT se compose de plusieurs pavillons, chacun représentant un pays. Les visiteurs sont plongés dans l'atmosphère du lieu : bâtiments emblématiques, décorations, restaurants avec plats typiques...

Paul Bocuse a participé à la création du Pavillon Français. Il est contacté en 1979 par un éditeur français de Walt Disney : ce dernier souhaite ouvrir un restaurant français de qualité au sein du Pavillon Français de l’EPCOT. Paul Bocuse accepte et se fait accompagner par Roger Vergé et Gaston Lenôtre.

Le Pavillon Français met à l’honneur la France au parc Disney World. On y retrouve le décor d’une ruelle parisienne du début du siècle, on peut y apercevoir une reproduction de la Tour Eiffel, les fameux lampadaires parisiens mais également des restaurants gastronomiques faisant la renommée de ce pavillon. On y retrouve notamment le fameux restaurant Chefs de France, restaurant traditionnel où sont servis des grands classiques français : escargots, soupe à l’oignon, pâté en croute. Il y a également un restaurant gastronomique, avec des produits de première qualité, Monsieur Paul avec à la carte des plats typiques du célèbre Chef Paul Bocuse comme la Soupe aux truffes V.G.E.,.

En 1996, à la suite de sa formation à l’Université de Floride, Jérôme Bocuse rejoint le pôle restauration du pavillon français de l’EPCOT, à l’âge de 27 ans. En 2004 et 2005, les associés de Paul Bocuse, Roger Vergé et Gaston Lenôtre souhaitent se retirer. Ainsi, Jérôme Bocuse s'endette pour racheter les parts de l'entreprise et en prend la tête en 2006. Le Pavillon France d’EPCOT Center reçoit environ 1 500 clients chaque jour et compte environ 300 employés.

Considéré aux Etats-Unis depuis plus de 30 ans par son travail et son dynamisme comme l’ambassadeur des arts culinaires français, Jérôme Bocuse porte haut les couleurs de la France à l’international. Il permet ainsi à des centaines d’américains de s’initier, chaque jour, à la culture gastronomique française.

Pôl Développement

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En 2015, Jérôme Bocuse rachète la participation du fonds d’investissement Naxicap Partners.

Il crée Pôl Développement avec des salariés et en devient l’actionnaire majoritaire. Sous sa présidence, le Comptoir de l’Est (créé en 2016), la Brasserie des Lumières (2017), la Brasserie du Louvre (2019) et Rendez-vous Original Comptoir voient le jour. En septembre 2019, il inaugure donc la première brasserie Bocuse à Paris, la Brasserie du Louvre, puis juillet 2020, voit naitre la Brasserie IRMA sur les bords du Lac d’Annecy.

Depuis 2015, il a réorganisé le groupe en prenant des orientations stratégiques ou encore en imposant un cahier des charges strict d’utilisation du nom de son père à ses propres sociétés.

Le Bocuse d'Or, concours mondial de la cuisine

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Jérôme Bocuse est également un des principaux acteurs du Bocuse d'Or international[5] et s’attache à ce titre à promouvoir ce concours aux quatre coins de la planète.

Créé en janvier 1987 par Paul Bocuse, le Bocuse d’Or est un concours d’un tout autre genre : un concours gastronomique ayant emprunter les codes d’évènements sportifs. Il a lieu tous les deux ans lors du Sirha, salon gastronomique à Lyon, France. C’est un évènement ultramédiatisé se déroulant courant janvier. Il représente une soixantaine de concours nationaux et continentaux sur un cycle de deux ans.

Il réunit 24 jeunes chefs cuisiniers du monde entier qui doivent réaliser des plats en 5h35 face à un public. Ils seront départagés par un jury composé des plus grands cuisiniers du monde. Ils doivent réaliser un plat ainsi qu’une assiette, imposés ; le thème change chaque année.

Face aux nombreuses demandes d’inscription à ce prestigieux concours, c’est en 2007 que le système de pré-sélection est instauré : des concours Bocuse d’Or sont organisés partout dans le monde et ce sont les grands gagnants qui iront à Lyon pour la finale. Nous pouvons compter le Bocuse d’Or Europe, Bocuse d’Or Latin America, Bocuse d’Or Asie-Pacifique et Bocuse d’Or Afrique (depuis 2019).

Depuis 1993, Jérôme Bocuse gère l'organisation du Bocuse d'Or international, et est membre du conseil d'administration de la Fondation Bocuse d'Or USA en tant que vice-président. Avec les chefs Thomas Keller et Daniel Boulud, Jérôme Bocuse est responsable du soutien et de la sensibilisation pour l'effort américain et de la sélection des candidats qui participent au Bocuse d'Or américain, et dont le vainqueur représentera les États-Unis dans les finales internationales du Bocuse d'Or à Lyon.

Ayant accepté en 2015 de prendre la présidence du ‘SIRHA’, le plus grand salon mondial de l’hôtellerie et de la restauration, il veille à sa réputation et son développement.

Jérôme Bocuse a également repris les commandes du Sirha, le Salon International de la Restauration, de l’Hôtellerie et de l'Alimentation[6]. Ce salon est organisé tous les deux ans à Lyon. C’est sur ce salon que se déroule la finale des Bocuse d’or. En 2017, une soixantaine de pays ont participé à la compétition.

Autres activités

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Jérôme Bocuse est actuellement le dépositaire de la marque Bocuse : il supervise la gestion des licences (sept restaurants et cinq boulangeries au Japon, entre autres).

Jérôme Bocuse est un très grand amateur de sport. Il a pratiqué le ski nautique, un de ses sports favoris, à l’Université de Miami pendant son MBA. Il a le statut de moniteur de ski. Son fils Paul est passionné de vitesse comme son père ; il est doué en ski et en course automobile.

Références

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  1. « Paul Bocuse, Monsieur croque-madames », sur Libération,
  2. Greene, Gael, New York Magazine (April 19, 1993). Dinner of the Century
  3. The Culinary Institute of America, press release The Culinary Institute of America to Host Bocuse d'Or USA Finals
  4. Par Stéphane Loignon Le 5 mars 2018 à 11h35, « Jérôme Bocuse, héritier de marque et sauveur de l'entreprise familiale », sur leparisien.fr, (consulté le )
  5. « Jérôme Bocuse devient le nouveau président du Bocuse d'or • Les Nouvelles Gastronomiques | Actualités », sur Les Nouvelles Gastronomiques | Actualités, (consulté le )
  6. Guillaume Lamy, « Lyon : mais c'est quoi le Sirha ? », sur Lyon Capitale, (consulté le )

Articles connexes

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