Maël-Pestivien — Wikipédia
Maël-Pestivien | |||||
L'église Saint-Laurent. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Guingamp | ||||
Intercommunalité | Guingamp-Paimpol Agglomération | ||||
Maire Mandat | Joseph Bernard 2020-2026 | ||||
Code postal | 22160 | ||||
Code commune | 22138 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 348 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 23′ 43″ nord, 3° 17′ 44″ ouest | ||||
Altitude | 273 m Min. 223 m Max. 302 m | ||||
Superficie | 31,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Callac | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative) | |||||
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Maël-Pestivien [mɛl pɛstivjɛ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
Géographie
[modifier | modifier le code]La paroisse fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099 mm, avec 16,7 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Kerpert à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 088,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Maël-Pestivien est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,3 %), prairies (29,6 %), terres arables (15,5 %), forêts (5,7 %), zones urbanisées (0,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Mael en 1160, Mel en 1433, Mael en 1444, 1535 et en 1536[13], Mael Pestivien en 1591, Mahel-Pistien en 1630[14], Maël-Pestivien dès 1790[13].
Maël-Pestivien vient de Maël (saint breton)[13].
Pestivien : nom provenant de Penn-stivien , de penn (bout) et de stivien (sources), le « bout des sources »[15]. Ce nom, issu de l'ancien nom de la commune voisine Bulat-Pestivien, a été ajouté pour différencier Maël-Pestivien de Maël-Carhaix, proche de Carhaix.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts porte les noms des 80 soldats morts pour la France[16].
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]22 soldats sont morts pour la France.
Le , un parachutage d'armes au profit des résistants FTP la compagnie Tito eut lieu à Maël-Pestivien[17].
Le , les SS, appuyés par la Milice bretonne du Bezen Perrot, raflent une vingtaine d’hommes à Maël-Pestivien, dont le maire[18].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 348 habitants[Note 1], en évolution de −13,43 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Laurent (XIe siècle). Elle possède une tour de 1875. Voir aussi : Vitrail aux apôtres
- Dolmen de Roc'h Du, appelé aussi dolmen de Roch Toul ou dolmen de Kerroland, classé au titre des monuments historiques en 1969[23],[24] et à peu de distance la Stèle protohistorique de Maël-Pestivien classée en 1964[25] qui n'est pas un menhir.
- La Chaire des Druides : pierre comportant des dépressions naturelles dans laquelle la tradition populaire a voulu voir une pierre de sacrifice.
- Men-Sul : pierre probablement naturelle mentionnée en 1853 par A.-L. Harmois comme menhir[26] qui selon la tradition populaire danse aux douze coups de midi lors des solstices.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Le père de l'écrivain Auguste de Villiers de L'Isle-Adam était originaire de Maël-Pestivien. Il habitait le manoir de Kérohou où il était né en 1802. Personnage fantasque, il passa une partie de sa vie à chercher d'hypothétiques trésors enfouis.
- La journaliste Inès Léraud, installée sur la commune depuis 2015, consacre une série de reportages au Centre-Bretagne, dans la série « Journal breton » diffusée sur France Culture[27],[28].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Maël-Pestivien et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Maël-Pestivien ».
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 60, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
- ACAM-MEMORIAL, « Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- Jean-Jacques Monnier, "Résistance et conscience bretonne", Yoran Embanner, Fouesnant, 2007, [ (ISBN 978-2-916579-09-2)]
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/mael-pestivien-22160/une-plaque-commemorative-de-la-rafle-du-16-mai-1944-1878341
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00089319, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00089321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00089320, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Loïc Langouët, Les mégalithes de l'arrondissement de Guingamp, Institut Culturel de Bretagne, , 92 p. (ISBN 9782868221018), p. 48.
- « Journal breton, saison 1 », sur franceculture.fr, .
- « Journal breton, saison 2 », sur France Culture (consulté le ).