Léon Solomiac — Wikipédia

Léon Solomiac
Fonctions
Préfet du Tarn
-
Edmond Cornu (d)
Gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française
-
Gouverneur des établissements français de l'Inde
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
CannesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/848, F/1bI/1118)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Léon Solomiac, né le à Saint-Antonin-Noble-Val et mort le à Cannes, est un administrateur colonial français et préfet du Tarn[2] (désigné en ) et gouverneur général par intérim de l'Afrique équatoriale française en 1940.

Léon Solomiac est le fils d'un commerçant du Cantal. Après ses études, il entre dans la fonction publique coloniale. Après une longue carrière administrative, il est envoyé en juillet 1925 comme délégué à Beyrouth et en 1930 comme délégué à Damas[3]. La France est en effet puissance mandataire pour la Syrie et le Liban. Après la déposition de Tajeddine el-Hassani, Solomiac est nommé le 19 novembre 1931 haut-commissaire pour la nouvelle République de Syrie, jusqu'au 11 juin 1932, lorsque Mohammed Ali Bey el-Abed est élu par le parlement syrien premier président du nouveau régime[4]. Léon Solomiac prend ensuite l'intérim du 22 mai du 30 novembre 1933 de Louis Fousset, gouverneur du Soudan français[5]. Le 15 août 1934, il est gouverneur des Établissements français dans l'Inde, poste qu'il occupe jusqu'en octobre 1936. Son est Horace Crocicchia[6]. Le 12 avril 1939, Solomiac est nommé en pleine période de montée des périls gouverneur général par intérim de l'Afrique équatoriale française à la suite de Dieudonné Reste, puis Pierre Boisson est nommé à ce poste le 3 septembre 1939[7]. Il prend aussi le 7 novembre 1940 le poste par intérim de Jean Rapenne, gouverneur du Niger. Il est défavorablement considéré par le régime de Vichy et congédié en décembre ; il est remplacé le 8 décembre 1940 par le général Falvy[8],[9].

En août 1944, avec la Libération, il est nommé préfet du département du Tarn, poste qu'il occupe jusqu'au début de l'année 1946[10].

Références

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  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1805 »
  2. site des Services de l’Etat du département du Tarn, « Les préfets du Tarn des origines à nos jours », sur www.tarn.gouv.fr, (consulté le )
  3. Nadine Méouchy: France, Syrie et Liban, 1918–1946. Les ambiguïtés et les dynamiques de la relation mandataire. Institut français d’études arabes de Damas, Damas, 2002, p. 148.
  4. (en) Syria.
  5. Mali
  6. (en) India.
  7. (en) [http://www.worldstatesmen.org/Congo-Brazzaville.html Congo (Brazzaville).
  8. Marc Carlier: Méharistes du Niger. Contribution à l’histoire des unités montées à chameau du territoire nigérien: 1900 à 1962. L’Harmattan, Paris 2000, p. 366.
  9. (en) Chronologie
  10. Les préfets du Tarn des origines à nos jours. site du Département du Tarn.

Articles connexes

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