Léopold Niel — Wikipédia
Léopold Niel Léopold Gustave Niel | ||
Provost (Paris) : Léopold Niel en petite tenue, modèle 1872 | ||
Origine | Royaume de France | |
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Allégeance | Empire français France | |
Arme | État-major Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1865 – 1907 | |
Commandement | 10e chasseurs Brigade de cavalerie du 7e corps d'armée 3e brigade de dragons (5e division de cavalerie). | |
Conflits | Guerre franco-allemande de 1870 Commune de Paris (1871) | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur | |
Famille | Famille Niel | |
Liste de Saint-Cyriens par promotion Liste des commandeurs de la Légion d'honneur | ||
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Léopold Gustave, comte Niel (Montpellier, – Paris VIIe, ), est un militaire français des XIXe et XXe siècles.
Homme à la personnalité discrète, fils du maréchal de France Adolphe Niel (1802-1869) et de son épouse Clémence née Maillères (1822-1901)[1], il mena une carrière d'officier.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Montpellier en 1846, il entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1865 (promotion de Vénitie), dont il « sortit bien placé » (82e sur 249). Nommé sous-lieutenant au 17e bataillon de chasseurs à pied en 1867, il entre, l'année suivante à l'École d'état-major (dont il sortit 17e sur 25).
Lieutenant en 1870, il passe alors dans la cavalerie, et se retrouve, en juin, stagiaire au 2e régiment de hussards. À la déclaration de guerre, il est nommé aide de camp du général de Ladmirault, et prit part à la campagne de Metz, aux batailles de Borny, Saint-Privat/Gravelotte. Cité à l'ordre du 4e corps d'armée pour « l'entrain et la bravoure montrés » lors de combats des 14, 16 et 18 août.
Fait prisonnier de guerre à Metz, il fut envoyé en captivité en Prusse. Libre dès la fin de la guerre, il revient en France en . Son comportement au feu lui vaut aussi la croix de la Légion d'honneur et le brevet de capitaine, toujours comme aide de camp de Ladmirault avec lequel il prend part aux opérations contre la Commune de Paris (1871).
Après la guerre, il reprend ses stages d'état-major aux :
- 2e hussards (),
- 59e régiment d'infanterie de ligne (),
- 85e régiment d'infanterie de ligne (),
- 18e régiment d'artillerie ().
Affecté au 6e régiment de chasseurs en 1875, il passe au 2e régiment de chasseurs en 1880 et choisit définitivement la cavalerie comme arme à la suppression du corps d'état-major.
Major au 5e régiment de hussards en 1882, il devient chef d'état-major de la 4e division de cavalerie en , où il est nommé chef d'escadron en 1884. En 1887, il passe au 3e régiment de dragons, puis au 16e dragons en 1888.
Lieutenant-colonel du 3e dragons en , il passe au 4e dragons en septembre.
Colonel du 10e régiment de chasseurs à cheval en 1892. En il commande par intérim la brigade de cavalerie du 7e corps d'armée, puis en titre en octobre au moment de sa nomination au grade de général de brigade. Il est fait officier de la Légion d'honneur le .
En 1898, il prend la tête de la 3e brigade de dragons (5e division de cavalerie).
Après avoir gravi les degrés de la hiérarchie, il acheva sa carrière comme général de brigade, nommé, en 1906 (il est commandeur de la Légion d'honneur la même année), au comité technique de la cavalerie, et mis en disponibilité en 1907.
Au début de 1914, il transforma son château d'Aufréry (Balma) en hôpital militaire et mourut à Paris en 1918 des suites d'un cancer de la vessie. Il fut inhumé à Muret comme ses parents et ses cousins, les Niel de Brioudes.
Postérité
[modifier | modifier le code]- Le comte Niel épousa, le à Paris, Marie Marthe Eugénie Louise Clary (Paris IIe (ancien), - Nantes, ), fille du comte François Jean Clary (1814-1889, sénateur du Second Empire) et de Sidonie Talabot, filleule de l'empereur Napoléon III, dont il eut :
- Adolphe Niel (1879-1966), 2e comte Niel, chef d'escadron et grand amateur d'art, marié en 1921 avec Victoire de Gasquet-James (1883-1962), sans enfant ;
- Gaston François Niel (1880-1970), 3e comte Niel, chef d'escadron de cavalerie (Croix de Guerre 14-18), président de la Société d'encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France (1954-1965), président de la Fédération nationale des sociétés de courses, marié en 1909 avec Marie de Bryas (1887-1975), dont :
- Jacques Niel (1909-2000), 4e comte Niel, célibataire[2], président d'honneur de la Société du patrimoine du muretain ;
- Marthe Niel (1913-2005);
- Jeanne Niel (1882-1940), célibataire ;
- Paul Niel (1887-1960), héritier du château d'Aufréry, marié en 1930 avec Olga Alvares de Azevedo Macedo, dont postérité.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Titre
[modifier | modifier le code]- 1er Comte romain et Niel (titré par le pape Pie IX, le )[1].
Décorations
[modifier | modifier le code]Image | Blasonnement |
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Armes de la famille Niel D'azur, à un L d'or, surmonté d'un nid renfermant trois oiseaux d'argent.[4] Armes parlantes (Nid+L = Niel.). |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;
- « Le comte Jacques s'est éteint », La Dépêche du Midi, (lire en ligne) ;
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- 10e régiment de chasseurs à cheval ;
- 16e régiment de dragons ;
- 2e régiment de chasseurs à cheval ;
- 3e régiment de dragons ;
- 5e régiment de hussards ;
- 6e régiment de chasseurs à cheval ;
- Balma ;
- Liste de Saint-Cyriens par promotion ;
- Liste des commandeurs de la Légion d'honneur ;
- Muret ;
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Léopold Niel », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- « Cote LH/1990/54 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
- « general Niel », sur www.military-photos.com (consulté le ) ;