Jacob Dolson Cox — Wikipédia

Jacob Dolson Cox
Illustration.
Jacob D. Cox, secrétaire à l'Intérieur.
Fonctions
Représentant des États-Unis

(2 ans)
Circonscription 6e district de l'Ohio
Prédécesseur Frank H. Hurd
Successeur William D. Hill
10e secrétaire à l'Intérieur des États-Unis

(1 an, 7 mois et 26 jours)
Président Ulysses S. Grant
Gouvernement Administration Grant
Prédécesseur Orville Browning
Successeur Columbus Delano
28e gouverneur de l'Ohio

(2 ans et 5 jours)
Prédécesseur Charles Anderson
Successeur Rutherford B. Hayes
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal (Canada)
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Gloucester (Massachusetts,
(États-Unis)
Sépulture Spring Grove Cemetery (en)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Oberlin College
Profession Avocat
Militaire

Signature de Jacob Dolson Cox

Jacob Dolson Cox
Liste des secrétaires à l'Intérieur des États-Unis

Jacob Dolson Cox, né le à Montréal (Canada) et mort le à Gloucester (Massachusetts), est un major-général et homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est gouverneur de l'Ohio entre 1866 et 1868, secrétaire à l'Intérieur entre 1869 et 1870 dans l'administration du président Ulysses S. Grant puis représentant de l'Ohio entre 1877 et 1879.

Avant la guerre

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Jacob Dolson Cox naît à Montréal, alors que son père, entrepreneur immobilier, supervise une construction dans cette ville[1]. De retour à New York, la panique de 1837 le conduit à arrêter ses études[2]. À l'âge de 14 ans, il commence à travailler comme clerc de notaire[1]. Il est diplômé de l'Oberlin College en 1850[3]. Il épouse la sœur de Charles G. Finnley, qui a une certaine influence sur lui[2]. Il est admis au barreau de l'Ohio en 1851. Il organise le Parti républicain dans l'État de l'Ohio et noue une amitié avec James A. Garfield. Abolitionniste convaincu, il est membre du Sénat de l'Ohio entre 1859 et 1861 sous la bannière du Parti républicain[3].

Guerre de Sécession

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Le major-général Jacob D. Cox durant la guerre de Sécession.

Lors de la guerre de Sécession, il s'engage dans l'Union Army contre les États confédérés. Jacob Dolson Cox est d'abord brigadier général des troupes de l'Ohio entre le et le [4]. Il est nommé brigadier général des volontaires le . Il participe à la campagne de Rich Mountain[3]. Il commande le département de la vallée de Kanawha en Virginie jusqu'en . Il est alors affecté dans l'armée de Virginie sous les ordres du général Pope lors de la campagne de Virginie Septentrionale au cours de laquelle il commande brièvement le IXe corps du au .

Il commande une division lors des batailles de South Mountain et d'Antietam (campagne du Maryland).

Il est commissionné major général des volontaires le . Sa commission expire le [note 1]. Il commande alors le district de l'Ohio et le XXIIIe corps lors des opérations autour d'Atlanta sous les ordres du général Sherman. Après la chute de la ville, sa division est transférée au Tennessee sous les ordres du général Thomas. Il participe à la campagne de Franklin-Nashville[3]. Lors de la bataille de Franklin, il fait renforcer les défenses, qui avait été abandonnées lors de la première bataille de Franklin en 1863. La ligne défensive, ainsi consolidée, forme un demi-cercle autour de la ville. Ces préparatifs vont participer à la victoire des forces de l'Union.

Il est de nouveau nommé major général à partir du . Il participe à la bataille de Kinston et à la campagne des Carolines.

Après la guerre

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Il est élu gouverneur de l'État de l'Ohio entre 1866 et 1867[3],[note 2]. Il modère ses convictions sur la politique de Reconstruction, notamment en ce qui concerne le droit de vote des Afro-Américains, notamment au travers de se « lettre d'Oberlin »[3],[2]. Il y prône la ségrégation. Il soutient le président Andrew Johnson lors de la procédure de destitution.

Il est nommé secrétaire à l'Intérieur par le président Grant. Reconnu pour ses compétences, c'est l'un des membres de l'équipe gouvernementale qui ne sera pas sujet à caution[2]. Il tente notamment de mettre un terme aux fraudes et à la corruption qui caractérisaient le service des Affaires indiennes, ce qui lui vaut l'hostilité de Zachariah Chandler et de Benjamin Butler, tous deux compromis dans une affaire de corruption, qui poussent Grant à lui retirer sa confiance[5]. Il quitte ses fonctions en 1870 et revient à ses activités d'avocat. Il devient président de la Toledo & Wabash & Western Railroad[2]. Entre 1881 et 1897, il est doyen de l'école de droit de Cincinnati puis président de l'université de Cincinnati[3]. Passionné par l'architecture des cathédrales européennes, il étudie aussi la microscopie et la photo-microscopie pour laquelle il gagne une médaille à l'exposition d'Anvers de 1891[2].

Le , après une journée de navigation alors qu'il était en villégiature, il se couche et est retrouvé inconscient. Finalement, il meurt le d'une attaque cardiaque[6].

Bibliographie

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  • Military Reminiscences of the Civil War
  • Antietam: Military Accounts of the Bloodiest Battle in American, en collaboration avec Edward Porter Alexander, James Longstreet, George F. Noyes, Charles Carleton Coffin
  • The Battle of Franklin, Tennessee, November 30, 1864: A Monograph
  • Fourteen Hundred and Ninety One Days in Confederate Army
  • Blue Tide Rising: A Memoir of the Union Army in North Carolina
  • The Second Battle of Bull Run; As Connected with the Fitz-John Porter Case. a Paper Read Before the Society of Ex-Army and Navy Officers of
  • The Battle of Franklin, Tennessee, November 30, 1864; A Monograph
  • Cox: Personal Recollections of the Civil War-West Virginia, Kanawha Valley, Gauley Bridge, Cotton Mountain, South Mountain, Antietam, the Morgan Raid & the East Tennessee Campaign

Notes et références

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  1. Le nombre d'officiers généraux de ce grade excède à cette période le quota autorisé par la loi.
  2. Il est le vingt-huitième gouverneur de l'État

Références

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  1. a et b (en) « Jacob D. Cox », sur ohiohistorycentral.org/ (consulté le ).
  2. a b c d e et f (en) Richard Zuczek, Encyclopedia of the Reconstruction Era, Greenwood Publishing Group, , 864 p. (ISBN 978-0-313-33074-2, lire en ligne).
  3. a b c d e f et g (en) « Jacob Dolson Cox », sur Find a Grave
  4. (en) Francis B. Heitman, Historical Register and Dictionary of the United States Army, from it's Organization, September 29, 1789, to March 2, 1903, Washington, Government Printed Office, (lire en ligne).
  5. Frank Browning et John Gerassi, Histoire criminelle des États-Unis, Nouveau monde, , p. 287
  6. (en) Jack D. Welsh, Medical Histories of Union Generals, Kent State University Press, , 422 p. (ISBN 978-0-87338-853-5, lire en ligne).

Liens externes

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