Julius Curtius — Wikipédia
Julius Curtius | |
Julius Curtius et Gustav Stresemann en 1929. | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre du Reich aux Affaires étrangères | |
– (2 ans et 5 jours) | |
Chancelier | Heinrich Brüning |
Gouvernement | Brüning I |
Prédécesseur | Gustav Stresemann |
Successeur | Heinrich Brüning |
Ministre de l'Économie | |
– (3 ans, 9 mois et 23 jours) | |
Chancelier | Hans Luther Wilhelm Marx Hermann Müller |
Gouvernement | Luther II Marx III et IV Müller II |
Prédécesseur | Rudolf Krohne |
Successeur | Paul Moldenhauer |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Duisbourg (Province de Rhénanie) |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Heidelberg (zone d'occupation américaine en Allemagne) |
Nationalité | Allemand |
Parti politique | DVP |
Diplômé de | Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn Université Christian Albrecht de Kiel Université de Strasbourg |
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Julius Curtius est un homme politique allemand, né le à Duisbourg (Province de Rhénanie) et mort le à Heidelberg (zone d'occupation américaine en Allemagne).
Membre du Parti populaire allemand (DVP), il est ministre de l'Économie entre 1926 et 1929 puis ministre des Affaires étrangères entre 1929 et 1931.
Biographie
[modifier | modifier le code]Julius Curtius est issu d'une famille d'industriels de Duisbourg. Il y fréquente le lycée, puis à partir de 1895, il étudie le droit à Bonn, Kiel et Strasbourg. Il soutient sa thèse de doctorat en 1900. Il travaille d'abord au ministère de la Justice prussien, jusqu'en 1905. En 1901, il effectue un long séjour d'étude à Paris. Après son mariage, il prend la tête d'un cabinet d'avocat à Duisbourg, puis à Heidelberg. Mobilisé pendant la guerre en tant que capitaine d'infanterie, il s'investit dans la politique à partir de 1919, en fondant une section locale du Parti populaire allemand (DVP), un parti de droite nationaliste, section dont il prend la direction. Ceci lui permet par la suite d'être élu membre du conseil municipal de Heidelberg. En parallèle, de 1919 à 1932, il occupe une place importante dans le DVP à l'échelle nationale (comité de direction).
Il est ministre de l'Économie entre 1926 et 1929. Par la suite, comme ministre des Affaires étrangères entre 1929 et 1931, il travaille en étroite collaboration avec Heinrich Brüning afin de demander une révision du traité de Versailles en faveur de l'Allemagne. Il participe à la négociation d'une union douanière avec l'Autriche en , laquelle fut annulée en raison de l'opposition de la France. Il a participé directement aux négociations qui ont abouti au moratoire Hoover. Son renvoi en tant que ministre des Affaires étrangères a été largement dû aux manœuvres du général Kurt von Schleicher et du président Paul von Hindenburg.
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Über die Einführung von Volksinitiativen und Volksreferendum in den neuen Verfassungen der deutschen Staaten. Heidelberg 1919
- Bismarcks Plan eines deutschen Volkswirtschaftsrats. Heidelberg 1919
- Was im Haag erreicht wurde. Berlin 1929
- Innere Konsolidierung und außenpolitische Aktionsfähigkeit. Berlin 1930
- Germany and the Polish Corridor. Berlin 1933
- Bemühungen um Österreich. Das Scheitern des Zollunionsplans von 1931. Carl Winter Universitätsverlag, Heidelberg 1947
- Sechs Jahre Minister der deutschen Republik. Carl Winter Universitätsverlag, Heidelberg 1948
- Der Young-Plan. Entstehung und Wahrheit. Franz Mittelbach Verlag, Stuttgart 1950
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Hermann Graml, Zwischen Stresemann und Hitler. Die Außenpolitik der Präsidialkabinette Brüning, Papen und Schleicher. Oldenbourg, München 2001, (ISBN 3-486-64583-8) (= Schriftenreihe der Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, Band 83).
- Franz Knipping (de), Deutschland, Frankreich und das Ende der Locarno-Ära 1928–1931. Studien zur internationalen Politik in der Anfangsphase der Weltwirtschaftskrise. Oldenbourg, Munich, 1987 (ISBN 3-486-53161-1).
- (de) Georg Kotowski, « Curtius, Julius », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 3, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 445 (original numérisé)..
- Andreas Rödder, Stresemanns Erbe. Julius Curtius und die deutsche Außenpolitik 1929–1931. Schöningh, Paderborn u. a. 1996, (ISBN 3-506-77499-9) (zugleich : Dissertation, université de Bonn, 1995).
- Martin Schumacher (Hrsg.), M.d.R., die Reichstagsabgeordneten der Weimarer Republik in der Zeit des Nationalsozialismus. Politische Verfolgung, Emigration und Ausbürgerung 1933–1945. Eine biographische Dokumentation. 3., erheblich erw. und überarb. Aufl. Droste, Düsseldorf, 1994 (ISBN 3-7700-5183-1).
Références
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :