Longaulnay — Wikipédia
Longaulnay | |||||
L'église Saint-Lubin. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bretagne romantique | ||||
Maire Mandat | David Buisset 2020-2026 | ||||
Code postal | 35190 | ||||
Code commune | 35156 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 604 hab. (2021 en évolution de −5,18 % par rapport à 2015) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 18′ 36″ nord, 1° 56′ 23″ ouest | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 191 m | ||||
Superficie | 7,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Combourg | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative) | |||||
Liens | |||||
Site web | www.longaulnay.fr | ||||
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Longaulnay est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 604 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Longaulnay est située entre Rennes et Dinan, à 2 km de Bécherel. Son bourg se trouve à 34 km au nord-ouest de Rennes où l'on se rend en 25 min, à 20 km de Dinan (20 min) et à 45 km de Saint-Malo (30 min). Ce petit bourg de pleine campagne est ainsi aussi proche de la ville que de la mer.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Longaulnay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,8 %), prairies (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), forêts (3 %), zones urbanisées (2,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'abbé Bossard atteste les formes suivantes[13] : Capella sancti Leobini de Longo alneto (1137), [Guillaume de] Lonc Aunay (1381), Longalnay (1385), Longaulnoy (1426), Longaunay (1513), Longaulnay (1516), Longaulné (1602) et Paroisse de Lanquannay (1701).
La prononciation locale en gallo était Lonquaunâ, ce que confirment la mention qu'on peut lire dans le Gargantua[14] de Rabelais qui vante les « saulcisses de Lonquaulnay » et les graphies de 1381 et 1701.
Selon Albert Dauzat[15] et Ernest Nègre[16], Longaulnay est un composé roman formé du nom aulnaie (alnetum < aunoi/aunay) et de l'adjectif long. Le nom de plusieurs écarts de la commune (Launay Biheul, Launay Chauvin, Launay Peigné) tend à le confirmer.
Jacques Lacroix[17] propose, pour le premier élément, une autre hypothèse en reliant l'élément longo- à deux vocables gaulois probablement apparentés : lo(n)ga qui peut signifier « tombe », « urne » ou « vase » et longo-, « navire »[18]. Ces deux mots ont en commun l'idée de creux, ce qui correspond bien au site de Longaulnay.
Histoire
[modifier | modifier le code]Longaulnay est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouasne.
Donald, évêque d'Alet (de 1120 à 1143) confirme les religieux de Marmoutiers (Touraine) dans la possession de Plouasne et de ses chapelles, entre autres celle de Saint-Lubin[19] de Longaulnay. À partir du XIIIe siècle, le village de Longaulnay est une paroisse à part entière, dépendant de l'ancien évêché de Saint-Malo.
Au XVIe siècle, le territoire de Longaulnay appartient aux seigneurs de Beaumont. La seigneurie s'unit en 1776 à la famille de Caradeuc.
Transformée en succursale en 1803, la paroisse de Longaulnay retrouve son indépendance par ordonnance royale du 10 juin 1820.
Une maladrerie se trouvait autrefois au lieu-dit la Madeleine.
Le village de la Barre pourrait être l'emplacement du château primitif de Bécherel. Le prieuré de Saint-Jacques est fondé en 1164 ou 1167 près de l'emplacement de ce château. Sa chapelle est convertie en cellier. Le prieuré avait un colombier et possédait jadis un droit de haute justice.
Héraldique et logotype
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : D'azur au sautoir d'argent[20]. |
Logotype
[modifier | modifier le code]Logotype de la commune de Longaulnay : À compléter |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Longaulnay appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Combourg depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Tinténiac.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux (PS-NFP). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Saint-Malo (Second Empire), la 2e circonscription de Saint-Malo (IIIe République), la 6e circonscription (1958-1986) et la 2e circonscription (1988-2012).
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Depuis le , Longaulnay appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique. Cette intercommunalité a succédé à l'association pour le développement économique du Combournais puis au SIVOM des cantons de Combourg, Tinténiac et Pleine-Fougères, fondé en , auquel appartenait la commune.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[21].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2021, la commune comptait 604 habitants[Note 4], en évolution de −5,18 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]- Ressources et productions : bovins, porcins.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Lubin (1580), remaniée au XVIe siècle et en 1620 (du temps du recteur Geffroy Guerro). Elle comprend une nef à chevet droit et un croisillon au sud : une fenêtre flamboyante à deux meneaux est percée dans le chevet. Une des sablières du chœur est datée de 1580. L'église conserve des fonts octogonaux et possède deux cloches de 1778.
- Elle est bâtie en granite de Bécherel avec du granite de Languédias pour les portes sud et ouest[29].
- Ancien hospice de la Madeleine, situé route de Dinan à La Chapelle-Chaussée. Il s'agit d'une ancienne léproserie. Sa chapelle était en ruines dès 1727.
- Ancienne chapelle privative (XVIIe siècle) du manoir de Launay-Biheul.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]- Aire de pique-nique près de l'étang, aux abords de l'église.
- Nombreux circuits de randonnées dans le pays (deux à Longaulnay : circuit de la Baussaine et le sentier des collines)[30].
- Base de loisirs, à Bétineuc (10 km).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021, légale en 2024.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en 1971, 1977 et 1983
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Longaulnay et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Longaulnay ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bossard (Abbé), Dictionnaire topographique du département d'Ille-e-Vilaine, Rennes, Non édité. Manuscrit déposé et numérisé aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine (Fg3)..
- Chapitre III
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éd. Guénégaud, 1963.
- Toponymie générale de la France, vol. 2 (22 823).
- Le thème gaulois longo- dans les noms de lieux in Nouvelle Revue d'onomastique, n° 45-46.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, (ISBN 9782877722377).
- Fiche d'inventaire préliminaire
- « 35 156 - Longaulnay (Ille et Vilaine) », sur L'Armorial des villes et des villages de France (consulté le ).
- Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Après 25 ans de vie municipale, Danielle Demay arrête », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « David Buisset, nouveau maire de Longaulnay », Ouest-France, 2 avril 2014.
- « Tinténiac. D. Buisset et E. Simon-Glory sont candidats », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Louis Chauris, Le calcaire du Quiou-Tréfumel ou « pierre de jauge », dans Le Pays de Dinan, 2006, p. 319-339.
- Topo-guide de l'Ille-et-Vilaine édité par la FFRP (Fédération française de randonnée pédestre.