Louis Dalmas — Wikipédia
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Nom de naissance | Dalmas Louis Marie Melchior de Polignac |
Pseudonymes | Louis Dalmas, Louis Delmas |
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Louis Dalmas, né le à Paris où il est mort le [1], est un auteur, photographe et journaliste français, fondateur de l'agence Dalmas.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille et vie privée
[modifier | modifier le code]Melchior Louis Marie Dalmas de Polignac, né à Paris le , est le fils de Marie Charles Jean Melchior de Polignac, président directeur des établissements Pommery et membre du Comité international olympique (CIO), et de Nina Floyd Crosby (1881-1966).
Il épouse, le à Paris, Margarete Starkmann décédée en 1961[N 1].
Le il se remarie à Paris avec Ivanka Mikic[N 2], romancière connue sous le nom de Ivanka Mikitch[2]. Personnage paradoxal, il est cousin issu de germain de Rainier de Monaco et militant trotskiste.
Il meurt le à l'âge de 94 ans.
Activités professionnelles
[modifier | modifier le code]À partir de 1945 Dalmas, sportif accompli, s’essaie à tous les genres et tous les styles de journalisme, de l’Agence France-Presse (AFP) à France-Soir en passant par l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) où il présente quelque temps en 1977 l’émission Cartes sur table avant que Jean-Pierre Elkabbach et Alain Duhamel ne prennent sa suite[3].
Militant trotskiste et résistant durant la Seconde Guerre mondiale, il est le premier à interviewer Tito après la rupture avec l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS)[4]. Son ouvrage Le communisme yougoslave paru en 1950 et préfacé par Jean-Paul Sartre dont il fut secrétaire est issu de cette rencontre.
En 1954 il est le premier à filmer un accouchement sans douleur : la naissance du petit Gérard Vergne.
L'agence Dalmas
[modifier | modifier le code]En 1957, il lance l’agence Dalmas qui compte jusqu’à 75 employés et bénéficie du service photo de l’aéroport de Paris-Orly.
Racheté par l'agence Sipa en 1974, le fonds Dalmas compte 5 millions de documents[3].
Fervent défenseur de la cause serbe[5], il fonde en 1996 la revue mensuelle BI (ex-Balkans Info) et la dirige jusqu'à son décès. En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[6], initiée par le collectif Non à la guerre[7].
Publications
[modifier | modifier le code]- Louis Delmas (préf. Jean-Paul Sartre), Le communisme yougoslave : depuis la rupture avec Moscou, Terre des hommes, , 220 p. (ASIN B009LKGXBA) Lire en ligne.
- Louis Dalmas, Les secrets de la médecine moderne : une grande enquête sur les maladies et les dernières découvertes thérapeutiques, Paris, Julliard, , 291 p. (ASIN B00185TLII).
- Louis Dalmas, La médecine totale, Paris, Éditions Julliard, , 303 p..
- Louis Dalmas, « Bosnie ce qu'on ne dit pas », Raison garder (Revue de l'institut serbe de Lausanne), no 9, Lire en ligne
- Louis Delmas, Le désordre et la patience, Encre, coll. « L'Atelier du possible », (ISBN 978-2-86418-139-2, BNF 34714952).
- Louis Delmas, La pensée asphyxiée, Éditions l'Âge d'homme, , 238 p. (ISBN 978-2-8251-1322-6, BNF 37088138, lire en ligne).
- Louis Delmas (préf. Roland Dumas), Le crépuscule des élites, Paris, Éditions Tatamis, , 309 p. (ISBN 978-2-9523647-9-9, BNF 41344400).
- Louis Delmas, Les fossoyeurs de l'occident, Paris, Apopsix, coll. « Politique et société », , 238 p. (ISBN 978-2-35979-070-2, BNF 43684852).* Hélène Barrère et Louis Delmas, Guide du mieux-vivre après 60 ans, Paris, Éditions du Félin, , 189 p. (ISBN 978-2-86645-037-3, BNF 34962432).
- Louis Delmas, Viet-Nam : une guerre pourrie : le Viet Nam libre : de la guerre à la paix, , 385 p..
- Hélène Barrère et Louis Delmas, Guide du mieux-vivre après 60 ans, Paris, Éditions du Félin, , 189 p. (ISBN 978-2-86645-037-3, BNF 34962432).
- Louis Delmas, Viet-Nam : une guerre pourrie : le Viet Nam libre : de la guerre à la paix, , 385 p..
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- fille de Johann Starkmann et de Helene Bach, née le 9 janvier 1913 à Budapest et morte en novembre 1961 à Nice
- fille de Sava Mikic, homme politique et héros de guerre serbe, et de sa femme Ida, née en mai 1932 à Belgrade
Références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- Film documentaire sur Louis Dalmas
- Brigitte Ollier, « Dalmas : mort d’un aristo de la photo », Libération, (lire en ligne).
- Christophe Nick 2002, p. 352
- Le Monde diplomatique Le crépuscule des élites Janvier 2009
- « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
- Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non à la guerre» a tenu une réunion proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christophe Nick, Les Trotskistes, Paris, Fayard, , 614 p. (ISBN 2-213-61155-6, BNF 38808822)
Liens externes
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- (en) « Maison de Polignac », dans Paul Theroff, « Paul Theroff’s Royal Genealogy Site : An online Gotha », sur www.angelfire.com [généalogie descendante]
- B.I.Infos