Losse — Wikipédia

Losse
Losse
L'église Saint-Georges.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes des Landes d'Armagnac
Maire
Mandat
Bruno Lacoste
2020-2026
Code postal 40240
Code commune 40158
Démographie
Population
municipale
278 hab. (2021 en évolution de +3,35 % par rapport à 2015)
Densité 2,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 36″ nord, 0° 06′ 06″ ouest
Altitude Min. 95 m
Max. 157 m
Superficie 102,69 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute Lande Armagnac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Losse

Losse est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

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Localisation

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Cette commune est située en Armagnac sur les routes (route nationale 656 et route nationale 524) entre Cazaubon et Bazas et sur l'itinéraire à Grand Gabarit. Elle est limitrophe du département de Lot-et-Garonne.

Sa superficie est presque aussi importante que celle de Paris.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Bourriot-Bergonce, Estigarde, Herré, Lubbon, Maillas, Rimbez-et-Baudiets, Saint-Gor, Vielle-Soubiran, Allons et Escalans.

Hameaux et lieux-dits

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Elle comprend plusieurs quartiers isolés comme ceux d'Estampon et de Lussolle.

Hydrographie

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L'Estampon, affluent droit de la Douze, traverse les terres de la commune. Ses affluents (rive droite), le Bergonce et le Chatéou, prennent leur source sur la commune.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Créon-d'Armagnac à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 865,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Losse est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), terres arables (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), zones humides intérieures (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Losse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Estampon, la Losse et . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2020[16],[14].

Losse est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[17],[18].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Losse.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 6,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 231 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 35 sont en aléa moyen ou fort, soit 15 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Étymologie

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Le nom de Losse vient du latin « Laossa » qui signifie « lieu humide », tradition compatible avec le fait que Losse a pris le nom du cours d'eau la Losse qui coule non loin, et qui est un hydronyme extrêmement répandu sous des formes Osse, Ousse, Oursoô et même Ossau, sans compter Losa, l'ancien nom de la Gourgue, de Sanguinet.

Son évolution au cours des siècles est la suivante : « Loza » en 1197, « Lossa » en 1274 et « Laossa » au XVe siècle.

Faits historiques

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En 1491, Antoine de Losse, qui donna son nom au château puis à la commune, accompagna Alain d’Albret dans son expédition en Bretagne[21],[22].

Le vicomte de Juliac[23], cherchant querelle avec le seigneur de Losse, lui tira dessus le , et reçu en légitime défense de celui-ci une balle mortelle. Par décision de justice, le seigneur de Losse fut condamné à l’exil et ses châteaux rasés, dont celui de Goallard près de Losse et de Cazaubon. Il s’agissait de Gérard de Mibielle, dernier seigneur de Losse[24],[25].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? 1977 Raphael Jourdan    
1977 2020 Serge Jourdan[26] DVG[27]

puis RES

Exploitant agricole
Président de la communauté de communes du Gabardan (2001-2012)
Président de la communauté de communes des Landes d'Armagnac depuis 2013
2020 En cours Bruno Lacoste    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 278 habitants[Note 1], en évolution de +3,35 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0786737119901 1651 1481 0271 1131 159
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1831 1911 1881 1131 1511 1701 1251 1811 190
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0981 0941 031870860794727704553
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
426399356340347308276271259
2017 2021 - - - - - - -
275278-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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L'église Saint-Martin d'Estampon.

Centrale solaire

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EDF énergies nouvelles a inauguré sur le territoire de la commune en la première tranche de la centrale photovoltaïque de Losse qui affiche au total environ 70 mégawatts[32]. À la fin du 3e trimestre 2011, après l'achèvement de trois tranches supplémentaires, la centrale (qui occupe au total 314 hectares au sol) comporte presque un million de panneaux[33], couvrant 300 hectares de panneaux. Aussi est-elle, au moment de sa mise en service, une des plus grandes centrales solaires au monde[32], devant celle de Moura au Portugal.

La communauté de communes du Gabardan dont fait partie Losse reboisera une superficie équivalente sur des espaces défrichés du canton.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Losse et Créon-d'Armagnac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Creon D'armagnac » (commune de Créon-d'Armagnac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Creon D'armagnac » (commune de Créon-d'Armagnac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Losse ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Losse », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur landes.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Page Histoire sur le site de la mairie », sur losse.fr (consulté le ).
  22. « Fiche sur Losse », sur visites.aquitaine.fr (consulté le ).
  23. « Fiche généalogique du vicomte de Juliac, Joseph-Marie de Pujolé », Notes en bas de fiche, sur geneanet.org (consulté le ).
  24. P. H. Dorgan, « Histoire politique religieuse et littéraire des Landes depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours », p. 383, sur books.google.fr, (consulté le ).
  25. « Fiche généalogique de Gérard de Mibielle », note en bas de fiche, sur geneanet.org (consulté le ).
  26. Serge Jourdan, fut l'un des plus jeunes maire de France et succéda à son père Raphael Jourdan, dont une salle de fête du village porte son nom
  27. http://operations.evenement.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/landes,40/losse,40158/
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. a et b Frank Niedercorn, Les Landes inaugurent la plus grande centrale solaire au monde, Les Échos, p. 14, 12 juillet 2010.
  33. La centrale solaire des Landes en service complet, sur Europe1.fr, 6 octobre 2011. Consulté le 4 juillet 2012.

Articles connexes

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Liens externes

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