Lavillatte — Wikipédia

Lavillatte
Lavillatte
Lavillatte.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes de la Montagne d'Ardèche
Maire
Mandat
Marylaine Mercier
2020-2026
Code postal 07660
Code commune 07137
Démographie
Population
municipale
42 hab. (2021 en évolution de −47,5 % par rapport à 2015)
Densité 2,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 42″ nord, 3° 57′ 12″ est
Altitude Min. 1 060 m
Max. 1 405 m
Superficie 18,6 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute-Ardèche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Lavillatte
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Lavillatte
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Lavillatte

Lavillatte est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Viallattins et les Viallattines.

Géographie

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Situation et description

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Lavillatte est située à 15 kilomètres de Langogne, 40 kilomètres du Puy-en-Velay et à 50 kilomètres d'Aubenas. La commune est comprise dans le canton de Coucouron, dans l'arrondissement de Largentière et dans le département de l'Ardèche. La municipalité possède 1 860 hectares dont 660 hectares de forêt.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 193 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Issanlas_sapc », sur la commune d'Issanlas à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 7,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 017,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Hydrographie

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Le territoire communal est traversé par L'Espézonnette, un affluent droit de l'Allier, c'est-à-dire un sous-affluent de la Loire, positionnant la commune dans le bassin de la Loire.

Voies de communication

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Le territoire communal est traversée par la RN 102 qui relie Lempdes-sur-Allagnon par Le Puy-en-Velay à Montélimar.

Au , Lavillatte est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,6 %), prairies (13,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Les Hospitaliers

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Lavillatte était le siège d’une commanderie hospitalière, la commanderie de Devesset, appartenant aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. C’était une propriété des Chartreux, cédée aux Hospitaliers en 1231. Lavillatte formait alors avec les maisons de Devesset, Saint-Jean-de-Trignan, Pailhès, Grozon et Saint-Georges d’Annonay un « magistère » dont le siège était à Devesset et qui dépendait du grand prieuré d’Auvergne. En 1315, le commandeur était Aymon de Montlaur puis vers la fin du XIVe siècle, on trouve Pierre du Teil et en 1429 il y avait le « vénérable homme Giraud Spinadelli », commandeur de « la Villatte »[12]. Lavillatte fut rattachée au grand prieuré de Saint-Gilles, probablement lors de la réorganisation qui a suivi la dévolution aux Hospitaliers des biens des Templiers, au début du XIVe siècle. En effet, on constate au XVe siècle que Lavillatte était encore une commanderie indépendante qui possédait des biens au sud d'Aubenas[13] puis au XVIIIe siècle, le compte rendu d’une visite canonique confirme ce rattachement[14], Lavillatte dépendant alors de la commanderie de Palhers en Gévaudan qui était elle-même un des membres du Grand Prieuré de Saint-Gilles[15].

Les Antonins

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D'après Albin Mazon (alias Docteur Francus), il y avait aussi à Lavilatte une commanderie des Antonins dépendant de la commanderie des Antonins d'Aubenas. Cette commanderie est aussi appelée "commanderie de Pradelles" .

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1989 mars 1995 Régis Teyssier DVD Retraité
Conseiller général
juin 1995 mars 2014 Jérôme Gros DVD puis DVG Fonctionnaire territorial
Conseiller général
mars 2014 mai 2020 Joël Enjolras DVD Agriculteur
mai 2020 En cours
(au 6 décembre 2020)
Marylaine Mercier   Enseignante

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 42 habitants[Note 1], en évolution de −47,5 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200214266389432403360318344
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
355313347328390398437420401
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
360346314273272227246181167
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1441341031019887797782
2018 2021 - - - - - - -
4542-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas / Aubenas.

En , EDF inaugure le parc éolien de la montagne ardéchoise, le plus puissant de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, situé sur six communes du département de l’Ardèche (Saint-Étienne-de-Lugdarès, Lespéron, Lavillatte, Issanlas, Le Plagnal et Laveyrune). L’installation comprend 29 turbines pour une puissance installée de 73,5 MW[20]. EDF ouvre également dans la région une agence de développement de projets d’énergies renouvelables[21].

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Lavillatte possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Lavillatte et Issanlas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Issanlas_sapc », sur la commune d'Issanlas - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Issanlas_sapc », sur la commune d'Issanlas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Francus, « N otes sur la commanderie des Antonins à Aubenas », Bulletin d'histoire ecclésiastique et d'archéologie des diocèses de Valence, Gap, Grenoble et Viviers,‎ , p. 150, lire en ligne sur Gallica
    On trouve en général la commanderie ou le membre de « la Villatte » dans les archives départementales mais aussi « la Vilatte ». Pierre du Teil (du Theil et à tort du Tilleuil), surtout connu comme grand commandeur puis prieur de Toulouse (1412) fut auparavant commandeur de Saint-Nazaire-d'Aude, de Lavillatte (la Vilatte) et pour finir de Jalès fin XIVe siècle / début XVe siècle, cf. Delaville le Roulx, Les Hospitaliers à Rhodes, 1310-1421, 1974, p. 314-15, 321
  13. Francus 1886, p. 145
    La vigne de « Chadarons », l'ancien Chadorent (carte de l'état-major) entre Montargues et La Paillouse en direction de Saint-Étienne-de-Fontbellon.
  14. « Visite canonique de La Villate, église, château, forêt, 9 septembre 1763 », Revue du Vivarais, t. 81, no 2,‎ , p. 78-84 (présentation en ligne)
  15. Dans certains ouvrages, il y a manifestement confusion entre Pailhès en Vivarais (commune de Lachapelle-sous-Chanéac) et Palhers en Gévaudan près de Marvejols
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Ardèche : la montagne ardéchoise inaugure le plus puissant parc éolien d'Auvergne-Rhône-Alpes - France 3 Auvergne-Rhône-Alpes », France 3 Auvergne-Rhône-Alpes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « EDF Energies Nouvelles renforce ses positions dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes », sur EDF Énergies Nouvelles, (consulté le ).