Les Filles de Camaret — Wikipédia

Les Filles de Camaret est une chanson paillarde traditionnelle populaire en France.

Les informations qui suivent sont principalement extraites de Chansons paillardes de France et d'ailleurs[1].

On l'a parfois attribuée à Laurent Tailhade, écrivain satirique et libertaire, voire anarchiste[2], mais sa contribution aurait été limitée à l'ajout de quelques couplets.

En effet, la mélodie n'est autre que la version en mode mineur du « timbre » de nombreuses chansons ; il est repris sous le no 725 de La clé du caveau (1811). Sa structure est fort simple : il s'agit de 4 vers de 7 pieds ; les deux premiers peuvent être ou ne pas être bissés ; elle se termine par un vers de 3 syllabes répété 3 fois.

Dès 1649, on trouve dans le chansonnier de Maurepas, des chansons construites sur ce modèle connu sous le nom de Les rideaux de notre lit, de Jardinier, que vois-tu là ? ou bien encore l'air des Fraises. Dans le manuscrit de Dallichanps (1713), outre la partition musicale, figure notamment le couplet :

Mon mary s'en est allé
À Vienne en Autriche
Il me défend de baiser
Moi qui ne m'en puis passer
Je triche (ter).

Dès 1736, on trouve dans Recueil de chansons sur différents sujets un complément :

Et le mien s'en est allé
À Châlons en Champagne,
Il m'a laissé sans argent,
Mais à mon contentement
J'en gagne (ter).

Ces ajouts n'ont cessé de croître depuis.

Notes et références

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  1. Chansons paillardes, site xavier.hubaut.info.
  2. Chanson. Les dessous des Filles de Camaret, sur le site web Le Télégramme, 9 février 2009.

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