Le Torp-Mesnil — Wikipédia

Le Torp-Mesnil
Le Torp-Mesnil
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Communauté de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville
Maire
Mandat
Philippe Cordier
2020-2026
Code postal 76560
Code commune 76699
Démographie
Gentilé Torpois, Torpoises
Population
municipale
456 hab. (2021 en évolution de +12,32 % par rapport à 2015)
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 43′ 08″ nord, 0° 53′ 55″ est
Altitude Min. 115 m
Max. 160 m
Superficie 5,47 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Yvetot
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.letorpmesnil.free.fr

Le Torp-Mesnil est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

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Les communes limitrophes sont Val-de-Saâne, Boudeville, Lindebeuf, Saâne-Saint-Just et Saint-Laurent-en-Caux.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ectot-lès-Baons à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Le Torp-Mesnil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), forêts (0,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le village est le résultat de la réunion en 1826 de la commune du Torp avec la commune du Mesnil-Rury[13].

Le nom du Torp est attesté sous les formes [Ecclesia de] Torp entre 1100 et 1110; [de] Torpi en 1142; Torpes [dimidium feodum de Britolio] vers 1210; [Ecclesia de] Torp vers 1240; [In decimis deu] Torp en 1218; [Parrochia Beate Marie de] Torpo entre 1277 et 1281; [Parrochia Notre Dame de] Torp en 1297[14] ; Le Torp en 1337 et 1431 ; Le Trop entre 1319 et 1422 ; Ecclesia de Torpo en 1467 ; Torp en Caux en 1541 ; Saint Sauveur du Torp en 1714 (Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267, 1703, 3448, 738); Le Torp en 1715[15].

Du scandinave torp « village »[13], comprendre vieux norrois þorp « hameau, village » (vieux danois þorp > danois torp; norvégien torp). Cependant, le sens de torp en Normandie semble parfois être celui du danois, norvégien et du suédois moderne, à savoir « ferme isolée » ou « groupe de fermes isolées ». Il est identique au vieil anglais þorp (> anglais thorp) qui signifie parfois également « ferme, exploitation rurale ». C'est ce que semble indiquer en tout cas, le nom du prieuré du Torps, perdu au sein de la forêt de Brotonne[16].

L'élément -Mesnil est attesté dans le composé de Maisnillo Reeri vers 1190; Mesnil Roeri fin du XIIe siècle; de Meisnillo Roheri en 1202; Mesnil Roerien 1211, Maisnil Roeril en 1213 (Archives départementales de la Seine-Maritime, 24 H.); de Mesnillo Roeri vers 1240; Mesnillum Ruri en 1337, Mesnil Reuri en 1319, 1398, 1403, 1422 (Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267, 3268), 1431, 1456 et 1457; Mesnil Rury entre 1684 et 1714 (Archives départementales de la Seine-Maritime, G 169, 8366, 738); Mesnil Reury en 1464; Mesnil Reury en 1419; Mesnil Rury 1695, 1756 et 1777 (Archives départementales de la Seine-Maritime, II B 387, 388, 349); Le Mesnil Rury en 1757 (Carte de Cassini)[15].

De mesnil « établissement rural », suivi du nom de personne de type germanique Rodericus[17].

Monument aux morts.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le village a subi 54 bombardements au cours du premier semestre 1944[18].

Par le décret du , une partie de territoire de la commune de Saâne-Saint-Just est rattachée à la commune du Torp-Mesnil[19].

Politique et administration

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Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1935   F. Lefrançois    
1957   N. Chauvin    
mars 2001 En cours
(au 10 août 2020)
Philippe Cordier   Réélu pour le mandat 2020-2026[20]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 456 habitants[Note 1], en évolution de +12,32 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
500412404386623673639632646
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
628594566520477426403401351
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
302284256219238207229228216
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
210188159223262233283291372
2017 2021 - - - - - - -
441456-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Le village a conservé son école primaire publique. Elle est associée aux écoles de Vibeuf, Boudeville et Lindebeuf au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) des mares et mesnils. Les élèves sont associés aux différentes commémorations et fêtes organisées localement.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église et la croix de cimetière.

Église Saint-Henri.

Au XIIe siècle, Guillaume Huchet donna l'église du Mesnil-Rury qui sera placée sous le patronage des prieurs de Longueville. La paroisse de Torp-Mesnil était dédiée à saint Blaise et saint Henri.

L'église du Torp est pour la première édifice dédiée à la Vierge Marie, en 1105, elle avait été donnée par Osberne de Lindebeuf à l'abbaye de Saint-Wandrille.

Le chevalier Jean de Lindebeuf était mort en allant aux croisades et que sa femme Jeanne était la dernière châtelaine du Torp car elle a apporté ses terres à son nouvel époux issu de Lindebeuf.

Concernant le calvaire se situant entre Lindebeuf et Torp-Mesnil, la première croix a été plantée ici au XVIIe siècle.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Abbé Cochet, Les Églises de l'arrondissement d'Yvetot, 1852.
  • « Le Torp-Mesnil », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Le Torp-Mesnil et Ectot-lès-Baons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 155
  14. Archives départementales de la Seine-Maritime, 16 H — Cart., f. 183 v., 182.
  15. a et b Charles de Robillard de Beaurepaire et Dom jean Laporte, Dictionnaire topographique de la Seine-Maritime, Paris, 1980-82 (Réédition), p. 917 - 648.
  16. Laurent Quevilly, Le Prieuré du Torp (lire en ligne) [1]
  17. François de Beaurepaire, op. cit., p. 110.
  18. Norbert Dufour et Christian Doré, L'Enfer des V1 en Seine-Maritime durant la Seconde Guerre mondiale, Luneray, Bertout, , 295 p. (ISBN 2-86743-179-4), p. 112.
  19. Décret no 2019-260 du 29 mars 2019 portant modification des limites territoriales de communes et de cantons du département de la Seine-Maritime.
  20. « Le Torp-Mesnil. Philippe Cordier reconduit dans ses fonctions de maire : Élu depuis 2001, Philippe Cordier a été reconduit dans ses fonctions », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.