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DeutschLélo Fiaux — Wikipédia
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Lélo Fiaux, née Hélène Fiaux, à Lausanne, le , et morte à Vevey, le est une artiste peintre et aquarelliste vaudoise.
Biographie
[modifier | modifier le code]Hélène Fiaux, fille cadette de notaire, fréquente dès 1927 l'Atelier-école de Georges Aubert à Lausanne. Elle part se former à Dresde, puis Paris où, en 1930, elle est l'élève d'Amédée Ozenfant et d'André Lhote.
À Londres depuis 1931, Hélène Fiaux rencontre puis épouse le photographe américain Harry Long qu'elle suit aux États-Unis. Mais elle rentre bien vite en Europe pour s'installer à Rome, où elle a une liaison avec Alberto Moravia[1]. Puis les voyages se succèdent : Paris, la Corse, la Grèce, Tahiti puis à nouveau Rome jusqu'à ce qu'éclate la Seconde Guerre mondiale qui marque son retour à Lausanne où elle reçoit dans son atelier de la place de la Palud plusieurs grands noms de la poésie et de la littérature romande.
Elle rencontre le collectionneur Jean Planque[2], peut-être par l'intermédiaire du peintre René Auberjonois ou bien à l'occasion d'une exposition personnelle que lui consacre Albert Skira dans sa galerie genevoise en 1942.
À l'étranger entre 1945 et 1954, dont quelques années sur l'île d'Ischia et à Marrakech, elle revient s'installer en 1957 à Saint-Saphorin.
Postérité
[modifier | modifier le code]Après sa mort, une Fondation Lélo-Fiaux est créée[3]. Celle-ci s'attache à faire mieux connaître l'artiste et distribue un prix réservé aux jeunes artistes.
Publication (posthume)
[modifier | modifier le code]- Journal d'un peintre 1931-1951, illustré de 48 aquarelles de l'artiste, préface de Philippe Jaccottet, Lausanne, Bibliothèque des arts, 1994
Notes et références
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- Alberto Moravia, Lettres d'amour à Lélo Fiaux, éditions Zoé, musée Jenisch Vevey, 2014.
- Cf. De Cézanne à Dubuffet, collection Planque 2001, p. 172.
- Fondation Lélo-Fiaux sur museejenisch.ch.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- « Lélo Fiaux », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
- Gilbert Marion, « Lélo Fiaux » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- « Lélo Fiaux », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alberto Moravia, Lettres d'amour à Lélo Fiaux, préface de René de Ceccatty, sous la dir. de Julie Enckell Julliard, Carouge (Suisse), éditions Zoé / Vevey (Suisse), musée Jenisch Vevey, 2014 (ISBN 978-2-88182-929-1)
- Contribution de Laurence Rippstein in Musée en fête, p. 89
- Jean Eicher, « Avec Lélo Fiaux » in Écriture, 1978, no 14, p. 175-183
- Charles-Henri Favrod, Bertil Galland, Christophe Gallaz, Philippe Jaccottet, Jean Eicher dit Loiseau : l'œuvre retrouvée, Lausanne, éditions Payot, 1986
- Françoise Fornerod, Le Temps des audaces : les idées, les lettres et les arts de 1945 à 1955, Lausanne, éditions Payot, 1993, p. 25-28
- Lélo Fiaux 1909-1964, cat. expo. Lausanne, 1994
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Fonds : ATS Agence Télégraphique Suisse (1895-2005). Cote : Dossier ATS FIAUX (Lélo). Archives cantonales vaudoises (présentation en ligne).
