Louis-Michel Letort de Lorville — Wikipédia
Louis-Michel Letort de Lorville | ||
Le général de division comte Louis-Michel Letort de Lorville. | ||
Naissance | Saint-Germain-en-Laye | |
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Décès | (à 41 ans) Charleroi, Belgique Mort au combat | |
Origine | Royaume de France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1791 – 1815 | |
Commandement | Dragons de la Garde impériale | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes | |
Distinctions | Comte de l'Empire | |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 8e colonne. | |
Famille | Beau-père du vicomte Eugène Georges Jacques Beuret | |
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Louis-Michel Letort de Lorville est un général français de la Révolution et de l'Empire, né le à Saint-Germain-en-Laye et mort le à Charleroi, des suites d'une blessure reçue la veille au combat de Gilly.
Biographie
[modifier | modifier le code]De la Révolution à l'Empire
[modifier | modifier le code]Il fait avec distinction les premières guerres de la Révolution française, et devient sous l'Empire major dans les dragons de la garde. Volontaire de 1791, il combat à la bataille de Jemappes et Neerwinden. Blessé en Italie en 1799, il continue pourtant sa carrière militaire en Autriche puis en Prusse, en Pologne et en Russie malgré une nouvelle blessure reçue à Iéna.
Il se signale en 1808 à la bataille de Burgos. Fait baron de l'Empire le il se signale en Russie, notamment au combat de Gorodnia, et obtient le grade de général de brigade le . Il se couvre de gloire à Wachau et, quoique blessé, n'en prend pas moins part à la bataille de Hanau où il a un cheval tué sous lui. Le il fait des prodiges de valeur à Château-Thierry et est nommé général de division[1] le lendemain. Le de la même année, il attaque avec impétuosité l'arrière-garde ennemie, s'empare d'un parc de pontons et poursuit longtemps les Alliés l'épée dans les reins.
La dernière campagne
[modifier | modifier le code]Pendant les Cent-Jours le général Letort offre ses services à l'Empereur, qui lui confie le commandement des dragons de la Garde et en fait son aide de camp. Le au moment où Napoléon vient de donner l'ordre d'attaquer le corps du général Ziethen adossé au bois de Fleurus, celui-ci refuse le combat et se retire. L'Empereur, impatienté de voir ce corps lui échapper, donne l'ordre à son aide de camp Letort de prendre les quatre escadrons de service de la Garde et de charger l'arrière-garde ennemie : c'est le combat de Gilly. Letort s'élance aussitôt, poursuit l'infanterie prussienne en la sabrant, enfonce deux carrés d'infanterie et détruit un régiment entier ; mais il tombe mortellement blessé d'une balle au bas ventre au milieu de cette brillante charge et meurt le lendemain.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (43e division)[2].
Hommages
[modifier | modifier le code]Le nom du général Letort est inscrit sur le côté nord de l'arc de triomphe de l'Étoile. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la rue Letort et l'impasse Letort dans le 18e arrondissement de Paris prennent son nom.
Armoiries
[modifier | modifier le code]Blason | Blasonnement |
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Coupé : au I, parti d’or au casque taré de profil et contourné de sable, et des Barons Militaires ; au II, d'or au bouclier de sable, chargé d'une croix d'argent, cantonnée de 4 étoiles du même ; à la bordure d'argent, cloutée de sable. (A. Révérend - Armorial du Premier Empire)[3] |
Famille
[modifier | modifier le code]- Marié le avec Sarah Newton ( — ).
- Ils ont une fille, Fanny Rosalba Letort ( — ). Il meurt trois mois après sa naissance. Fanny épouse le à Paris le vicomte Eugène Georges Jacques Beuret, de qui elle a deux filles.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Louis-Michel Letort de Lorville », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- Ressource relative aux beaux-arts :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michel Bernard, Hiver 1814, Campagne de France, Récit, Paris, Éditions Perrin, , p. 95.
- Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 231
- Creator:Albert Révérend et Start this Book, Armorial du Premier Empire (lire en ligne)