La Varenne (Maine-et-Loire) — Wikipédia
La Varenne | |||||
La Divatte à droite se jetant dans la Loire à gauche, le village de La Varenne au second plan. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Cholet | ||||
Commune | Orée d'Anjou | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat | Isabelle Billet 2020-2026 | ||||
Code postal | 49270 | ||||
Code commune | 49360 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Varennais | ||||
Population | 1 736 hab. (2013) | ||||
Densité | 122 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 18′ 48″ nord, 1° 19′ 15″ ouest | ||||
Altitude | 64 m Min. 1 m Max. 82 m | ||||
Superficie | 14,19 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | La Pommeraye | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2015 | ||||
Commune(s) d'intégration | Orée d'Anjou | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire | |||||
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La Varenne est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localité ligérienne du Nord des Mauges, La Varenne est située entre la rive sud de la Loire et la Divatte, à la limite de Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique, à 25 km à l'est de Nantes, 15 km à l'ouest d'Ancenis et 70 km à l'ouest d'Angers.
Les communes limitrophes sont Champtoceaux en Maine-et-Loire, Barbechat, La Chapelle-Basse-Mer, Le Cellier et Oudon dans la Loire-Atlantique.
Une île sur la Loire dépend administrativement de la commune : l'île Moron.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Selon le classement établi par l’Insee en 1999, La Varenne est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (voir la page communes de la Loire-Atlantique), bien qu'elle soit située en Maine-et-Loire.
Toponymie et héraldique
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le mot « varenne » signifierait terre sableuse, terre d'alluvions et rappelle la présence forte de la Loire, de ses bras (boires d'Anjou et de Chapoin, boire Saint-Nicolas) et de la rivière frontalière voisine de la Divatte.
La localité est attestée sous sa forme latine Varennam dès 1123 [2].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Vin et Loire me font gloire De gueules à la fasce ondée haussée d'argent, à la grappe de raisin d'or. | |
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Détails | Commune viticole sur la rive gauche de la Loire. Du temps de la marine à voile, au lieu-dit la Queue de la Luce, barriques et sabots embarquaient dans les toues et les gabares. Archives communales |
Georges Aubert, maire de la commune de 1959 à 1964, entrepris des recherches auprès des archives départementales afin de savoir si sa commune n'a jamais possédé d'armoiries. Après discussion avec monsieur le conservateur, puis délibération du conseil municipal approuvée par M. le préfet, le projet fut adopté en 1963[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Historiquement, La Varenne fait partie des Marches de Bretagne-Anjou (qui s'étendent de la région de Champtoceaux à Montfaucon), dans les Mauges.
Au Xe siècle, Foulque Nerra conquiert de nouveaux territoires et étend l'Anjou vers l'ouest jusqu'à la rivière Divatte et le sud en conquérant les Mauges.
Sur le plan territorial, juridique et politique, La Varenne dépendra des duché et comté d'Anjou.
Sur le plan religieux, la paroisse de La Varenne restera tout comme Champtoceaux, La Boissière-du-Doré, Landemont, Liré, Montfaucon et quelques autres villages angevins, dépendant du diocèse de Nantes jusqu'à la Révolution française. En 1790, toutes ces communes, sauf La Boissière-du-Doré, rejoindront le diocèse d'Angers et le tout nouveau département de Maine-et-Loire.
Pendant les Guerres de Vendée, le 27 ventôse An II (lundi ), la 9e Colonne Infernale, commandée par le général de brigade Étienne Cordellier, traverse la commune de Champtoceaux (49) pour se rendre à La Chapelle-Basse-Mer (44). Ce jour-là, 38 personnes seront déclarées décédées sur les registres de La Varenne (36 hommes et 2 femmes). Le plus jeune avait 19 ans, le plus âgé 91 ans.
Le 19 juin 1940, les forces allemandes qui depuis le matin, envahissent le Maine-et-Loire, bombardent les troupes françaises en débâcle et font trois morts parmi les soldats traversant le territoire de La Varenne[4].
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité au sein d'une commune nouvelle se dessine. L'ensemble des conseils municipaux se sont prononcés favorablement au projet de cette nouvelle entité entre le 1er et le [5], laquelle fut baptisée Orée d'Anjou[6].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Administration actuelle
[modifier | modifier le code]Depuis le , La Varenne constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
[modifier | modifier le code]Ancienne situation administrative
[modifier | modifier le code]La commune était membre en 2015 de la communauté de communes du canton de Champtoceaux[11], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La création de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou entraîne sa suppression à la date du , avec transfert de ses compétences à la commune nouvelle[1]
Jusqu'en 2014, Saint-Sauveur-de-Landemont fait partie du canton de Champtoceaux et de l'arrondissement de Cholet[12]. Le canton compte alors les neuf mêmes communes que celles intégrées dans l'intercommunalité. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . Le canton de Champtoceaux disparait et la commune est rattachée au canton de La Pommeraye, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[13].
Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 736 habitants, en évolution de +3,58 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,5 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 51,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 25 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 14,7 %) ;
- 48,5 % de femmes (0 à 14 ans = 22,6 %, 15 à 29 ans = 16 %, 30 à 44 ans = 23,6 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 18,4 %).
Vie locale
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Sur 123 établissements présents dans la commune à la fin de 2010, 25 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 20 % du secteur de la construction, 41 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[20].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre, du XXe siècle ;
- Château de La Varenne, du XIXe siècle, inscrit aux Monuments historiques[21] ;
- Chapelle de la Bridonnière (ou de l'Île Bridon) (1916).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Préfecture de Maine-et-Loire, Recueil spécial des actes administratifs no 89 - 25 novembre 2015. Pages 15-16-17, arrêté no DRCL/BCL/2015-79 du 23 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou.
- Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t. LXI, 1984, p. 33.
- Archives communales.
- Étude du Souvenir Français (Benoît Roux, docteur en histoire contemporaine) réalisée à partir de la base de données soldats tués : Roger Alexandre Girard (24/07/1919 à Paris), Gaston Henri Loiselier (21/02/1917 à Paris, Eugène Rouzeau (18/06/1912 à Chantonnay, Vendée)
- « Champtoceaux. Une cinquième commune nouvelle dans les Mauges », sur Ouest-France, .
- « Champtoceaux. La commune nouvelle s'appellera Orée-d’Anjou », sur Ouest-France, (consulté le ).
- « L'équipe municipale », sur Mairie d'Orée d'Anjou, (consulté le ).
- « L'équipe municipale », sur Mairie d'Orée d'Anjou, (consulté le ).
- « Orée-d'Anjou. Premier conseil municipal d’André Martin », sur Ouest-France, Ouest-France, (consulté le ).
- Préfecture de Maine-et-Loire, Liste des maires élus en 2014, document du 11 avril 2014.
- Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Champtoceaux (244900783, consulté le 3 octobre 2013.
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saint-Christophe-la-Couperie, consultée le 22 février 2015.
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population à La Varenne en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire de La Varenne (49), consultées le 16 juin 2013.
- « Château », notice no PA00109452, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.