Le Châtelet-sur-Sormonne — Wikipédia

Le Châtelet-sur-Sormonne
Le Châtelet-sur-Sormonne
Mairie.
Blason de Le Châtelet-sur-Sormonne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Charleville-Mézières
Intercommunalité Communauté de communes Vallées et Plateau d'Ardenne
Maire
Mandat
Marie-Christine Tessari
2020-2026
Code postal 08150
Code commune 08110
Démographie
Gentilé Espagnols
Population
municipale
170 hab. (2021 en évolution de +6,25 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 49′ 41″ nord, 4° 31′ 18″ est
Superficie 9,85 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Charleville-Mézières
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rocroi
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Châtelet-sur-Sormonne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Châtelet-sur-Sormonne
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
Voir sur la carte topographique des Ardennes
Le Châtelet-sur-Sormonne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Le Châtelet-sur-Sormonne

Le Châtelet-sur-Sormonne est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sormonne et le ruisseau la Rimogneuse[1],[Carte 1].

La Sormonne, d'une longueur de 56 km, prend sa source dans la commune de Taillette et se jette dans la Meuse à Warcq, après avoir traversé 23 communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique du Châtelet-sur-Sormonne.

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de la Passée (2,8 ha) et l'étang de la Roche, d'une superficie totale de 5,7 ha (2,9 ha sur la commune)[Carte 1],[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 963 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rocroi », sur la commune de Rocroi à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 210,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14,7 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Le Châtelet-sur-Sormonne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), prairies (32,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), terres arables (3,5 %), zones urbanisées (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le Châtel est un toponyme dérivant du latin castella (pluriel de castellum) désignant un château.

La Sormonne, d'une longueur de 56 km, prend sa source dans la commune de Taillette et se jette dans la Meuse à Warcq, après avoir traversé la commune[2].

La commune a subi les invasions des Espagnols, d'où le nom des habitants, toujours appelés « les Espagnols ».

Au XVIIe siècle, la famille d'Arras d'Haudrecy entre en possession de la seigneurie du Châtelet précédemment possession de la famille de Népoux. Le Robert d'Arras seigneur d'Haudrecy épouse Françoise de Népoux, fille de Jean de Népoux, écuyer, seigneur de la Faye, Châtelet, Rimogne et Rocroi. C'est cette dernière qui fait rentrer la seigneurie du Châtelet dans la famille d'Arras d'Haudrecy.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1876 après 1877 Guérin[16]    
avant 1981 ? Maurice Aubart DVG  
mars 2001 mars 2008 Roland Dunème    
mars 2008 En cours
(au 25 mai 2020)
Marie-Christine Tessari
Réélue pour la mandat 2020-2026[17],[18]
  Ancienne employée
Les données manquantes sont à compléter.

Le Châtelet-sur-Sormonne a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [19].

Foyer du Châtelet-sur-Sormonne

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 170 habitants[Note 3], en évolution de +6,25 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
322374372381422430473505503
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
510472433409408356350318257
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
233252237220215202190177187
1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
148163200195170167169160168
2021 - - - - - - - -
170--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes de Le Châtelet-sur-Sormonne

Les armes de Le Châtelet-sur-Sormonne se blasonnent ainsi :

Parti : au 1er d’azur à la tour droite crénelée de cinq pièces d’argent, ouverte et ajourée du champ, maçonnée de sable, soutenue d’une jumelle ondée aussi d’argent, au 2e de gueules à l’aigle au vol abaissé d’argent[24].

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
La tour Daudece

Sans date d'origine, cette tour restaurée aujourd'hui est très ancienne. Plusieurs pièces de monnaie romaines ont été retrouvées à son pied en 1792 dans les démolitions partielles de cette tour. Cela devrait donc remonter à l'époque de la domination romaine dans les Gaules. Elle a dû faire partie d'un poste militaire romain établi pour la protection de la province. Cette tour surplombe la rivière la Sormonne.

Le château du Châtelet Haut

Partiellement détruit, ce château dont la date d'origine est inconnue, surplombe la vallée du Châtelet-Bas.

L'usine de la Roche

Il s'agit d'une usine hydraulique toujours en fonctionnement. Elle est entourée de chutes d'eau et de bois, ce qui fait tout son charme. À noter que l'endroit est très prisé des amoureux de la nature dès l'arrivée du printemps grâce, entre autres, aux jonquilles.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique du Châtelet-sur-Sormonne » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Fiche communale du Châtelet-sur-Sormonne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. a et b Sandre, « la Sormonne »
  3. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Le Châtelet-sur-Sormonne et Rocroi », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Rocroi », sur la commune de Rocroi - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Rocroi », sur la commune de Rocroi - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charleville-Mézières », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1877, p238.
  17. https://reader.cafeyn.co/fr/1926593/21599230
  18. Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
  19. Création du PNR des Ardennes
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Banque du Blason »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Liens externes

[modifier | modifier le code]