Le Châtelet-sur-Sormonne — Wikipédia
Le Châtelet-sur-Sormonne | |
Mairie. | |
Blason | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallées et Plateau d'Ardenne |
Maire Mandat | Marie-Christine Tessari 2020-2026 |
Code postal | 08150 |
Code commune | 08110 |
Démographie | |
Gentilé | Espagnols |
Population municipale | 170 hab. (2021 ) |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 49′ 41″ nord, 4° 31′ 18″ est |
Superficie | 9,85 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rocroi |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Le Châtelet-sur-Sormonne est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sormonne et le ruisseau la Rimogneuse[1],[Carte 1].
La Sormonne, d'une longueur de 56 km, prend sa source dans la commune de Taillette et se jette dans la Meuse à Warcq, après avoir traversé 23 communes[2].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de la Passée (2,8 ha) et l'étang de la Roche, d'une superficie totale de 5,7 ha (2,9 ha sur la commune)[Carte 1],[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 963 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rocroi », sur la commune de Rocroi à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 210,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,7 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Châtelet-sur-Sormonne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), prairies (32,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), terres arables (3,5 %), zones urbanisées (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le Châtel est un toponyme dérivant du latin castella (pluriel de castellum) désignant un château.
La Sormonne, d'une longueur de 56 km, prend sa source dans la commune de Taillette et se jette dans la Meuse à Warcq, après avoir traversé la commune[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]La commune a subi les invasions des Espagnols, d'où le nom des habitants, toujours appelés « les Espagnols ».
Au XVIIe siècle, la famille d'Arras d'Haudrecy entre en possession de la seigneurie du Châtelet précédemment possession de la famille de Népoux. Le Robert d'Arras seigneur d'Haudrecy épouse Françoise de Népoux, fille de Jean de Népoux, écuyer, seigneur de la Faye, Châtelet, Rimogne et Rocroi. C'est cette dernière qui fait rentrer la seigneurie du Châtelet dans la famille d'Arras d'Haudrecy.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le Châtelet-sur-Sormonne a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [19].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 170 habitants[Note 3], en évolution de +6,25 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Le Châtelet-sur-Sormonne se blasonnent ainsi : Parti : au 1er d’azur à la tour droite crénelée de cinq pièces d’argent, ouverte et ajourée du champ, maçonnée de sable, soutenue d’une jumelle ondée aussi d’argent, au 2e de gueules à l’aigle au vol abaissé d’argent[24]. |
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La tour Daudece
Sans date d'origine, cette tour restaurée aujourd'hui est très ancienne. Plusieurs pièces de monnaie romaines ont été retrouvées à son pied en 1792 dans les démolitions partielles de cette tour. Cela devrait donc remonter à l'époque de la domination romaine dans les Gaules. Elle a dû faire partie d'un poste militaire romain établi pour la protection de la province. Cette tour surplombe la rivière la Sormonne.
- Le château du Châtelet Haut
Partiellement détruit, ce château dont la date d'origine est inconnue, surplombe la vallée du Châtelet-Bas.
- L'usine de la Roche
Il s'agit d'une usine hydraulique toujours en fonctionnement. Elle est entourée de chutes d'eau et de bois, ce qui fait tout son charme. À noter que l'endroit est très prisé des amoureux de la nature dès l'arrivée du printemps grâce, entre autres, aux jonquilles.
- L'église Saint-Jean-Baptiste du Châtelet-sur-Sormonne
- Entrée du village.
- L'église.
- Monument aux morts.
- Ancienne mairie-écoles.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique du Châtelet-sur-Sormonne » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale du Châtelet-sur-Sormonne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Sormonne »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Châtelet-sur-Sormonne et Rocroi », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rocroi », sur la commune de Rocroi - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rocroi », sur la commune de Rocroi - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charleville-Mézières », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1877, p238.
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926593/21599230
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
- Création du PNR des Ardennes
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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