Boussole (frégate) — Wikipédia
La Boussole | ||
La Boussole au mouillage en Alaska en 1786. | ||
Autres noms | Le Portefaix | |
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Type | Gabare reclassée en frégate | |
Fonction | Exploration | |
Gréement | Trois-mâts carré | |
Histoire | ||
A servi dans | Expédition de La Pérouse | |
Chantier naval | Bayonne | |
Lancement | 1781-1782 | |
Armé | 1785 (armée en frégate pour l'expédition) | |
Statut | Coulée en | |
Équipage | ||
Commandant | Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse † | |
Équipage | 113 hommes (dont 10 officiers, 12 savants et artistes, 2 officiers mariniers) | |
Caractéristiques techniques | ||
Tonnage | 550 tonneaux | |
Carrière | ||
Pavillon | Marine royale française | |
Localisation | ||
Coordonnées | 11° 39′ sud, 166° 54′ est | |
Géolocalisation sur la carte : Océanie | ||
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La Boussole (précédemment le Portefaix) est, avec l'Astrolabe un des deux navires de l'expédition autour du monde entreprise par Jean-François de La Pérouse en 1785, à l'initiative du roi Louis XVI. C'est un navire de charge, une gabare, reclassée en frégate pour les besoins de l'expédition.
Équipage
[modifier | modifier le code]- Capitaine : Jean-François de La Pérouse (1741-1788)
- Officiers : Charles Gabriel d’Escures, lieutenant de vaisseau
- Géologue : Robert de Lamanon (1752-1787).
- Artistes : l'oncle et le neveu Prevost et Gaspard Duché de Vancy.
- Naturalistes : Jean-André Mongez (1751-1788), Louis Receveur (1757 - mort à Botany Bay en février 1788)
- Chirurgien major de la marine : Simon Lavo ; il mourut vraisemblablement avec le reste de l'équipage lors du naufrage de La Boussole et de L'Astrolabe à Vanikoro en 1788.
Le voyage d'exploration scientifique
[modifier | modifier le code]La Boussole et l'Astrolabe disparaissent dans les îles Salomon.
L'épave de la Boussole est identifiée en 1964 par une expédition de la Marine Nationale[1].
Projet de reconstruction de la Boussole
[modifier | modifier le code]En 2022, a été lancé un projet de reconstruction de la Boussole. Ce projet a été confirmé par Emmanuel Macron, président de la République française, lors du sommet des océans à Brest le 9 février 2022[2]. La coque serait construite à Brest, possiblement au chantier du Guip, et tractée jusqu'à Paris pour être amarrée dans la Seine près du musée de la Marine[3].
Une rue de Brest porte le nom de « Frégate la Boussole ».
Références
[modifier | modifier le code]- « LA FRÉGATE LA " BOUSSOLE " navire amiral de La Pérouse est retrouvée par des plongeurs français », Le Monde, (lire en ligne)
- « One Ocean Summit. Emmanuel Macron confirme : la réplique de La Boussole sera construite à Brest », sur ouest-france.fr,
- « Benedict Donnelly : « Ravi de voir que La Boussole sera construite à Brest » », sur letelegramme.fr,
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Plongée magazine, no 16, « Vanikoro », sous-titré « Dernières nouvelles de La Pérouse », par Pierre Larue, p. 52
- Le Mystère Lapérouse, ou le Rêve inachevé d'un roi, par l'association Salomon, éditions de Conti,
- Pierre Bérard, Le voyage de La Pérouse : Itinéraire et aspects singuliers, Albi, Un Autre Reg’Art, , 175 p. (ISBN 978-2-916534-60-2, lire en ligne)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Étienne Taillemite, Marins français à la découverte du monde : De Jacques Cartier à Dumont d'Urville, Paris, éditions Fayard, , 725 p.
- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)