Jean-Joseph Triaire — Wikipédia

Jean Joseph Triaire
Jean-Joseph Triaire

Naissance
Notre-Dame-de-la-Rouvière
Décès (à 86 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17831815
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
commandeur de l'Epée de Suède
chevalier du Mérite militaire de Maximilien-Joseph

Jean Joseph Triaire, né le au lieu-dit au Mazel (Notre-Dame-de-La Rouvière) et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l'Empire.

Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Il entre en service le , comme soldat dans le 10e régiment de chasseurs à cheval, il devient brigadier le et maréchal des logis-chef le . Il fait toutes les campagnes de 1792 à l’an IX, aux armées du Nord, du Rhin, d’Italie et du Danube.

Il se distingue le , à l'affaire qui a lieu entre Wissembourg et Landau, où il est blessé d’un coup de sabre. Il est nommé adjudant sous-lieutenant le et il est blessé de deux coups de feu à l’épaule droite et au poignet gauche à Germersheim le .

Le , à la bataille de Borghetto, il fait partie des braves qui chargent et mettent en déroute la cavalerie ennemie, dont deux escadrons autrichiens du régiment Joseph II. Dans cette affaire, il reçoit un coup de sabre et tue de sa main un officier hongrois. Il est de nouveau blessé d’un coup de sabre à la bataille de Castiglione le , puis d’un coup de sabre à la main droite le au combat de Bellune, où il contribue à la défaite du régiment de hussards d’Arthendy. Le , au combat de Tarvis, il est blessé d’un coup de baïonnette, ainsi que le , où il reçoit un coup de lance à la bataille de Stockach et le , à Naefeld, où il repousse, avec 25 chasseurs, les Russes qui étaient sur le point de s’emparer de 2 pièces de canons.

Il est promu lieutenant le , et capitaine le . Il se distingue au combat de Landshut le , où avec 25 hommes, il enlève 2 pièces de canon. Blessé de plusieurs coups de sabre, dont un sur la tête, il est fait prisonnier. C’est en captivité qu’il apprend sa nomination comme capitaine dans les chasseurs à cheval de la Garde des consuls le .

De retour en France en 1801, il reçoit un sabre d’honneur le . Il passe major le , au 3e régiment de chasseurs à cheval et il est fait officier de la Légion d’honneur le , puis membre du Collège électoral du département du Gard.

Le , il devient aide de camp du prince Eugène et il restera au service de ce prince jusqu’à sa mort en 1824. Il est nommé colonel le et il se distingue le , au combat du pont de Delmo, où il est blessé, d’un coup de feu, ainsi que le , d’un coup de sabre, à la bataille de la Piave. Le il est blessé mais obtient la reddition de 4 bataillons autrichiens à la bataille de Sankt Michael. Il est de nouveau blessé d’un coup de feu le à la bataille de Raab. Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le et il est créé baron de l’Empire le .

Il est promu général de brigade le et il participe à la campagne de Russie, comme commandant de la cavalerie du prince Eugène. Il est blessé d’un coup de lance à la bataille de la Moskova le .

Après le désastre de la campagne de Saxe de 1813 et toujours fidèle au prince Eugène, il le suit en Bavière en avril 1814. Le , il est autorisé par le gouvernement français à rester au service du prince et il est admis à la retraite de . Il est fait chevalier du Mérite militaire de Maximilien-Joseph le et le , il démissionne du service français, pour rester en Bavière.

Il reçoit la croix de commandeur de l'Épée de Suède le et il est nommé dignitaire de l'ordre impérial du Cruzeiro de Portugal le .

De retour en France, après les événements de juillet 1830, il est rétabli dans la jouissance de sa pension de retraite le .

Il meurt le , à Paris et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (56e division).

  • Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur le département de Rome.
Figure Nom du baron et blasonnement


Armes du baron Joseph Triaire et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

Écartelé; au premier d'or au cheval alezan libre, au naturel : au deuxième des barons tirés de l'armée; au troisième d'argent au pont d'une arche de sable soutenu de sinople ; au quatrième échiqueté d'or et d'azur - Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.

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