Le Dernier Samouraï — Wikipédia

Le Dernier Samouraï
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Logo original du film
Titre original The Last Samurai
Réalisation Edward Zwick
Scénario Marshall Herskovitz
John Logan
Edward Zwick
Musique Hans Zimmer
Acteurs principaux
Sociétés de production The Bedford Falls Company
Cruise/Wagner Productions
Radar Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Japon Japon
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Genre Drame historique
Durée 154 minutes
Sortie 2003

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Dernier Samouraï (The Last Samurai) est un film néo-zélando-nippo-américain réalisé par Edward Zwick, sorti en 2003. Il s'agit d'une adaptation libre des événements de la rébellion de Satsuma de 1877. Le personnage principal est par ailleurs inspiré en partie de Jules Brunet, un officier français qui démissionna de l'armée française par fidélité envers le dernier shogun Tokugawa Yoshinobu qui avait précédemment passé un traité d'amitié avec Napoléon III.

En 1876, le capitaine du 7e régiment de cavalerie Nathan Algren, vétéran des guerres indiennes et traumatisé par la bataille de la Washita, est engagé par Monsieur Omura. Cet homme politique est le conseiller de l'empereur Meiji, et par ailleurs riche industriel des chemins de fer. Celui-ci souhaite se débarrasser du légendaire samouraï Katsumoto — ancien général de l'armée nippone, ainsi que conseiller et mentor de l'Empereur, qui est hostile à l'occidentalisation du Japon — et engage Algren pour qu'il entraîne la nouvelle armée japonaise, basée sur la conscription.

Après que Katsumoto a attaqué un chemin de fer appartenant à Omura, ce dernier ordonne que l'armée soit déployée contre les samouraïs dans une forêt dans le Yoshino. Mais les conscrits japonais ne sont pas du tout prêts, ni entrainés, à affronter les samouraïs, qui enfoncent leurs lignes et les massacrent. Algren est capturé et emmené dans le village du fils de Katsumoto, Nobutada, loin dans les montagnes. Au contact quotidien avec des samouraïs, Algren est séduit par leur état d'esprit et leurs valeurs, qu'essaye de préserver Katsumoto. C'est aux côtés des samouraïs qu'il prend part à la fin de l'ancien ordre, guidé par son sens de l'honneur.

Katsumoto revient à Tokyo, la capitale impériale, à l'invitation de l'Empereur Meiji. De nouvelles lois vont à l'encontre de l'ordre des samouraïs. Katsumoto plaide leur cause auprès de l'empereur, mais il est rejeté et assigné à son domicile de Tokyo. Durant la nuit, les hommes d'Omura tentent de le pousser au suicide, mais Algren et les autres samouraïs viennent le libérer. Cependant, Nobutada est mortellement blessé, et il se sacrifie pour couvrir la fuite de son père. Katsumoto retourne dans les montagnes avec Algren, et bientôt l'armée impériale, pleinement préparée et entraînée, vient livrer combat.

Au cours de l'unique bataille, où le nombre et la supériorité de l'équipement sont du côté de l'armée gouvernementale, les rebelles infligent de lourdes pertes à l'armée, mais ne peuvent remporter la victoire. Katsumoto, gravement blessé par les tirs d'une mitrailleuse Gatling, demande à Algren de l'aider à pratiquer le seppuku.

Algren survit, et remet le sabre de Katsumoto à l'empereur, qui trouve alors le courage de désavouer Omura ainsi que l'ambassadeur Swanbeck des États-Unis.

Fiche technique

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Distribution

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Sources et légende : Version française (VF) sur AlloDoublage[2]
le temple Engyō-ji au Japon, inséré dans le film.

Le tournage a lieu, entre le et le , en Nouvelle-Zélande, avec une distribution japonaise et une équipe américaine, en raison des immenses forêts, la vallée d'Uruti pour les scènes de bataille et du mont Taranaki/Egmont, dans le Sud-Ouest de l'île du Nord, au cœur du parc national d'Egmont, pour servir de décors au mont Fuji, dont les vues ont été rajoutées grâce aux images de synthèse, donnant l'illusion de voir la montagne depuis Yokohama[3].

Il a également lieu au Japon, précisément Kyoto pour le château de Nijō et Himeji pour le temple Engyō-ji dans la préfecture de Hyōgo, ainsi qu'en Californie, pour les studios de la Warner à Burbank[3].

Toutes les musiques ont été composées par Hans Zimmer, et jouées par l'orchestre symphonique d'Hollywood, conduit par Blake Neely[4].

  1. A Way of Life (8:03)
  2. Spectres in the Fog (4:07)
  3. Taken (3:36)
  4. A Hard Teacher (5:44)
  5. To Know My Enemy (4:49)
  6. Idyll's End (6:41)
  7. Safe Passage (4:57)
  8. Ronin (1:53)
  9. Red Warrior (3:56)
  10. The Way of the Sword (7:59)
  11. A Small Measure of Peace (7:59)

Erreurs historiques

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Selon la professeure d'histoire Cathy Schultz, « de nombreux samouraïs ont combattu la modernisation de Meiji non pas pour des raisons altruistes mais parce qu'elle remettait en cause leur statut de caste guerrière privilégiée. Les réformateurs de Meiji ont proposé l'idée radicale selon laquelle tous les hommes sont fondamentalement égaux... Le film passe également à côté de la réalité historique selon laquelle de nombreux conseillers politiques de Meiji étaient d'anciens samouraïs, qui avaient volontairement renoncé à leurs privilèges traditionnels pour suivre une voie qu'ils pensaient renforcer le Japon »[5].

Le Dernier Samouraï
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 55/100[6]
Rotten Tomatoes 66 %[7]
Allociné 2,8/5 étoiles[8]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Le film recueille 66 % de critiques positives, avec un score moyen de 6,410 et sur la base de 221 critiques collectées, sur le site internet Rotten Tomatoes[7]. Il obtient un score de 55100 sur la base de 43 critiques, sur Metacritic[6].

En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,85 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 19 titres de presse[8].

Le film a été un succès commercial, rapportant 456 758 981 de dollars au box-office mondial (dont 111 127 263 de dollars aux États-Unis), ce qui le classe au sixième rang du box-office mondial des films sortis en 2003[9]. Il a attiré dans les salles de cinéma 2 181 681 spectateurs en France, 577 933 en Belgique, 516 394 au Québec et 327 629 en Suisse[10].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
111 127 263 $ - -
Drapeau de la France France 2 181 681 entrées - -

Monde Total mondial 456 758 981 $ - -

Distinctions

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Récompenses

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  • Satellite Awards 2003 :
    • meilleure photographie
    • meilleurs costumes
    • meilleur montage
    • meilleure musique

Nominations

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Notes et références

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  1. « Jules Brunet, le vrai-faux dernier samouraï », sur Le Figaro, (consulté le ).
  2. « Fiche du doublage français du film » sur AlloDoublage, consulté le 26 novembre 2014
  3. a et b « Le Dernier Samouraï » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database (consulté le 30 décembre 2021).
  4. (en) « The Last Samurai – Original Motion Picture Soundtrack », sur allmusic.com (consulté le ).
  5. Cathy Schultz, « The Last Samurai offers a Japanese History Lesson » [archive du ], sur History in the Movies, (consulté le )
  6. a et b (en) « The Last Samurai », sur Metacritic (consulté le ).
  7. a et b (en) « The Last Samurai », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  8. a et b « Le Dernier Samouraï - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
  9. (en) « The Last Samurai », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  10. « Le Dernier Samouraï », sur Lumière (consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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