Luke Whitelock — Wikipédia

Luke Whitelock

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Fiche d'identité
Nom complet Luke Charles Whitelock
Naissance (33 ans)
Palmerston North (Nouvelle-Zélande)
Taille 1,94 m (6 4)[1]
Poste Troisième ligne centre, troisième ligne aile
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
2011-2019
2012-2015
2016-2019
2019-0000
Canterbury
Crusaders
Highlanders
Section paloise
75 (60)[1]
49 (15)[1]
52 (20)[1]
72 (20)[1]
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
2010-2011
2013-2018
Nouvelle-Zélande -20
Nouvelle-Zélande
9 (5)
7 (0)[2]

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 31 décembre 2022.

Luke Whitelock, né le à Palmerston North (Nouvelle-Zélande), est un joueur joueur de rugby à XV international néo-zélandais, évoluant au poste de troisième ligne centre à la Section paloise en Top 14.

Luke Whitelock dispute la majorité de sa carrière en Nouvelle-Zélande, tout d'abord avec la province de Canterbury, avec qui il remporte six National Provincial Championship, puis avec la franchise des Crusaders et des Highlanders.

Après sa carrière en Nouvelle-Zélande, Luke Whitelock rejoint la France et le Top 14 au sein de la Section paloise en 2019, où évolue désormais son frère Sam depuis 2023.

Issu d'une grande famille de joueurs de rugby, Luke et ses frères sont les fils de Braeden Whitelock, ancien joueur des Junior All Blacks (sélection Espoirs de Nouvelle-Zélande). Ses trois frères ainés, Sam, George et Adam, sont également joueurs de rugby à XV professionnel, tandis que leur grand-père maternel Nelson Dalzell fut également international All Black.

Jeunesse et formation

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Luke Whitelock naît le à Palmerston North dans la région de Manawatū-Whanganui en Nouvelle-Zélande[3]. Il est le fils de Braeden et Caroline Whitelock, propriétaires d'une ferme laitière à Linton[4],[5].

Dans la famille Whitelock, le rugby à XV tient une place importante: le grand-père maternel, Nelson Dalzell, est un ancien fermier mais aussi All Blacks[Note 1] durant les années 1950, jouant au poste de deuxième ligne[6],[7]. Ses grands oncles, Allan Elsom et Graeme Higginson (en) sont également All Blacks[8],[9]. Le père de Luke, Braeden a notamment joué avec les Junior All Blacks (équipe réserve de Nouvelle-Zélande) et pour la province de Manawatu[9]. De ce fait, Luke et ses trois frères commencent le rugby à XV au sein du Palmerston North High School Old Boys' Rugby Football Club vers l'âge de quatre ou cinq ans[10]. L'aîné, George est international néo-zélandais et joue au poste de troisième ligne aile, Adam joue au poste de centre ou d'ailier et le plus jeune de la fratrie, Sam est un deuxième ligne légendaire des All Blacks[6].

Luke joue principalement troisième ligne centre et a également représenté la Nouvelle-Zélande au niveau international[7]. Tous les quatre évoluent pour la province de Canterbury et pour la franchise des Crusaders durant leur carrière. Mais aussi, leurs cousins Ben Funnell, évoluant au poste de talonneur[6], et Hamish Dalzell (en), deuxième ligne, jouent dans ces deux équipes notamment[9].

Carrière professionnelle

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Débuts avec les Crusaders

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À l'instar du reste de la fratrie Whitelock, Luke commence sa carrière professionnelle avec l'équipe de Canterbury en 2011 à l'âge de 20 ans en National Provincial Championship (Championnat des provinces néo-zélandaises, surnommé NPC). Il dispute 4 matches lors de sa première saison, qui voit Canterbury emporter le titre.

Luke Whitelock débute en Super Rugby avec les Crusaders lors de la saison 2012 de Super Rugby, évoluant aux côtés de ses trois frères[11]. Il s'impose comme titulaire en NPC avec Canterbury aux côtés de ses frères. Canterbury conserve son titre[11].

En 2013, Whitelock remporte son 3e NPC en 3 ans avec Canterbury. Whitelock inscrit 3 essais en 10 matchs avec Canterbury. La saison suivante, Canterbury perd en demi-finale face au rival Tasman. Whitelock dispute tous les11 matchs de la saison.

En 2013, Whitelock a joué 18 matchs avec les Crusaders, éliminés en demi-finale par les Chiefs. En 2014, malgré la concurrence de joueurs tels que Richie McCaw, Kieran Read et Jordan Taufua, Whitelock dispute 10 rencontres et inscrits 2 essais, alors que Crusaders s'inclinent en finale du Super Rugby face aux Waratahs à Sydney, sur le score de 33-32.

Au début de la saison 2015, Whitelock devient le capitaine de Canterbury, conduisant l'équipe vers deux titres consécutifs en NPC[12]. 2015 est également sa dernière saison avec les Crusaders.

Départ aux Highlanders

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Finalement, Whitelock quitte la fratrie et rejoint les Highlanders en 2016, afin de les aider à conserver leur titre de 2015[13],[14] Les Highlanders sont éliminés en demi-finale[15].

