Léon Chancerel — Wikipédia

Léon Chancerel
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Société d'histoire du théâtre (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Léon Chancerel, né le à Paris où il est mort le [2], est un auteur, acteur et metteur en scène français.

Élève de Jacques Copeau à partir de 1920[3], au Théâtre du Vieux Colombier à Paris puis au sein des Copiaus en Bourgogne, il commence à écrire des chansons et des pièces.

L'Académie française lui décerne le prix Sobrier-Arnould en 1920 pour Le mercredi des Cendres.

Il travaille en 1929 avec un jésuite, le P. Paul Doncoeur pour adapter les préceptes de Copeau au théâtre routier. Il se révèle alors pionnier du théâtre pour la jeunesse et lance un art dramatique scout, en fondant au sein des Scouts de France la compagnie des Comédiens routiers (1929), puis le Théâtre de l’Oncle Sébastien (1935), théâtre pour enfants basé sur la commedia dell'arte et l'improvisation. En 1937, il ouvre un centre dramatique pour la jeunesse. En 1957, il crée l’Association du théâtre pour l’enfance et la jeunesse (ATEJ).

Traducteur de Constantin Stanislavski et pionnier de l'éducation populaire, il a influencé le théâtre amateur et les méthodes de formation des acteurs à travers l'expression corporelle et l'improvisation. Avec ses Comédiens routiers, issus des scouts ainés (routiers) il a marqué la réformation dramatique française, y faisant naître les futurs responsables des premiers centres dramatiques nationaux que sont Hubert Gignoux et Maurice Jacquemont. Son enseignement fut largement diffusé avant la Seconde Guerre mondiale grâce aux réseaux du scoutisme et des mouvements de jeunesse. Durant l'Occupation, il est l'auteur d'un ouvrage pour les enfants d'esprit pétainiste intitulé Oui Monsieur le Maréchal[4].

Il a été décoré de l'ordre de la Francisque[5].

Il est inhumé au cimetière de Montmartre (division 30).

Metteur en scène

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« La clarté, la précision et la pertinence des analyses (…) vont contribuer (…) à placer Léon Chancerel au premier rang des réformateurs de notre théâtre et des inspirateurs de notre théâtre public, tel qu'il s'est créé au lendemain de la dernière guerre » Robert Abirached, préface de Léon Chancerel, portrait d'un réformateur du théâtre français (1886-1965)

Références

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  1. « https://sht.asso.fr/le-fonds-leon-chancerel/ » (consulté le )
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 13e, n° 3786, vue 15/31.
  3. Laurent Déom, « Noël en scène, de Léon Chancerel à Jean-Louis Foncine », L'Oiseau Bleu,‎ (lire en ligne)
  4. Meyer-Plantureux 2006, p. 250
  5. Henry Coston (préf. Philippe Randa), L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 48 — première édition en 1987.

Bibliographie

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  • Jean Cusson, Un réformateur du théâtre, Léon Chancerel, Montréal, Éditions Fidès, 1942.
  • Maryline Romain, Léon Chancerel, portrait d'un réformateur du théâtre français (1886-1965), Éditions de L'Âge d'homme, Lausanne, 2005.
  • Chantal Meyer-Plantureux, Théâtre populaire, enjeux politiques, Complexe, .
  • Christiane Page, "Agir sur l’imagination des enfants : Les albums de l’Oncle Sébastien de Léon Chancerel", Cahiers Robinson, no 21, Artois Presses Université, , p. 225-234.
  • « Présentation du livre « Léon Chancerel… », sur Culture.fr
  • « Portrait de Léon Chancerel par Maryline Romain », sur Scouts et Guides de France

Liens externes

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