Luigi Toro — Wikipédia
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Luigi Toro, né le à Sessa Aurunca et mort le , est un peintre et un patriote italien qui a peint des toiles historiques dans un style romantique.
Biographie
[modifier | modifier le code]![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/32/Agostino_Nifo_alla_Corte_di_Carlo_V_%28Luigi_Toro%2C_1876%29.png/220px-Agostino_Nifo_alla_Corte_di_Carlo_V_%28Luigi_Toro%2C_1876%29.png)
Né dans une famille modeste, Luigi est orphelin de père dès son jeune âge[1]. En 1853, il fréquente l'Accademia di belle arti di Napoli où il étudie auprès de Giuseppe Mancinelli, Domenico Morelli et Bernardo Celentano[2]. De 1856 à 1859, il vit à Florence, où il fréquente le Caffè Michelangiolo et rencontre des peintres du mouvement des Macchiaioli. En 1857, il s'installe à Rome pour travailler sous la direction de Francesco Coghetti[3].
Il déménage à Paris, lorsqu'en 1859, il retourne en Italie pour rejoindre les chasseurs des Alpes dans les batailles contre les Autrichiens. En 1860, il rejoint l'expédition du général Enrico Cosenz pour rejoindre les forces de Garibaldi à Palerme. Il rejoint les Garibaldini dans les débarquements en Calabre, qui, plus tard, sont immortalisés dans les peintures représentant Avamposti de' primi 200 garibaldini sbarcati in Calabria and Garibaldini explorers in Calabria[4].
Après la Bataille de la Volturno le , il est promu officier de Nino Bixio. Avec l'unification italienne, il devient major de la Garde nationale et il contribue aux efforts de répression du brigandage dans le Sud.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a9/La_morte_di_Pilade_Bronzetti_a_Castel_Morrone.jpeg/220px-La_morte_di_Pilade_Bronzetti_a_Castel_Morrone.jpeg)
En 1870, il s'installe à Rome, où il ouvre un atelier au no 33 de la Via Margutta[5]. En 1873 à l'Esposizione Internazionale de Vienne, il expose un Riposo di cacciatori (« Repos des Chasseurs »)[6]. En 1877, à l'Exposition Nationale de Naples, il expose Agostino Nifo à la Cour de Charles V. Il peint également La Mort de Pilade Bronzetti, à Castel Morrone, en mémoire d'un officier mort au combat lors de la bataille de Volturno[7],[8],[9] ; et Taddeo da Sessa au Conseil de Lyon défend l'Empereur Frédéric II[10],[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Luigi Toro » (voir la liste des auteurs).
- Mastrostefano, Maffei, Puccio, 2012, p. 25.
- Mastrostefano, Maffei, Puccio, 2012, p. 28-29.
- Borrelli 1921
- Mastrostefano, Maffei, Puccio, 2012, p. 35-36.
- Mastrostefano, Maffei, Puccio, 2012, p. 54.
- Mastrostefano, Maffei, Puccio, 2012, p. 57.
- La Mort de Pilade Bronzetti a été examiné par Gabriele D'Annunzio le 10 juillet 1885, dans le journal La Tribune de Rome, peinture donnée à la Reggia di Caserta, par Intesa Sanpaolo le 29 septembre 2017)
- Almerinda di Benedetto, Il Risorgimento sulla tela. La morte di Pilade Bronzetti di Luigi Toro (2011) (lire en ligne)
- « Alla Reggia di Caserta l'opera di Luigi Toro »
- Mastrostefano, Maffei, Puccio, 2012, pp. 110,116,120.
- L'onu Garibaldino pittore, article par Pasquale de Luca dans L''Illustrazione italiana, Partie 2, p. 16.
Annexes
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Galleria Biografica d'Italia, Rome, , « Toro, cavalieri Luigi »
- Angelo De Gubernatis et Ugo Martini, Dizionario degli artisti italiani viventi. Pittori, scultori e architetti, Florence, (lire en ligne), « Toro (Luigi) », p. 524
- Nicola Borelli, Un artista e un patriota dimenticato. Luigi Toro, vol. A. 1, Maddaloni,
- Agostino Mario Comanducci, Dizionario illustrato dei pittori e incisori italiani moderni, 1800-1900, Milan, , « Luigi Toro »
- Gaetano Mastrostefano, Maria Elena Maffei et Gianluca Puccio, Luigi Toro, pittore e patriota dell'800, Marina di Minturno,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :