John Percy Bayly — Wikipédia
J.P. "Jack" Bayly | |
Fonctions | |
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Membre du Conseil législatif des Fidji | |
– (8 ans) | |
Prédécesseur | Percival William Faddy |
Successeur | Hugh Ragg |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Levuka |
Date de décès | (81 ans) |
Nationalité | britannique (fidjienne) |
Profession | homme d'affaires |
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John Percy Bayly, dit Jack Bayly, né à Levuka en et mort le [1],[2], est un homme d'affaires, homme politique et philanthrope fidjien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un cordonnier venu d'Angleterre, il naît aux Fidji, colonie de l'Empire britannique, et est éduqué à Suva et à Auckland[1],[2]. Il travaille comme clerc pour des marchands aux Fidji puis emprunte de l'argent à son père pour acheter un terrain près de Nadi, où il cultive la canne à sucre. Il acquiert progressivement d'autres terres, diversifie sa production (caoutchouc, bois, élevage...), loue des terres à des fermiers, et devient particulièrement riche[2].
Il est membre élu du Conseil législatif des Fidji de 1929 à 1937, et fonde en 1954 l'organisation caritative J P Bayly Trust, dotée d'un fonds pour les organismes caritatifs, sociaux, culturels et sportifs aux Fidji. Il exige que les fonds versés par son organisation soient utilisés à des activités n'opérant aucune distinction ethnique ou religieuse quant à leurs bénéficiaires, et s'assure notamment que bon nombre d'Indo-Fidjiens et d'autochtones pauvres reçoivent des soins médicaux, de la nourriture et un abri[2]. En 1956, il demande publiquement mais sans succès que les Fidjiens autochtones obtiennent le droit de vote, au lieu d'être représentés uniquement par leurs chefs coutumiers dans les instances du gouvernement[3]. En 1959 et 1960, il soutient les fermiers sucriers indo-fidjiens qui mènent campagne pour être mieux rémunérés par la puissante Colonial Sugar Refining Company, et devient président du Kisan Sangh (en), l'organisation représentative de ces fermiers[2].
Il meurt en 1963 à l'âge de 81 ans et laisse la majeure partie de sa fortune à des associations caritatives fidjiennes[2].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) "A bacon of hope", The Fiji Times, 20 juillet 2020
- (en) "A Fiji colonist who will be remembered", Pacific Islands Monthly, 1er février 1963, p.48
- (en) "Votes for Fijians", Pacific Islands Monthly, 1er février 1956, p.13