Léon Cayotte — Wikipédia
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Décès | (à 70 ans) Nancy |
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Léon Cayotte, né à Nancy le et mort dans cette même ville le [1] est un architecte français. Sans jamais faire partie de l'École de Nancy, il appartient à la génération nancéienne de l'Art nouveau.
Biographie
[modifier | modifier le code]Léon Français Cayotte est le fils de Louis Cayotte, entrepreneur en plâtrerie. Il a deux frères : François et Edmond Cayotte[2], lequel deviendra le président du Syndicat des entrepreneurs en bâtiments et travaux publics de Meurthe-et-Moselle[3].
Formé à l'ENSBA, qu'il intègre en 1896, Léon Cayotte est l'élève successivement de Victor Laloux puis de Charles-Désiré Bourgon. Il est médaillé de 1ère classe en 1900 et obtient son diplôme en 1904[3].
En 1906, il installe son agence rue des Tiercelins à Nancy puis, à partir de 1909, 13 rue d'Isabey[3].
Au début de sa carrière, il réalise plusieurs projets : pour la caisse d'épargne de Langres (Haute-Marne) en collaboration avec Alexandre Mienville en 1904, pour le groupe scolaire, la salle des fêtes et la justice de paix de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), également avec Alexandre Mienville, en 1906, pour le théâtre de Nancy, pour la gare de Nancy et pour les halles et le marché de Nancy la même année[3].
Il devient l'architecte de l'Office d'habitations à bon marché de Nancy[3].
Il est sociétaire de la Société nationale des beaux-arts[4] et membre de plusieurs associations professionnelles telles que l'Association des anciens élèves des Beaux-Arts, la Société des architectes diplômés par le Gouvernement, la Société des architectes de l'Est de la France et l'Association provinciale des architectes[3].
Marié en 1909 avec Marguerite Élisabeth Munier[2], Léon Cayotte a deux enfants[3].
Réalisations
[modifier | modifier le code]- Villa Fruhinsholz, 77 avenue du général Leclerc à Nancy (1908-1910)[5],[3] Inscrit MH (1992).
- Villa Henry, 81 avenue du général Leclerc à Nancy (1909)[3].
- Cité-jardin du boulevard d'Haussonville, à Nancy, avec Jean Bourgon (1924-1933)[3],[6].
- Usine Delattre à Frouard (Meurthe-et-Moselle) (vers 1924)[3].
- Monument de Lorraine à Charmes (Vosges) (1925-1934)[3],[7].
- Villa à Monthureux-sur-Saône (Vosges) (1935-1936)[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Léon François Cayotte », sur gw.geneanet.org (consulté le )
- « Mariage », L'Est républicain, no 8185, , p. 2 (lire en ligne)
- « Cayotte, Léon François », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 13.
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 254
- Léon Cayotte, sur le site pss-archi.eu.
- Achille Liégeois, « Les Habitations à bon marché et la Cité-Jardins recevront, au Placieux, la visite présidentielle », L'Est républicain, vol. 44, no 16671, , p. 3 (lire en ligne)
- « Le monument à la victoire de Lorraine est inauguré en présence du Président de la République [...] », L'Est républicain, vol. 46, no 17335, , p. 1-2 (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]> Art nouveau à Nancy
> autres liens
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Cayotte, Léon François », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 13.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :