Khon — Wikipédia

Le khon, théâtre masqué et dansé en Thaïlande *
Image illustrative de l’article Khon
Spectacle de Khon à l'université Thammasat de Bangkok (2009).
Pays * Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
Liste Liste représentative
Année d’inscription 2018
* Descriptif officiel UNESCO

Le Khon (Thaï : โขน) est la forme la plus stylisée de danse thaïlandaise. Il est effectué par des troupes de danseurs, l'histoire étant racontée par un chœur sur le côté de la scène. La chorégraphie suit les modèles traditionnels plutôt que d'essayer d'innover[1].

La plupart des spectacles de Khon représentent des épisodes du Ramakien[2]. Les costumes de brocarts de soie sont dictés par la tradition, avec des dieux de la mythologie hindoue et des démons portant des masques de couleur[3]. C'était à l'origine un spectacle exclusivement royal[4].

Masques de Khon, Musée national de Bangkok

Le film de Rattana Pestonji intitulé The Diamond Finger / นิ้วเพชร (moyen métrage réalisé en 1958 de 27 minutes) donne un bon aperçu de ce qu'est un spectacle de danse thaïlandaise Khon: cette adaptation cinématographique chorégraphiée par Paew Snidvongseni raconte un épisode du Ramakien, la légende de "Vishnou anéanti Nonthuk"[5],[6].

L'homme politique, écrivain et intellectuel Khuek-rit Pramot est à l'origine de la création de la célèbre troupe de Khon de l'Université Thammasat.

le Khon avait tendance à disparaître donc la reine Sirikit a exigé en 2007 par un décret royal que cette représentation très raffinée de la culture thaïe soit ravivée et jouée tous les ans[7].

Le khon, théâtre masqué et dansé en Thaïlande est inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO le [8],[9].

Liens externes

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Notes et références

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  1. Arnaud Dubus, « Pichet Klunchun franchit le mur du khon », sur liberation.fr, Libération,
  2. (en) Kupluthai Pungkanon, « Majesty in the movements », sur nationalthailand.com, The Nation (Thailand),
  3. Marie-Christine Vernay, « THEATRE. La légende indienne est jouée avec danse et musique par des Thaïlandais. «L'Enlèvement de Sita» nous ravit en thaï. », sur liberation.fr, Libération,
  4. Michel Jacq-Hergoualch, Le Siam, Guide Belles Lettres des Civilisations, Les Belles Lettres 2004, (ISBN 2-251-41023-6), p. 188.
  5. (th + fr) Wanee Pooput et Michèle Conjeaud (préf. Gilles Delouche, ill. Thumwimol Pornthum), Pratique du thaï - Volume 2, L'Asiathèque - maison des langues du monde, , 352 p. (ISBN 978-2-36057-012-6), Leçon 2 - Vishnou anéantit Nonthuk page 22 à 27
  6. (th) Film Archive (Public Organization), « นิ้วเพชร » (texte et film entier avec récit en langue anglaise 27 min 05 s), sur fapot.or.th (consulté le )
  7. « L'art du Khon », Gavroche Thaïlande, no 252,‎ , p. 29 (lire en ligne [PDF])
  8. « Trente-et-un nouveaux éléments inscrits sur la Liste représentative », sur UNESCO, (consulté le )
  9. UNESCO, « Le khon, théâtre masqué et dansé en Thaïlande », sur ich.unesco.org (consulté le )
  10. Alicia Gorre, « Pichet Klunchun : Un danseur au sommet de son art », Gavroche Thaïlande, no 255,‎ , p. 26 (lire en ligne [PDF])
  11. Arnaud Dubus, « Phichet Klunchun : Le "démon" des arts thailandais », Gavroche Thaïlande, no 273,‎ , p. 14 et 15 (lire en ligne [PDF])

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