Louis d'Illiers — Wikipédia

Louis d'Illiers
Titre de noblesse
Vicomte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Louis Charles Patas d'IlliersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activités
Famille
Fratrie
Enfant
Marie France d'Illiers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Distinctions

Louis d'Illiers est un écrivain et historien français né le à Paris et mort le à Roquebrune-Cap-Martin[1],[2],[3].

Issu d'une famille de l'aristocratie orléanaise, Louis, Charles Patas d'Illiers naît dans le 8e arrondissement de Paris le sous la Troisième République[2],[4].

Il obtient un baccalauréat littéraire[3]. Il exerce la fonction de secrétaire d'ambassade à Berne (Suisse)[3] et en Espagne[5].

Il se marie avec Marcelle de Saint-Quentin, à l'église Saint-Philippe-du-Roule (Paris VIIIe), le [6] avec qui il aura un fils et deux filles[5].

Il s'installe dans le Loiret et demeure au château de la Fontaine à Olivet dans le département du Loiret[3].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le à la suite du rapport rendu par le ministre des affaires étrangères Stephen Pichon[3].

Dès le mois de , il siège dans la section des lettres à la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans[7].

Il est engagé en politique dans la Fédération républicaine, grand parti de la droite républicaine libérale et conservatrice sous la IIIe République[8].

Candidat à l'élection législative de 1914, il est battu par Fernand Rabier à Orléans (Loiret), dans la première circonscription[9],[10].

Il est à nouveau candidat et battu à l'élection législative de 1924 dans le Loiret sur une liste de l'Entente républicaine[11].

Louis d'Illiers meurt à 72 ans le à Roquebrune-Cap-Martin dans le département des Alpes-Maritimes, sous la Quatrième République[2].

Il est inhumé dans le caveau familial le à Olivet[5].

Publications

[modifier | modifier le code]
  • La politique extérieure de Fleury depuis son arrivée au pouvoir jusqu'au traité de Séville : 1726-1729. 1903.
  • Histoire d'Orléans racontée par un Orléanais. 1940.
- Prix Eugène-Carrière de l’Académie française en 1941.
  • Les Jarente, deux prélats d'ancien régime. 1948.
  • Lorsque finissait le siècle.... 1949[4].
  • Articles pour les Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans (histoire, récits de voyage).

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Louis d’ILLIERS », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  2. a b et c « Notice de personne », sur catalogue.bnf.fr, (consulté le ).
  3. a b c d et e « Louis, Charles Patas d'Illiers », base Léonore, ministère français de la Culture.
  4. a et b « On en parle dans le Renaissance du Loir-et-Cher », sur corsaire-editions.com (consulté le ).
  5. a b et c Pierre de la Giraudière, « Eloge funèbre de M. le Vicomte Louis d'Illiers », Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, 5e série, t. 32,‎ , p. 68 (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Mondanités. Mariages », Le Gaulois : littéraire et politique, no 12515,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Séance du vendredi 2 mai 1919 », Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, 5e série, t. 5,‎ , p. 53-54 (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Nouvelles du jour. Conseil national de la Fédération républicaine de France », Le Temps, no 26730,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Tableau des élections à la chambre des députés pendant la onzième législature », sur archives.assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  10. « Chronique électorale. Loiret », La Croix, no 9539,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « La vie politique. Avant la bataille législative », Le Petit Provençal : journal politique quotidien, vol. 49, no 17206,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]