Jules Canonge — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | (à 57 ans) |
Nom de naissance | Jules Amédée Canonge |
Nationalité | |
Activités | |
Rédacteur à | Armana Prouvençau (d) |
Jules Canonge (1812-1870) est un poète français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un chirurgien, Jules Amédée Canonge naît à Nîmes le [1].
« Ami inséparable » du Poète boulanger, Jean Reboul, il publie son premier recueil de poèmes, Les Préludes, poésies, à 23 ans en 1835[1]. Il publiera ensuite une dizaine d'autres ouvrages poétiques, dont Le Tasse à Sorrente (1839, précédé d'une lettre d'Alphonse de Lamartine)[1].
Le , il participe à Arles, en compagnie de Frédéric Mistral et Joseph Roumanille, au congrès des poètes provençaux, qui prépare la fondation officielle du Félibrige intervenue deux ans plus tard ; il publie deux chansons en provençal dans le recueil de cette réunion[1]. Il publie, entre autres, une Izanne, nouvelle arlésienne (1849), qui se veut apparentée à Mirèio[1].
Proche aussi de James Pradier, qui fera son buste, il livre une étude sur ce sculpteur et son homologue Ary Scheffer[1]. Amateur d'art, il réunit une collection de dessins, dont il léguera 363 feuilles au musée Fabre[1].
Membre de l'Académie du Gard de 1838 à 1860, il la préside en 1845[1]. Il meurt le [1].
Ouvrages
[modifier | modifier le code]Poésie
[modifier | modifier le code]- Les Préludes, poésies, Paris, Ébrard, , 130 p., In-18° (lire en ligne)
- Le Tasse à Sorrente, Paris, Gosselin, 1839 (BNF 30192532).
- Poëmes et impressions poétiques, Paris, L. de Bure/D. Giraud, , 400 p., In-16° (lire en ligne)
- Varia. Sourire, aimer, penser, poésies nouvelles, Nîmes, impr. de Soustelle, , 243 p., In-18° (lire en ligne)
Autres ouvrages
[modifier | modifier le code]- Jules Canonge et Jean Reboul (auteur d'une épître inédite) (préf. Alphonse de Lamartine), Le Tasse à Sorrente, Térentia, le Monge des îles d'or : poèmes, nouvelle et impressions, Paris, Librairie Charles Gosselin, , VIII-386 p., In-8° (lire en ligne)
- Izane. Nouvelle arlésienne, Paris, Giraud, , 144 p., In-18° (BNF 30192513, lire en ligne)
- Pradier et Ary Scheffer. Notes, souvenirs et documents d'art contemporain, Paris, Paulin, , 80 p., In-32° (BNF 30192527, lire en ligne)
- Les Adieux à Mlle Taglioni, suivis d'une Notice biographique sur cette célèbre danseuse, Paris, J.-A. Boudon, , 19 p., In-8° (lire en ligne)
- Notice historique sur la ville des Baux en Provence et sur la maison des Baux : précédée d'une description, Paris, Nîmes, Hachette, Giraud, , XVI-69 p., in-8° (lire en ligne)
- Isabeleth, la sainte de La Roquette ; tradition arlésienne, recueillie et racontée par Jules Canonge, Nîmes, impr. de Soustelle, , 30 p., In-32° (lire en ligne)
- Jacques Réattu, peintre d'histoire... Notice biographique, Nîmes, impr. de Soustelle, , 28 p., In-32° (lire en ligne)
- Olim, contes et traditions, Paris, Étienne Giraud, , 254 p., In-32° (lire en ligne)
- Arles en France, nouvelles, Paris, Jules Tardieu, , XII-352 p., In-18° (lire en ligne)
- Hugone : nouvelle nimoise, Nîmes, Ballivet et Fabre, , 30 p., 21 cm (lire en ligne)
- Brune-la-Blonde ou la gardienne des Aliscamps. Légendaire arlésien avec la traduction littérale en regard, suivi de mélanges [« Bruno-la-Bloundo vo la gardiano dis Aliscamp : legendari arlaten emè la traducioun litteralo en regard segui d'un mescladis »], Avignon, Paris, Roumanille, Jules Tardieu, , 140 p., 15 cm (lire en ligne)
- Térentia, ou le Temple de Diane et les bains romains de Nîmes sous les empereurs, Nîmes, Soustelle, , 61 p., In-32° (lire en ligne)
- Passim : notes, souvenirs et documents d'art contemporain, Paris, Jules Tardieu, , 326 p. (lire en ligne)
Correspondance
[modifier | modifier le code]- Lettres choisies dans une correspondance de poète communiquées à ses lecteurs par celui qui les a recues, Paris, Jules Tardieu, , 148 p., In-16° (lire en ligne)
Comme éditeur scientifique
[modifier | modifier le code]- Les Marguerites, Moulins, P. A. Desrosiers, , 291 p., in-8° (lire en ligne)
Comme préfacier
[modifier | modifier le code]- Eugène Lacroix, Mes feuilles mortes, poésies françaises, Avignon, , 16 p., in-8° (lire en ligne)
- Isidore Brun, Portraits et souvenirs, poésies, Nîmes, , XX-288 p., in-12° (lire en ligne)
Références
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Canonge (Jules) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF 33021783), p. 56.
- Patrick Cabanel, « Canonge Jules-Amédée », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : A-C, t. I, Paris, Éditions de Paris, (ISBN 978-2-84621-190-1), p. 561.
- Jean Fourié, Dictionnaire des auteurs de langue d'oc : de 1800 à nos jours, Les Amis de la langue d'oc, (ISBN 2-900062-05-5 et 978-2-900062-05-0, OCLC 32745791, lire en ligne)
- Jean Reboul et Florentin Ducos, Lettres inédites de Jean Reboul, de Lamartine et de Jules Canonge, Gabriel Ducos, .