Lycopodiales — Wikipédia

Les Lycopodiales (Lycopodiales), couramment appelées lycopodes, sont un ordre de plantes vasculaires appartenant à la classe des Lycophytes.

Le mot Lycopode est basé sur le nom de genre Lycopodium qui a pour origine deux termes grecs lycos/lukos et podion, signifiant respectivement « loup » et « pied », en référence à l’aspect des rameaux courts de la tige de Lycopodium clavatum (le représentant du genre) évoquant une patte de loup[1].

Description générale

[modifier | modifier le code]

Les Lycopodes sont des plantes vivaces toujours vertes, à racines dichotomiques (division en forme de "Y"). Les fructifications (sporanges) sont toutes semblables (sans différenciation sexuelle), en forme de sac, insérées sur la face supérieure des feuilles, le plus souvent formant dans leur ensemble un épi sporifère plus ou moins long. Les spores sont généralement de couleur jaune soufre et sont toutes semblables également : on parle d'isosporie.

Liste des familles et genres

[modifier | modifier le code]

Les genres Huperzia, Phlegmariurus et Phylloglossum étaient autrefois inclus dans la famille des Lycopodiacées, mais sont intégrés aujourd'hui dans la famille des Huperziacées.

Phylogénie au sein des Ptéridophytes

[modifier | modifier le code]

Phylogénie des Ptéridophytes actuelles d'après le Pteridophyte Phylogeny Group (2016)[2] :

 Tracheophyta  
      (Lycopodiophytina)  →
  Lycopodiopsida 


  Lycopodiales  –  Lycopodes




 Isoëtales      –      Isoètes



 Selaginellales     –     Sélaginelles






 Euphyllophytina 
  Polypodiopsida  

    Equisetidae 

  Equisetales    –    Prêles





Ophioglossidae  

  Psilotales – Psilotes



  Ophioglossales 





   Marattiidae 

  Marattiales 


 Polypodiidae  

 Osmundales




 Hymenophyllales




 Gleicheniales




 Schizaeales




 Salviniales




 Cyatheales



 Polypodiales  







 




(Spermatophyta)
les plantes à graines

 





  • Cosmétique : la poudre élaborée par les spores du lycopode a l'avantage d'absorber les molécules grasses, on l'utilise comme shampooing sec, pour calmer l'irritation des obèses, éviter la formation d'escarre : elle remplaçait autrefois la poudre de talc contre les rougeurs des fesses des bébés.
  • Médicinal : la plante est diurétique, anti-rhumatismale. Elle lutte contre la constipation chronique, les crampes, et de nombreuses maladies du foie (cirrhose par exemple). Elle est citée dans le livre le plus connu de Maria Treben, La santé à la pharmacie du Bon Dieu[3].
  • Magie : la poudre de lycopode est extrêmement inflammable. Utilisée pour produire des flammes en magie, elle émet une intense lumière et peut donner de grandes flammes selon le procédé d'utilisation.

Emplacement

[modifier | modifier le code]
  • On trouvera une belle station de Lycopodes au lieu-dit "La Hutte", dans la vallée de l'Ourche.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Lycophytes », sur universalis.fr (consulté le )
  2. (en) Pteridophyte Phylogeny Group et Germinal Rouhan, « A community-derived classification for extant lycophytes and ferns », Journal of Systematics and Evolution, Wiley-Blackwell, vol. 54, no 6,‎ , p. 563–603 (ISSN 1674-4918 et 1759-6831, DOI 10.1111/JSE.12229).Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. Maria Treben, La santé à la pharmacie du Bon Dieu, pp. 29-31.

Liens externes

[modifier | modifier le code]