Jean-Louis Beyerlé — Wikipédia

Jean-Louis Beyerlé
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
BVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Économiste, maître de la monnaieVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jean-Pierre-Louis Beyerlé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de

Jean-Louis de Beyerlé, né le à Strasbourg, et mort le à Bischheim, est un économiste, propriétaire de la faïencerie de Niderviller, avocat au Parlement de Metz, directeur de la Monnaie de Strasbourg, puis imprimeur à Paris.

Descendant d'une famille originaire de Prague, installée au milieu du XVIIe siècle à Strasbourg, son père Jean-Valentin Beyerlé fut ammestre de la ville en 1740 et en 1746, seigneur de Niderviller, Wuishviller et Schnekenbush, écuyer, conseiller et trésorier du Roi, directeur de la Monnaie de Strasbourg.

La manufacture de faïence de Niderviller doit à Jean-Louis Beyerlé son premier essor. Il s'en rendit acquéreur en 1748, 13 ans après sa fondation et la revendit en 1770 au comte Adam-Philippe de Custine. Son épouse, Jeanne Chalon, fille d'un riche banquier de Strasbourg, s'impliqua également dans l'entreprise, dans le domaine artistique.

Château de la Cour d’Angleterre.

Il acheta à Jean de Dietrich, le Château de la Cour d'Angleterre[1] et il fut le maître d’œuvre du parterre régulier et du jardin d'agrément. Il fut aussi propriétaire de la Villa Kayserguet[2].

L’affaire du « Louis d’or à la corne »

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En 1786, un employé de la Monnaie de Strasbourg, soudoyé par le cardinal de Rohan désireux de se venger de sa mise à l’écart de la Cour, après l'affaire du collier de la reine, aurait modifié le coin de frappe, faisant apparaître des cornes sur le front du souverain. Le scandale est connu sous le nom de « Louis d'or à la corne ». La refonte et la refrappe des louis « à la corne » ont été ordonnées aux frais de Jean-Louis Beyerlé, condamné en outre à une lourde amende (350 000 livres). Ruiné financièrement et moralement, Jean-Louis Beyerlé meurt la même année, après avoir remis sa charge à son gendre François-Xavier Reiset.

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Notice n° IA67011030", base Mérimée, ministère français de la Culture, Château de la Cour d'Angleterre
  2. « L’histoire de la Villa Kayserguet depuis le XVIIIe siècle, lieudeurope.strasbourg.eu

Liens externes

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