La Beauté (poème) — Wikipédia

La Beauté est un sonnet de Charles Baudelaire, publié dans son recueil Les Fleurs du mal en 1857 ; il fait partie de la section « Spleen et Idéal ».

Le poème évoque le thème de la condition du poète. Charles Baudelaire y fait une présentation de la beauté, avec une allégorie de celle-ci, mais aussi en révélant un monde intelligible[Quoi ?]. On y trouve une réflexion autotélique[Quoi ?] sur la poésie en lien avec le mouvement du Parnasse et de la perfection, et une présentation de la situation du poète.

Rodin, Je suis belle, 1882

Postérité

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La première strophe figure, gravée, sur le socle de la sculpture intitulée Je suis belle réalisée en 1882 par Auguste Rodin[1]:

« Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière. »

.

Références

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  1. « Je suis belle, aussi connue sous les titres : L’Enlèvement, L’Amour charnel, La Chatte », sur pop.culture.gouv.fr, (consulté le )

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