Jean Zacharie Mesclop — Wikipédia

Jean Zacharie Mesclop
Naissance
Bergerac, Dordogne
Décès (à 68 ans)
Mouleydier, Dordogne
Origine Drapeau de la France France
Arme Génie
Grade Général de brigade
Années de service 17921826
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Jean Zacharie Mesclop, né le à Bergerac en Dordogne et mort le à Mouleydier, dans le même département, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Du cavalier volontaire au capitaine

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Il entre en service le comme cavalier dans les volontaires à cheval de la Dordogne. Le , il devient aide de camp de son oncle, le général Dupuch, puis passe lieutenant adjoint le . Le , il est nommé capitaine adjoint dans le corps du génie, avant d'être réformé en 1801. Le , il est affecté à l’état-major de l’armée au camp de Saint-Omer, puis comme chef d’état-major de la 4e division du général Suchet le suivant.

Sous le Premier Empire et la Restauration

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En 1805, il participe à la campagne d’Autriche. Le , il est affecté à la 4e division d’infanterie du 4e corps d’armée. Le 10 octobre, il passe au 5e corps et est blessé le au cours de la bataille d’Austerlitz. En 1806 et 1807, il fait les campagnes de Prusse et de Pologne, ce qui lui vaut la croix de chevalier de la Légion d’honneur le . Il est ensuite promu au grade de chef d’escadron le 28 décembre suivant. En 1808, il rejoint l’armée d’Espagne comme chef de bataillon au 103e régiment d’infanterie de ligne. Refusant de servir dans l’infanterie, il repasse chef d’escadron dans le 5e corps le . Le , il devient aide de camp du général Laval puis adjudant commandant le . Affecté le 15 octobre dans le 3e corps de l’armée d’Aragon, il est fait officier de la Légion d’honneur le .

Il est promu général de brigade le et prend dès le le commandement de la 1re brigade de la 2e division de l’armée d’Aragon. Il est créé baron de l’Empire par décret du . Lors de la Première Restauration, il se voit décerner la croix de chevalier de Saint-Louis tout en étant mis en non-activité le . Pendant les Cent-Jours, il occupe un poste dans le corps d’observation des Alpes le , avant de prendre le commandement de la 1re brigade de la 22e division d’infanterie du 7e corps de l’armée des Alpes sous les ordres du maréchal Suchet. Admis à la retraite en 1826, il meurt le dans son château des Merles à Mouleydier[1].

Notes et références

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