Lam Lay Yong — Wikipédia

Lam Lay Yong (chinois simplifié : 蓝丽蓉 ; pinyin : Lán Lìróng), née Oon Lay Yong le , est une mathématicienne et historienne des mathématiques singapourienne, spécialiste de l'histoire des mathématiques chinoises. Elle a été professeure au département de mathématiques de l'Université nationale de Singapour de 1988 à 1996.

Elle est la petite-fille de Tan Kah Kee et la nièce de Lee Kong Chian (en)[1].

Diplômée de l'Université nationale de Singapour (NUS) en 1957, elle a poursuivi des études supérieures à l'université de Cambridge avant d'obtenir son doctorat à la NUS en 1966. Elle est ensuite devenue maîtresse de conférences à cette même université, puis promue professeure titulaire en 1988. Elle y a enseigné durant 35 ans, avant de prendre sa retraite en 1996[2].

De 1974 à 1990, Lam Lay Yong a été rédactrice en chef adjointe de la revue Historia Mathematica. Elle est aussi membre de l'Académie internationale d'histoire des sciences[3].

Distinctions

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Lam Lay Yong recevant le prix Kenneth O. May des mains de Joseph Dauben, en 2002 (IHCM)

En 2002, Lam Lay Yong a reçu le Prix Kenneth-O.-May pour sa contribution à l'histoire des mathématiques[3]. Elle est à la fois la première personne asiatique et la première femme à avoir remporté ce prix, qui est une distinction importante dans le domaine de l'histoire des mathématiques. Dans son discours de réception, elle a donné une conférence intitulée Ancient Chinese Mathematics and its influence on World Mathematics.

Lam Lay Yong a également remporté en 2005 l'Outstanding Science Alumni Award de la NUS[4].

En 2014, elle est entrée au Singapore Women's Hall of Fame (en)[2].

Publications

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  • (en) Lam Lay Yong, « On the Chinese Origin of the Galley Method of Arithmetical Division », The British Journal for the History of Science, vol. 3,‎ , p. 66–69.
  • (en) Lam Lay Yong, A Critical Study of the Yang Hui suan fa, NUS Press, .
  • (en) Lam Lay Yong, « A Chinese Genesis: Rewriting the history of our numeral system », Archive for History of Exact Science, vol. 38,‎ , p. 101–108.
  • (en) Lam Lay Yong et Shen Kangshen (沈康身), « Methods of solving linear equations in traditional China », Historia Mathematica, vol. 16, no 2,‎ , p. 107–122.
  • (en) Lam Lay Yong, « Jiu Zhang Suanshu (Nine Chapters on the Mathematical Art): An Overview », Archive for History of Exact Science, vol. 47,‎ , p. 1-51.
  • (en) Lam Lay Yong, « The Development of Hindu-Arabic and Traditional Chinese Arithmetic », Chinese Science, vol. 13,‎ , p. 35–54 (lire en ligne).
  • (en) Lam Lay Yong, « Zhang Qiujian Suanjing (The Mathematical Classic of Zhang Qiujian): An Overview », Archive for History of Exact Science, vol. 50,‎ , p. 201-240.
  • (en) Lam Lay Yong et Ang Tian Se, Fleeting Footsteps: Tracing the Conception of Arithmetic and Algebra in Ancient China, Singapore, World Scientific, .
  • (en) Oon Lay Yong, « Arithmetic in Ancient China », sur Lam Pin Foo, .

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lam Lay Yong » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Peng Yoke Ho, Reminiscence of a Roving Scholar: Science, Humanities and Joseph Needham, World Scientific Publishing Company, , p. 63.
  2. a et b (en) « Lam Lay Yong, Award-winning authority on the history of Chinese mathematics », sur Singapore Women's Hall of Fame (consulté le ).
  3. a et b (en) « The Awarding of the Kenneth O. May Prize for the Fourth Time », sur International Commission on the History of Mathematics, (consulté le ).
  4. (en) « Outstanding Science Alumni Award », sur National University of Singapour (consulté le ).

Liens externes

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