Ladaux — Wikipédia
Ladaux | |||||
La mairie (avr. 2013). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers | ||||
Maire Mandat | Christophe Serena 2020-2026 | ||||
Code postal | 33760 | ||||
Code commune | 33215 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ladauciens | ||||
Population municipale | 189 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 42′ 06″ nord, 0° 14′ 36″ ouest | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 87 m | ||||
Superficie | 4,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Gironde Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
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Ladaux est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Ladauciens[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Cette commune rurale de l'Entre-deux-Mers se trouve à 38 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 20 km au nord de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 5 km au sud-sud-est de Targon, ancien chef-lieu de canton[2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Montignac, Escoussans, Soulignac, Targon et Porte-de-Benauge.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ladaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (78,4 %), prairies (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), forêts (2 %), zones urbanisées (0,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La principale voie de communication routière est la route départementale D119 qui traverse le village et mène vers l'ouest à la route départementale D11 (Targon au nord et Cadillac-sur-Garonne au sud-ouest) qui traverse l'ouest du territoire communal puis à Soulignac et vers l'ouest à Cantois.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2 de Podensac qui se situe à 17 km vers le sud-ouest.
L'accès no 1 de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 34 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 25 km vers le nord.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 14 km par la route vers le sud-ouest, de Cérons sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 20 km par la route vers le sud.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Ladaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[17],[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 90 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 90 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]La grotte de Haurets est un site du Châtelperronien[20],[21],[22],[23],[24],[25]. Le niveau châtelperronien est marqué par une association lithique faite de formes moustériennes, de pointes du type de Châtelperron, de « lames à gorges » et de grattoirs du « type de Tarté ». Cette association a également été rencontrée à Châtelperron, Germolles, la Roche-au-Loup, la Ferrassie. Gargas[26],[27]. Selon Breuil (1911[28]), la zone du porche a livré des pointes à dos de type Châtelperron associées à des racloirs et à un fragment de lame étranglée[29].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Ladaux forme la commune de Ladaux[30].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2021, la commune comptait 189 habitants[Note 1], en évolution de −3,08 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Martin, construite au XIIIe siècle et fortifiée et surélevée au XVIe siècle, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1925[35].
- Fontaine dédiée à saint Clair face à la mairie. Dans le village, une légende raconte que l'eau de la fontaine aurait le pouvoir de rendre la vue.
- Château d'Hories (ou Orries) du XVIIe siècle[36].. Propriété appartenant jusqu'à la Révolution à la famille de Baritault du Carpia, puis vendue comme bien national. Rachetée en 2013 par la famille de Baritault du Carpia.
- Vue ouest de l'église Saint-Martin (déc. 2012)
- Vue latérale nord de l'église (avr. 2013)
- Le chevet (déc. 2012)
- La nef (avr. 2013)
- Fontaine Saint-Clair face à la mairie (avr. 2013)
- Le monument aux morts sur une place près de l'église (avr. 2013)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Armand Caduc (1818-1902), avocat et homme politique, député puis sénateur de la Gironde.
- Laurence Postigo, professeure de luth au département musique ancienne du conservatoire à rayonnement régional Jacques Thibaud de Bordeaux, et ses nombreux chats.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ladaux sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 2 avril 2013.
- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 30,6 km pour Bordeaux, 16,6 km pour Langon et 4,2 km pour Targon. Données fournies par lion1906.com, consulté le 19 mai 2013.
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Ladaux et Saint-Sulpice-de-Pommiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Sulpice De Pommiers » (commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Sulpice De Pommiers » (commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Ladaux ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Ladaux », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Ladaux », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- [Lenoir 2000] Michel Lenoir, « La Préhistoire ancienne en Gironde : apport des recherches récentes », Gallia Préhistoire, no 42, , p. 57-84 (lire en ligne [sur persee]), p. 59.
- [Labrie 1905] Abbé J. Labrie, « La caverne préhistorique de Haurets à Ladaux (Gironde) », Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 60, no impr. Y. Cadoret (Bordeaux, 1906), . Cité dans Lenoir 2000, p. 45.
- [Labrie 1923] Abbé J. Labrie, « Les cavernes et abris préhistoriques de l'Entre-Deux-Mers (Gironde) », Association française pour l'avancement des sciences « 47e session, Bordeaux », , p. 657-663 (lire en ligne [PDF] sur u-bordeaux-montaigne.fr, consulté en ). Cité dans Lenoir 2000, p. 45.
- [Malvesin-Fabre 1946] G. Malvesin-Fabre, « Sur l'âge de la grotte de Haurets », Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 93, , p. 188-192 (lire en ligne [PDF] sur wikimedia, consulté en ).
- [Lenoir 1983] Le Paléolithique des basses vallées de la Dordogne et de la Garonne (thèse de doctorat d'État en Sciences, 2 vol.), univ. de Bordeaux I, , 702 p.. Cité dans Lenoir 2000, p. 45.
- [Lenoir 1986] « La Préhistoire de Ladaux », dans À la découverte de l'Entre-Deux-Mers, Ladaux, , p. 15-20. Cité dans Lenoir 2000, p. 45.
- [Peyrony 1922] Denis Peyrony, « Nouvelles observations sur le Moustérien final et l'Aurignacien inférieur », Compte-rendu de l'Association Française pour l'Avancement des Sciences, . Cité dans Pesesse 2018, paragr. 15.
- [Pesesse 2018] Damien Pesesse, « Le Périgordien, quelle erreur ! », Paléo, no 29, , p. 179-199 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ), paragr. 15.
- [Breuil 1911] Henri Breuil, « Études de morphologie paléolithique. L'industrie de la grotte de Châtelperron (Allier) et d'autres gisements similaires », Revue anthropologique, no 1, , p. 29-40 (1re partie) et 67-76 (suite) (présentation en ligne, lire en ligne [sur gallica]). Introduction de l'article en deux parties : p. 29 ; Haurets : p. 70-72.
- [Lenoir 2000] Michel Lenoir, « La Préhistoire ancienne en Gironde : apport des recherches récentes », Gallia Préhistoire, no 42, , p. 57-84 (lire en ligne [sur persee]), p. 63.
- « Historique des communes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur gael.gironde.fr, GAEL (Gironde Archives en ligne) (consulté le ), p. 27.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Inscription MH de l'église Saint-Martin », notice no PA00083577, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Lieu-dit Hories