José Yves Limantour — Wikipédia
Ministre des Finances | |
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Matías Romero (en) Ernesto Madero Farías (en) | |
Conseiller municipal Mexico |
Naissance | |
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Décès | (à 80 ans) 16e arrondissement de Paris |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation | École nationale de la jurisprudence (d) Université nationale autonome du Mexique |
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José Yves Limantour, né le à Mexico et mort le à Paris, est un économiste et homme politique mexicain. Ministre des Finances puis chef de file des Científicos, il participe à la modernisation économique du Mexique. En France, il est élu membre associé de l'Académie des sciences morales et politiques.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Joseph Yves Limantour (1812-1885), armateur de commerce français opérant en Californie et au Mexique. Après des études menées dans son pays mais aussi en Europe, qu'il découvre lorsqu'il a quatorze ans, José Yves Limantour suit des études de droit et d'économie.
Très vite, il commence une carrière politique et conseille le gouvernement dans le domaine monétaire et commercial. En , il est nommé ministre des Finances, et conserve ce poste jusqu'à la démission du président Porfirio Díaz, le . On le considère alors comme le chef de file des Científicos, ce groupe d'hommes d'affaires et de scientifiques au service du président. Il a, à ce titre, contribué à la modernisation économique du pays, en développant notamment les moyens de transport et en réformant la monnaie et le système bancaire.
José Yves Limantour termine sa vie en France, où il est membre associé de l'Académie des sciences morales et politiques. Il est inhumé au cimetière de Montmartre.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Le gouvernement français le fait Commandeur de la Légion d'honneur le 25 janvier 1898.
Prix Limantour
[modifier | modifier le code]En son honneur, l'Académie des sciences morales et politiques distribue tous les deux ans un prix qui porte son nom. Il distingue alternativement un livre de législation, d'économie politique et d'histoire :
- 2001 : Claudine Guerrier, Les Écoutes téléphoniques, Paris, 2000
- 2003 : Michel Godet, pour l'ensemble de son œuvre
- 2005 : Jean Bérenger, Léopold Ier, fondateur de la puissance autrichienne, Paris, 2004
- 2007 : Hervé Leuwers, L'Invention du barreau français, 1660-1830. La construction nationale d'un groupe professionnel, Paris, 2006
- 2009 : Pierre Calame, Essai sur l'œconomie, Paris, 2009
- 2011 : François Caron, La Dynamique de l'innovation. Changement technique et changement social, XVIe – XXe siècles, Paris, 2010.
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Journal des débats, .
Liens externes
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