John H. Johnson — Wikipédia
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Formation | Université de Chicago Wendell Phillips Academy High School (en) Université Northwestern DuSable High School (en) |
Activités | |
Période d'activité | À partir de |
Conjoint | Eunice W. Johnson (en) (de à ) |
Membre de | |
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Distinctions | Liste détaillée Médaille Spingarn () Chuck Stone Lifetime Achievement Award () Prix Candace () Arkansas Black Hall of Fame (d) () Médaille présidentielle de la Liberté () National Association of Black Journalists Hall of Fame () |
John Harold Johnson, né à Arkansas City (Arkansas) le et mort à Chicago (Illinois) le , est un homme d'affaires et éditeur américain. En 1982, il devient le premier afro-américain à entrer dans le classement du Forbes 400, liste indiquant les 400 Américains les plus riches. Johnson et sa femme Eunice étaient considérés comme le couple noir le plus puissant des États-Unis[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Johnson est né à Arkansas City. Il est le fils de Leroy et Gertrude Johnson Williams. Il effectue ses études secondaires au lycée Du Sable High School de Chicago. Il étudie à l'université de Chicago, puis à l'université Northwestern. En parallèle de ses études, il travaille pour la compagnie d'assurances Supreme Life Insurance Company, où on finit par lui confier la tâche de compiler des coupures presse pour la direction. Cette responsabilité l'inspire à créer le magazine The Negro Digest en 1942 avec un petit emprunt de $500 à sa mère et $6000 en pré-abonnements[2],[3].
Au lancement de The Negro Digest, les distributeurs de presse de Chicago refusent de distribuer un magazine « de couleur ». Johnson sollicite alors un groupe d'amis pour s'éparpiller dans la région de Chicago et demander le nouveau magazine dans tous les stands possibles, et ce afin que les distributeurs changent d'avis face à sa forte demande. Ses amis ont acheté les premières copies distribuées, et quand les distributeurs rappelèrent pour restocker, Johnson récupéra les copies achetées par ses amis pour les fournir aux distributeurs. Le tirage atteint 50 000 exemplaires au bout de six mois[4].
Il lance ensuite le magazine Ebony en 1945 et le magazine Jet en 1951[5].
En 1972, il inaugure le nouveau siège social de Johnson Publishing, la première tour dans le centre de Chicago commissionnée par une personne noire et réalisée par un architecte noir (John Warren Moutoussamy)[6].
En 1980, sa société est considérée comme la deuxième plus grande entreprise "noire" des États-Unis après Motown. Outre les magazines Ebony et Jet, le groupe de Johnson possède les magasines Black Stars et Ebony Jr, la radio WJPC-AM, et l'évènement Fashion Fair Cosmetics. Johnson est devenu PDG de Supreme Life Insurance Company où il travaillait au moment de lancer The Negro Digest. Il siège au conseil d'administration de Bell & Howell, Greyhound, Marina City Bank of Chicago, Twentieth Century-Fox Film Corporation, et Zenith. Il est mandataire de l'Art Institute of Chicago et du United Negro College Fund, et fait partie du conseil consultatif de la Harvard Business School[4]. En 1982, il entre dans le classement Forbes des 400 Américains les plus riches[7].
Johnson décède des suites d'une longue maladie le à Chicago[8]. Johnson repose au cimetière de Oak Woods à Chicago[9].
Au bout de plusieurs décennies, le magazine Ebony était critiqué pour refléter des valeurs de classe moyenne noire propres aux problématiques raciales des années 1950, un reflet de la vision sociétale vieillissante de son fondateur[4]. Le chanteur Michael Jackson déclara « j'admire les gens comme Johnson ou [Walt] Disney, je pense qu'ils sont phénoménaux »[10].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1970 : Docteur honoris causa en journalisme de l'école bénédictine de Chicago[11]
Vie privée
[modifier | modifier le code]Johnson se marie à Eunice W. Johnson en 1941. Leur fille Linda Johnson Rice a repris les rênes de l'entreprise familiale[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Sonari Glinton, « Eunice Johnson: Black American Royalty », NPR, (lire en ligne)
- (en) « John H. Johnson | American publisher », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
- (en) « John H. Johnson's Biography », sur The HistoryMakers (consulté le )
- (en-US) Carla Hall, « John H. Johnson: From office worker to millionaire publishing mogul », The Washington Post, (lire en ligne)
- (en-US) Dick Gregory, « John H. Johnson and the Black Magazine », sur The Paris Review, (consulté le )
- (en) « Johnson Publishing Company », sur Chicago Architecture Center (consulté le )
- (en-US) « John H. Johnson 1918— Biography - Early life, Business achievements, Management and leadership strategies », sur www.referenceforbusiness.com (consulté le )
- (en-US) Douglas Martin, « John H. Johnson, 87, Founder of Ebony, Dies », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « John Harold Johnson », sur Find a grave
- (en) Stephen Grellet, « The Michael Jackson Nobody Knows », Ebony, (lire en ligne)
- (en) « Gets degree », Jet Magazine, vol. XXXVII, no 22, , p. 25 (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :