Mahdi al-Harati — Wikipédia

Mahdi al-Harati
Mahdi al-Harati
Mahdi al-Harati en 2011.

Naissance (50-51 ans)
Tripoli
Origine Libyen, Irlandais
Allégeance Armée de libération nationale (2011)
Liwa al-Umma (2012)
Armée syrienne libre (2012)
Drapeau de la Libye Libye (Gouvernement de Tripoli) (depuis 2011)
Grade Colonel
Commandement Brigade de Tripoli
Liwa al-Umma
Conflits Première guerre civile libyenne
Guerre civile syrienne
Seconde guerre civile libyenne
Faits d'armes 1re Bataille de Tripoli
2e Bataille de Tripoli
Bataille d'Idleb
Bataille d'Alep
Autres fonctions Maire de Tripoli (2014-2015)

Mahdi al-Harati, né vers 1973 à Tripoli en Libye est un chef militaire et politicien irlando-libyen.

Il vit deux dizaines d'années à Dublin en Irlande où il épouse une Irlandaise et enseigne l'arabe[1].

En , il a fait partie de la flottille pour Gaza.

Il se rend en Libye en 2011 pour fonder et commander en tant que colonel la brigade de Tripoli, entrainé par le Qatar, de l'Armée de libération nationale.

En , sa maison à Dublin est cambriolée. 200 000 euros en billets de 500 euros lui sont dérobés. Il déclare à la police irlandaise que cette somme lui avait été donnée par les services secrets américains[2].

En , à la tête de la Brigade de Tripoli, Harati joue un rôle déterminant dans la seconde bataille de Tripoli. Il devient alors le numéro 2 du Conseil militaire de Tripoli, mais il se brouille rapidement avec son chef, Abdelhakim Belhadj, et démissionne[3].

Il rejoint la Syrie en en pleine guerre civile. Il forme le groupe Liwa al-Umma et combat à Idleb et Alep. En septembre 2012, sa brigade intègre l'Armée syrienne libre, mais peu après Harati quitte la Syrie et regagne la Libye, officiellement pour raison médicale[4],[5],[3],[6].

Harati est élu maire de Tripoli en 2014[7].

Le , dans le contexte de la crise du Golfe, Mahdi al-Harati est désigné comme « terroriste » par l'Arabie saoudite en raison de ses liens avec le Qatar[8].

Notes et références

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  1. (en) Cormac Murphy, « Irish Libyans lead brigade in bloody fight for liberation », Evening Herald, (consulté le )
  2. http://www.sundayworld.com/columnists/index.php?aid=9335
  3. a et b Farid Alilat, Frida Dahmani, Laurent De Saint Perier, Michael Pauron et Youssef Aït Akdim, « Syrie : le grand malaise maghrébin », Jeune Afrique,
  4. (en) Mary Fitzgerald, « Syrian minds focused on likely outcome at Aleppo », The Irish Times,
  5. (en) Mary Fitzgerald, « Rebel army moves command centre inside Syria to organise fractured forces », The Irish Times,
  6. Georges Malbrunot, « Modérés, salafistes, terroristes... Qui sont les insurgés syriens », Le Figaro,
  7. (en) The Irish Times, « Irish-Libyan elected mayor of Tripoli », The Irish Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « L'Arabie saoudite et ses alliés publient une liste de terroristes liés au Qatar », RFI,