Nouveau départ à la Section Paloise

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En , après une carrière riche de 90 matches en Super Rugby, Luke Whitelock rejoint le Top 14 et la Section paloise, pour une durée initiale de trois saisons[16]. Jusqu'au début de l'année 2019, le choix de la Section semblait se porter sur Ardie Savea. Cependant, Steve Hansen et la fédération néo-zélandaise avaient réussi à convaincre Savea de rester au pays, et Simon Mannix s'est alors retrouvé contraint de reprendre ses recherches pour un troisième-ligne de niveau international[17]. Ainsi, le choix des sectionnistes se porte sur Luke Whitelock, qui confronté à la concurrence en équipe nationale de joueurs tels que Kieran Read, se décide à rejoindre l'Europe et le Top 14 à l'âge de 28 ans[18]. Whitelock confie avoir pris cette décision en accord avec sa femme[19]. Whitelock rejoint alors la colonie néo-zélandaise de la Section: Colin Slade, Conrad Smith, Ben Smith et Tom Taylor, opérant sous les ordres de Simon Mannix[20],[21].

Luke Whitelock fait ses débuts sous le maillot vert et blanc en Challenge européen 2019-2020 au Stade du Hameau, à l'occasion d'une victoire face aux Cardiff Blues[22]. Whitelock débute en Top 14 une semaine plus tard, à l'occasion d'une défaire face au Stade français au stade Jean-Bouin[23]. Après une période d'adaptation à ses nouvelles couleurs et quelques blessures, Luke Whitelock donne la pleine mesure de son talent et s'impose comme un joueur cadre[24],[25].

Avec l'arrivée de Sébastien Piqueronies en 2021 et le changement de politique sportive du club, désormais orientée vers la formation, le leadership naturel de Luke Whitelock lui permet désormais d'encadrer la jeune génération de joueurs de la Section paloise[26]

En , il prolonge son contrat pour deux saisons supplémentaires, jusqu'en 2024[27]. Avec le maillot de la Section, Luke Whitelock est reconnu pour son professionnalisme, sa rigueur et son leadership, partageant le capitanat avec Lucas Rey, Thibault Daubagna et Beka Gorgadze. Whitelock est capitaine à l'occasion de la victoire des Sectionnistes à Anoeta face à l'Aviron bayonnais, dans un match crucial pour le maintien en Top 14[28],[29]. S'il est un excellent manieur de ballon, c'est surtout en défense qu'il excelle[30]. De plus, sa grande régularité fait de lui un pilier essentiel de l'équipe[31],[30].

Au début de la saison 2023-2024, son frère Sam a également rejoint la Section[32]. Après 70 matches disputés sous le maillot vert et blanc, Luke Whitelock incarne pleinement le projet de la Section[33], dont il est désormais le capitaine en chef[34]. Whitelock prolonge son contrat de deux saisons supplémentaires en mars 2024[35]. Whitelock argue du fait que la direction sportive prise par la Section le satisfait pleinement, et que sa famille se plait en Béarn, devenu sa « deuxième maison »[35].

Carrière en équipe nationale

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En 2010 et 2011, Luke Whitelock est sélectionné avec l'équipe de Nouvelle-Zélande des moins de 20 ans pour participer aux championnats du monde junior 2010 et 2011[36],[37].

En , il est sélectionné pour la première fois par Steve Hansen pour évoluer avec les All Blacks[38]. Il connait sa première cape internationale le à l’occasion d’un match contre l'équipe du Japon à Tokyo[39].

Après quatre années d'absence en sélection, il fait son retour lors de la tournée de en Europe, où il nommé capitaine pour le match non-officiel[Note 2] de milieu de semaine contre la France[40]. Luke Whitelock fait son retour officiel contre le pays de Galles une semaine plus tard[41],[42].

Vie privée

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Whitelock s'exprime couramment en français, lui permettant d'assumer son rôle de capitaine lors des conférences de presse[43].

Luke Whitelock est présent lors des opérations de la Section dans les écoles locales[44], et s'investit auprès des élèves de l'agrocampus du lycée agricole de Montardon, dans la banlieue de la capitale béarnaise[45],[46].

En club et province

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En équipe nationale

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Statistiques

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Au , Luke Whitelock compte 7 capes en équipe de Nouvelle-Zélande, dont cinq en tant que titulaire, depuis le contre l'équipe du Japon à Tokyo[47].

Il participe à une édition du Rugby Championship, en 2018. Il dispute une rencontre dans cette compétition[2],[48].

Notes et références

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  1. Les All Blacks est le surnom donné à l'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV.
  2. Non comptabilisé comme une cape internationale.

