Luba, Bratsy, Luba — Wikipédia
Luba, Bratsy, Luba (en russe : Любо, братцы, любо, en français : « il fait bon, frères, il fait bon ») est une chanson populaire cosaque qui daterait de l’année 1783 et raconte dans sa première version l’affrontement des cosaques du Don avec la cavalerie Nogaïs[1]. Elle a dû résonner également dans le Paris de 1814.
Histoire
[modifier | modifier le code]Durant la guerre civile, elle serait devenue la chanson de la bataille qui eut lieu en janvier 1920, entre la cavalerie cosaque blanche du général Pavlov et la première armée de cavalerie rouge de Boudionov, sur le fleuve Manytch, dans le sud de la Russie. Le nombre de cavaliers cosaques, tant du côté blanc que du côté rouge s’élevait réellement à près de quarante mille hommes. Les blancs perdirent cette bataille et durent reculer à travers la steppe gelée vers Novorossiisk pour, au mois de mars de la même année, une terrible traversée de près de 300 kilomètres à travers la mer Noire afin d'atteindre la Crimée.
Il existe un couplet qui fut chanté par les cosaques restés fidèles au gouvernement provisoire :
- Aussi, commémorerons frères, nos frères fidèles
- Nos frères en Christ du Terek et du Kouban.
- Le Juda Trotski et le Juda Sverdlov,
- Ont Crucifié lâchement la mère-Russie sur la croix.
Cette chanson fut également l’une des préférées de l’anarcho-communiste, Nestor Makhno, qui devait la ressasser dans son exil français, entre son travail de peintre en bâtiment, son logement de Vincennes et le café-tabac où il venait les dimanches, jouer au tiercé.
Paroles
[modifier | modifier le code] Как на грозный Терек выгнали казаки, | Comme sur le terrible Terek, les Cosaques ont mené |