La Beauté (poème) — Wikipédia
La Beauté est un sonnet de Charles Baudelaire, publié dans son recueil Les Fleurs du mal en 1857 ; il fait partie de la section « Spleen et Idéal ».
Le poème évoque le thème de la condition du poète. Charles Baudelaire y fait une présentation de la beauté, avec une allégorie de celle-ci, mais aussi en révélant un monde intelligible[Quoi ?]. On y trouve une réflexion autotélique[Quoi ?] sur la poésie en lien avec le mouvement du Parnasse et de la perfection, et une présentation de la situation du poète.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/06/Je_suis_belle_%28c.1887%29_by_Rodin.jpg/170px-Je_suis_belle_%28c.1887%29_by_Rodin.jpg)
Postérité
[modifier | modifier le code]La première strophe figure, gravée, sur le socle de la sculpture intitulée Je suis belle réalisée en 1882 par Auguste Rodin[1]:
« Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière. »
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Références
[modifier | modifier le code]- « Je suis belle, aussi connue sous les titres : L’Enlèvement, L’Amour charnel, La Chatte », sur pop.culture.gouv.fr, (consulté le )
Voir aussi
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