Jacques Gaucheron — Wikipédia

Jacques Gaucheron
Jacques Gaucheron (troisième en partant de la g. ; tenant un document et un livre qu'il consulte), à Paris, dans les bureaux d'Europe en 1966.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Jacques Gaucheron, né le à Guillonville (Eure-et-Loir) et mort le à La Frette-sur-Seine (Val-d'Oise), est un écrivain et poète français.

Il s'engage dans la Résistance alors qu'il est étudiant. Professeur de philosophie et militant du Parti communiste français (PCF), il consacre l'essentiel de son œuvre à la poésie.

Membre du Comité national des écrivains (CNE), il collabore à plusieurs revues : Les Lettres françaises, La Nouvelle Critique et Europe. Il est professeur à l'École nationale supérieure des Arts décoratifs de 1969 à 1985[1]. En 1997, il crée une maison d'édition, « La Malle d'Aurore »[2],[3].

La veuve de Jacques Gaucheron a fait don de l'ensemble des archives et manuscrits de celui-ci à la Bibliothèque nationale de France en 2014.

En 2005, il visite Athènes où il est membre d'honneur du Centre Européen d’Art (EUARCE).

  • Procès-verbal, Seghers, 1949
  • Le journal Libération présente quinze dessins pour la paix, poèmes de Jacques Gaucheron et Eugène Guillevic, quinze dessins dont Jean Dorville et Fernand Léger, supplément à Libération no 1836 (1950)
  • Les Canuts, Les Éditeurs français réunis, 1965
  • Liturgie de la fête, Pierre-Jean Oswald, 1966
  • À nous deux l'amour, Les Éditeurs français réunis, 1977
  • Le Livre d'heures du travailleur, Les Éditeurs français réunis, 1978 Un livre de poèmes illustrés de dessins de Max Lingner.
  • La Poésie, la Résistance, du Front populaire à la Libération, Les Éditeurs français réunis, 1979
  • Violons, 1980 Un livre d'artiste, poèmes illustrés de lithographies d'Arthur Rennert.
  • La Maison du sourd, Temps Actuels, 1982
  • La Ballade de Bobigny, Messidor, 1987
  • Anthologie de la poésie macédonienne, Messidor, 1988
  • La Caracole, Éditions La Farandole / Messidor, 1990
  • Entre mon ombre et la lumière, Messidor, 1990
  • Paul Éluard ou la fidélité à la vie, Le Temps des cerises, 1995
  • Fabuleusement nôtres, Le Temps des cerises, 2000
  • Orphiques, avec encres et fumées de Chantal Legendre, Éditions Complicités et La Maison de la poésie Rhône-Alpes, 2001 (ISBN 9782910721312)
  • De Sable et d'encre, Voix d'encre, 2003

Récompense

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Le maitron en ligne.
  2. Site de La Malle d'Aurore.
  3. Marie-José Sirach, « Mort d'un poète », L'Humanite, 30 octobre 2009.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]