Jean Guillou (officier de marine) — Wikipédia
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Nom de naissance | Jean René Marie Joachim Guillou |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | Militaire |
Période d'activité | 1937-1975 |
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Jean Guillou, né le à Nozay (Loire-Atlantique) et mort le à Toulon[1], est un officier de marine français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Lieutenant de vaisseau en 1943, il part aux États-Unis en septembre de la même année. Là, il est affecté sur le destroyer d'escorte Somali en construction à Wilmington (Delaware), avant de participer au débarquement de Provence en août 1944[2].
Commandant du sous-marin Rubis de 1946 à 1948, il est désigné le 15 juillet 1948 comme observateur de l'ONU en Palestine, à l'occasion de la bataille de Jérusalem.
Capitaine de corvette en 1951, il est affecté en 1956 à l'état-major de l'amiral Barjot et participe à l’opération de Suez.
Capitaine de frégate en 1957, il commande de 1959 à 1960 la première escadrille de sous-marins à Toulon.
Capitaine de vaisseau en 1962, il commande du 23 septembre 1964 au 5 septembre 1967 l’Ecole d’Application Militaire de l’Energie Atomique (EAMEA) de Cherbourg, puis le Centre d’Instruction Naval (CIN) de Saint-Mandrier de septembre 1967 à octobre 1968.
Contre-amiral en 1968, il commande le Centre d’Entrainement de la Flotte (CEF) d'octobre 1968 à septembre 1970, avec sa marque sur le bâtiment de ligne Jean Bart, en remplacement du contre-amiral René Sabatier de Lachadenède. A plusieurs reprises, en 1969 et 1970, les chefs d’état-major font appel à lui pour les accompagner lors de visites protocolaires avec les autorités soviétiques.
Vice-amiral en octobre 1971, il est adjoint au préfet maritime de la deuxième région (Brest), Henri Rousselot, de septembre 1970 à février 1972[3].
Vice-amiral d'escadre en 1973[4], il est commandant de l'escadre de l'Atlantique de février 1972 à mai 1974[5], avec sa marque sur le croiseur Colbert, puis président de la commission permanente des essais des bâtiments de la flotte [6],[7],[8]. Il est membre du conseil supérieur de la marine pour 1974[7].
En 1975, après 41 ans de service, dont 26 ans à la mer, il est versé dans la deuxième section des officiers généraux de la marine.
Ses liens avec la Russie permirent le jumelage historique de Toulon avec Kronstadt en 1996[9]. Outre le russe, il parlait anglais et étudiait l'hébreu et le chinois.
Président de l'académie du Var[10], Jean Guillou fut « l'un des initiateurs du mémorial aux sous-mariniers disparus en mer implanté à proximité de la Tour Royale »[11].
L'amiral avait servi de janvier 1940 à juillet 1941 sur le sous-marin de première classe Casabianca, où il avait côtoyé le commandant l'Herminier. Soixante-dix ans plus tard, le 13 septembre 2011, il remet à l'équipage du sous-marin nucléaire d'attaque Casabianca la fourragère de la Légion d'honneur[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- « École Navale / Espace tradition / Officiers célèbres », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le ).
- Le Monde, « • Le général Madon devient inspecteur de l'armée de l'air. L'amiral Storelli reçoit sa cinquième étoile », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- Le Monde, « • Les généraux Thenoz et Vaillant reçoivent leur cinquième étoile. Le contre-amiral de Gaulle commandera le groupe naval d'essais », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- Le Monde, « Le vice-amiral Guillou commandera l'escadre de l'atlantique », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- https://www.defnat.com/e-RDN/vue-article.php?carticle=14788
- Le Monde, « Le vice-amiral Petrochilo commandera l'escadre de l'Atlantique », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/en/node/951085
- « Jumelages », sur Site officiel de la ville de Toulon, (consulté le )
- « anciens presidents », sur www.academieduvar.fr (consulté le )
- François Trucy et André Bérutty (préf. Jacques Keriguy), Toulonnais, dits et faits, écrits et portraits : De A à Z, dictionnaire des Toulonnais d'un jour ou d'une vie, La Seyne-sur-Mer, Livres en Seyne, (ISBN 9791096694259), p. 209.
- « SNA Casabianca : Prise de commandement au monument des sous-mariniers | Mer et Marine », sur www.meretmarine.com, (consulté le )
Liens externes
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