Kusmi Tea — Wikipédia
Kusmi Tea | |
Création | |
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Fondateurs | Pavel Mikhaïlovitch Kousmichoff (d) |
Siège social | Paris |
Directeurs | Sylvain Orebi |
Produits | Thé |
Site web | www.kusmitea.com |
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Kusmi Tea est une marque de thé fondée en 1867 à Saint-Pétersbourg (Empire russe) et déposée depuis 2003 par la société parisienne Orientis Gourmet.
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondée en 1867 à Saint-Pétersbourg par Pavel Mikhaïlovitch Kousmichoff (Павел Михайлович Кузьмичёв), la société P. M. Kousmichoff et fils s’impose rapidement sur le marché russe[1]. En 1880, pour la naissance de sa fille Élisabeth, il crée Bouquet de Fleurs[2]. La marque crée en 1888 le thé Prince Wladimir pour fêter les neuf cents ans du baptême de la Russie par saint Vladimir[3].
En 1908, Pavel décède et son fils Viatcheslav prend sa suite[4].
Après la révolution de 1917, les Kousmichoff se réfugient à Paris où ils ouvrent la boutique « Kusmi thé », avenue Niel[5].
En 1927, ils s'installent à Berlin et ouvrent une boutique à Schöneberg[6].
En 2003, les frères Orebi dont Sylvain Orebi rachètent la maison Kousmichoff, qui devient Kusmi Tea[7]. Ils sont issus d’une famille de négociants spécialisés dans le commerce du café et du cacao et ont fait le choix de reprendre une maison de thé[8].
En 2012, Kusmi ouvre son magasin sur les Champs-Élysées et annonce à l'époque une marge opérationnelle de 12,7 % pour 23 millions d'euros de chiffre d'affaires[3].
En 2017, outre la distribution dans les Monoprix, le groupe a 55 boutiques en propre et une dizaine en franchise en régions et a 630 salariés[9],[10].
Les thés Kusmi
[modifier | modifier le code]Différents mélanges russes aromatisés avec de la bergamote et des agrumes ont été créés par le fondateur Pavel Kousmichoff. Basés sur des thés d’Inde, de Chine, ou de Ceylan, ils sont aromatisés avec des essences naturelles de Grasse, de Calabre ou de Madagascar[11].
Une gamme Bien-être a vu le jour dans les années 2000. Regroupant des thés comme le « BB Detox », best-sellers de la maison, le Detox, le Blue Detox, le Boost. Des infusions sont venues l'enrichir comme l'AquaRosa, une base d'hibiscus avec des fruits rouges, ou le Be Cool, une base de verveine, menthe poivrée et racine de réglisse[2].
Il est possible de dater les mélanges en fonction de leur numéro. Les thés numérotés de 12 à 108 datent de 1867 à 1880. Bouquet de Fleurs no 108 date de 1880. Prince Wladimir de 1888, et Windsor et Victoria de 1910. Plus récemment, en 2003, a été créé Saint-Pétersbourg à l'occasion du tricentenaire de la ville[réf. nécessaire].
Présence de pesticides
[modifier | modifier le code]Kusmi Tea a annoncé avoir retiré en 2017 « par mesure de précaution » du marché européen et de la vente sur internet des boîtes de camomille. Elles auraient contenu une substance potentiellement nocive à long terme[12],[13],[14],[15]. Selon 60 Millions de consommateurs, des analyses de l'Earl Grey aromatisé à l'huile essentielle de bergamote auraient également révélé la présence de résidus de pesticides. Les spécialistes recommanderaient donc (tout comme pour l'eau minérale) de souvent changer de marque de thé[16].
L'ensemble de la gamme de thés et infusions Kusmi Tea ou presque est depuis également disponible ou a transitionné exclusivement vers le bio[17].
Références
[modifier | modifier le code]- « Kusmi Tea. Son thé naît au Havre et voit enfin sa première boutique », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- Fedwa Lahlou, « Kusmi Tea : de Bouquet de fleurs à BB Detox », sur La vie tout simplement, (consulté le )
- Comment Kusmi Tea a transformé du thé en or, Challenges, 4 août 2017
- « Il était une fois... Kusmi Tea : du petit commerce Russe à un géant du thé premium », La Nouvelle République, (lire en ligne )
- Prisma Media, « Kusmi Tea : le gourou français du thé branché », sur Capital.fr (consulté le )
- (en) RTL Radio Center Berlin GmbH, « Kusmi Tee - Teeläden und Teefachgeschäfte », sur top10berlin (consulté le )
- « Sylvain Orebi, l’enfant du Caire tombé sous le charme parfumé du thé », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Capital.fr, « Kusmi Tea : le gourou français du thé branché », sur Capital.fr, (consulté le )
- Par Cyril Peter Le 21 mars 2017 à 12h34, « Kusmi Tea: Du thé ? Oui, mais français ! », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Comment Kusmi Tea a transformé en 14 ans du thé en or », sur Challenges, (consulté le )
- « Kusmi Tea et le goût russe », sur LEFIGARO, (consulté le )
- « Kusmi Tea retire ses sachets de camomille, potentiellement cancérigènes », sur LCI, LCI, (consulté le )
- Nathalie Lamoureux, « Des pesticides dans nos tisanes ! », sur Le Point, (consulté le )
- « Kusmi Tea retire ses infusions à la camomille par précaution, une substance cancérogène détectée », sur FranceSoir, (consulté le )
- « Kusmi Tea retire ses sachets de camomille, potentiellement cancérigènes », sur TF1 INFO, (consulté le )
- « 17 sortes de pesticides et des produits chimiques retrouves dans les sachets de the des grandes marques », LCI,
- « Kusmi Tea devient bio », sur Kusmi Tea, (consulté le )