Références

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  1. a b c d et e « Luke Whitelock », sur www.itsrugby.fr (consulté le )
  2. a et b « Stats | allblacks.com », sur stats.allblacks.com (consulté le )
  3. Arnaud David, « « Avec Sam, chaque jour était une compétition permanente », Luke Whitelock raconte son frère, capitaine des All Blacks », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  4. (en) « Twelve Questions: Caroline Whitelock », sur The New Zealand Herald (consulté le )
  5. « Bienvenue à la ferme de Sam Whitelock, capitaine des All Blacks » Accès payant, sur L'Équipe, (consulté le )
  6. a b et c (en) Adam Hathaway, « Sam Whitelock: Ten things you should know about the All Blacks lock », Rugby World,‎ (lire en ligne)
  7. a et b (en) « Twelve Questions: Caroline Whitelock », The New Zealand Herald,‎ (lire en ligne)
  8. « Coupe du monde de rugby : en chiffres, la carrière de Sam Whitelock qui devient le All Black le plus capé devant Richie McCaw », sur Le Figaro, (consulté le )
  9. a b et c (en) Jared Wright, « Sam Whitelock’s insane family links to the All Blacks and sporting lineage », Planet Rugby,‎ (lire en ligne)
  10. (en) Kim Newth, « The Crusaders' super siblings », Stuff,‎ (lire en ligne)
  11. a et b (en) « Rugby: Four Whitelock brothers in Crusaders squad », sur www.nzherald.co.nz,
  12. (en) « Luke Whitelock follows family tradition to captain Canterbury provincial rugby team », sur www.stuff.co.nz,
  13. (en) « Rugby: Two additions to Highlanders », Otago Daily Times,‎ (lire en ligne)
  14. Vincent Martinelli, « Les dessous de la signature de Sam Whitelock à la Section Paloise », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  15. (en) Steve Hepburn, « New coaches different but still familiar for Whitelock », Otago Daily Times,‎ (lire en ligne Accès libre)
  16. « Transferts : Luke Whitelock pour trois saisons à Pau », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  17. Section Paloise : Luke Whitelock, ça promet !, « Vincent Romain », Sud Ouest,‎ (lire en ligne Accès payant)
  18. Vincent Martinelli, « Luke Whitelock débarque à la Section », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  19. (en) Paul Cully, « All Black Luke Whitelock signs three-year-deal with French club Pau », Stuff,‎ (lire en ligne)
  20. Vincent Martinelli, « Ben Smith et Luke Whitelock, Blacks d’attaque », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  21. « Section Paloise : les premiers pas de Ben Smith et Luke Whitelock en images », Sud Ouest,‎ (lire en ligne Accès libre)
  22. « La Section Paloise prend sa revanche sur Cardiff », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  23. Grégory Letort, « Paris à tout prix », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  24. Grégory Letort, « Whitelock est rétabli », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  25. Grégory Letort, « Luke Whitelock, de l’ombre à la lumière », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  26. Grégory Letort, « Piqueronie: entrée en scène », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  27. « Section Paloise : Vatubua et Whitelock prolongent », sur www.francebleu.fr, (consulté le )
  28. « Victoire de la Section à Anoeta: Dossier Complet », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  29. Jérôme Carrère, « Luke Whitelock, leader par nature », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  30. a et b Grégory Letort, « Daubagna raconte ses All Blacks », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  31. Jérôme Carrère, « Cadres à prolonger », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès libre)
  32. « Top 14 : «J’ai besoin de relever des défis différents», les premiers mots de Sam Whitelock à Pau », sur Le Figaro, (consulté le )
  33. Jérôme Carrère, « Section Paloise : Attissogbe et Whitelock, comme deux symboles », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  34. David Reyrat, « Luke Whitelock, incontournable capitaine d'une Section d'assaut », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  35. a et b Jérôme Carrère, « Section Paloise: le capitaine se réengage jusqu’en 2026 », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  36. (en) « New Zealand Under 20 squad named », sur www.allblacks.com,
  37. (en) « New Zealand Under 20 squad named », sur www.allblacks.com,
  38. (en) « Whitelock set record for three All Black brothers », sur www.stuff.co.nz,
  39. (en) « All Blacks rout Brave Blossoms », sur rugby365.com,
  40. (en) « Luke Whitelock to captain All Blacks », sur NZ Herald, (consulté le )
  41. (en) « Luke Whitelock to captain All Blacks v France XV », sur www.allblacks.com,
  42. « Les All Blacks avec les deux frères Whitelock face au pays de Galles », sur www.lequipe.fr,
  43. Jérôme Carrère, « REACTIONS. ASM Clermont - Section Paloise : “Un point c’est bien mais on a gâché une opportunité de faire mieux” », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès libre)
  44. « À la découverte de notre Coupe du Monde avec Luke Whitelock », sur www.section-paloise.com (consulté le )
  45. Patrick Joubert, « Montardon : l’Agrocampus 64 mêle agriculture et rugby avec Luke Whitelock », Sud Ouest,‎ (lire en ligne Accès payant)
  46. « Montardon : Luke Whitelock, parrain d’une promotion de BTS », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès libre)
  47. (en) « Luke Whitelock : Match List », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
  48. (en) « Luke Whitelock : The Rugby Championship », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
  49. (en) « Luke Whitelock », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).

Liens externes

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