Liddes — Wikipédia
Liddes | ||||
Armoiries | ||||
Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Entremont | |||
Localité(s) | Chandonne, Dranse, Rive-Haute, Fontaine-Dessous, Fontaine-Dessus, Vichères, Fornex, Palazuit, Chez-Petit | |||
Communes limitrophes | Val de Bagnes, Bourg-Saint-Pierre, Orsières | |||
Président | Stève Lattion (PDC) | |||
NPA | 1945 | |||
No OFS | 6033 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Lidderain | |||
Population permanente | 745 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 12 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 45° 59′ 33″ nord, 7° 11′ 11″ est | |||
Altitude | 1 346 m | |||
Superficie | 60,16 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : canton du Valais | ||||
Liens | ||||
Site web | www.liddes.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Liddes est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district d'Entremont.
Géographie
[modifier | modifier le code]Liddes est jouxtée au sud par la commune de Bourg-Saint-Pierre, à l'est par Bagnes, à l'ouest et au nord par Orsières.
Le territoire de Liddes s'étend sur 60,16 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 1,6 % de sa superficie, les surfaces agricoles 27,6 %, les surfaces boisées 27,6 % et les surfaces improductives 43,3 %[3].
La commune se situe sur l'axe international du Grand-Saint-Bernard. Le village de Liddes est l'avant-dernier village du canton avant le tunnel et le col du Grand-Saint-Bernard qui conduisent en Italie (Vallée d'Aoste).
Histoire
[modifier | modifier le code]Liddes est une ancienne possession de l'évêque de Sion jusqu'en 1475, puis de la Savoie. La famille d'Allinges, dont une branche prendra le nom du lieu, possède à Liddes des droits seigneuriaux, qui passent en 1376 à Amédée VI de Savoie. La commune naît en 1228 en se séparant d'Orsières et obtient des franchises en 1308. Ses structures se modifient à la faveur des changements de régimes : République helvétique en 1798, République rhodanienne du Valais de 1802 à 1810, département français du Simplon jusqu'en 1815. En , le passage de l'armée française de réserve occasionne des frais énormes. Diminuée et appauvrie, la population émigre. Une église, dédiée à saint Etienne puis à saint Georges, relève de la mense épiscopale, avant d'être donnée par l'évêque à la communauté du Grand-Saint-Bernard dans la seconde moitié du XIIe siècle. Dès le XVe siècle, chaque hameau possède sa chapelle. Selon un parchemin de 1228, le territoire de la paroisse se confond pratiquement avec celui de la commune. Au début du XIXe siècle, presque tous les habitants (90 %), organisés en communautés d'alpage ou en consortages, vivent de l'agriculture et de l'industrie du bois. Une partie trouve à s'engager comme journaliers dans les communes viticoles de Martigny, Aigle et Bex. Les concessions, accordées depuis 1899 pour la construction d'installations hydroélectriques, alimentent la caisse communale. La station de Vichères-Bavon, qui a lancé le tourisme d'hiver, est créée sous l'impulsion d'Edmond Joris[4].
Politique
[modifier | modifier le code]Conseil municipal
[modifier | modifier le code]Le Conseil municipal (exécutif) est élu pour 4 ans au système proportionnel, il se compose de 5 membres.
Législature 2024-2028
[modifier | modifier le code]Le Conseil municipal est composé de 4 membres du Centre et d'un membre d'Entremont Autrement.[1].
Législature 2020-2024
[modifier | modifier le code]Le Conseil municipal était composé de 3 membres du Centre, d'un membre du Parti libéral-radical (PLR) et d'un membre d'Entremont Autrement.
Population et société
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Lidderains[5],[6] ou Lidderins (fém. : Lidderindzes)[7].
Ils sont surnommés li Peca-Fâva, soit les mange-fèves en patois valaisan, et les Velans, soit ceux du village, par les habitants du chef-lieu du district, Sembrancher[7].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Liddes compte 745 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 12 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a diminué de −5,2 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 32,3 %, similaire à la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 28 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[9].
La même année, la commune compte 373 hommes pour 362 femmes, soit un taux de 50,1 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,4 %)[9].
Infrastructures
[modifier | modifier le code]Liddes possède une école primaire ; pour l'école secondaire, les enfants se déplacent à Orsières.
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]Le village de Liddes est entouré de deux chapelles, l'une au nord dédiée à Saint-Laurent, et l'autre au sud dédiée à Saint-Étienne, l'église principale étant dédiée à Saint-Georges. La fête patronale est le . Les villages de Rive-Haute et de Chandonne possèdent aussi une chapelle. Depuis 1996, le village de Dranse a un oratoire.
Liddes dans la culture
[modifier | modifier le code]- 1923 : Visages d'enfants, film de Jacques Feyder.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : |
Les armoiries de Liddes datent peut-être du XVIIIe siècle (sceau anonyme)[11].
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- Albano Hugon, « Liddes » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 6 : Toffen - Zybachsplatte, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 191 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 17.11.2022)]
- Raphy Rappaz, Les sobriquets des localités du Valais romand, Sion, Éditions Fiorina, , 3e éd., 290 p., p. 45
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 75
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Liddes », sur www.aveg.ch (consulté le ).
- Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 151.