Mahmud Abouhalima — Wikipédia
Mahmud Abouhalima | ||
Terroriste islamiste | ||
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Mahmud Abouhalima dans les années 1990. | ||
Information | ||
Nom de naissance | Mahmud Abouhalima | |
Naissance | Kafr el-Dawwar, Égypte | |
Surnom | Mahmud le Rouge | |
Condamnation | ||
Sentence | 240 années de prison | |
Actions criminelles | Attentat à la bombe | |
Affaires | Attentat du World Trade Center en 1993 | |
Victimes | 6 morts et 1024 blessés | |
Période | 1993-1993 | |
Pays | États-Unis | |
Ville | New York | |
Arrestation | ||
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Mahmud Abouhalima (en arabe : محمود أبو حليمه), né en 1969 à Kafr el-Dawwar en Égypte, est un terroriste islamiste. Il est l'un des planificateurs de l'attentat du World Trade Center de 1993. Lors de son procès, il refuse de coopérer avec la police américaine[1]. En , il est reconnu coupable lors du procès de l’attentat du World Trade Center.
Biographie
[modifier | modifier le code]Abouhalima grandit à Kafr El-Dawwar, une ville au nord de l'Égypte, à côté d'Alexandrie[2]. Il participe à un camp de jeunes musulmans et prend des cours d'islam politique à l'Université d'Alexandrie[2]. Il s'implique dans le mouvement Gamaa al-Islamiya d'Omar Abdel Rahman[2].
À 21 ans, il quitte l'Égypte pour l'Allemagne de l'Ouest où il entre avec un visa touristique une semaine avant l'assassinat du président égyptien Anwar Sadat[2]. En 1982, le gouvernement allemand essaie de l'expulser mais est contraint de le laisser vivre à Munich après qu'Abouhalima se marie à la hâte avec une infirmière allemande de sa résidence[2].
En 1985, Abouhalima divorce de son premier mariage et épouse une autre Allemande, Marianne Weber[2]. Après plusieurs années éloigné de la religion, il relit le Coran et retourne à un quotidien religieux[2]. Sa femme se convertit et le couple immigre aux États-Unis en 1985 avec des visas de trois mois[2]. Il entre dans la communauté musulmane de Brooklyn[2]. Il devient chauffeur de taxi de New York et est volontaire dans un centre de réfugiés afghans à Brooklyn[2]. Il rejoint également l'Afghanistan où son implication militaire n'est pas définie[2]. Lorsqu'Omar Abdel Rahman rejoint la banlieue de New York en 1990, Abouhalima devient son chauffeur et garde du corps[2].
Arrêté en Égypte un mois après l'attentat du World Trade Center de , Mahmud Abouhalima est torturé par les autorités égyptiennes qui souhaitent également le tuer[3].
En , il est condamné à 240 années d'emprisonnement[4]. Après appel, la peine est réduite à 1 300 mois[5]. En 2021, l'une de ses condamnations est annulée, réduisant sa peine de 30 ans[6]. Il est emprisonné dans la prison de très haute sécurité ADX Florence.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Mary B. W. Tabor, « Defendant in Bomb Plot Released on Bail », The New York Times, , p. 2 (lire en ligne).
- (en) Mark Juergensmeyer, Terror in the Mind of God : The Global Rise of Religious Violence, University of California Press, , 319 p. (ISBN 9780520240117, lire en ligne), « 4. Islam's "Neglected Duty" - Mahmud Abouhalima and the World Trade Center Bombing », p. 62-69.
- (en) Ralph Blumenthal, « Secret Tapes Tell of Plan To Kill Bombing Suspect », The New York Times, , p. 25 (lire en ligne).
- (en) Richard Bernstein, « Trade Center Bombers Get Prison Terms of 240 Years », The New York Times, , p. 1 (lire en ligne).
- (en) « 261 F. 3d 271 - United States of America v. Mohammad a Salameh Nidal Ayyad Ahmad Mohammad Ajaj », sur Openjurist (consulté le ).
- (en) « 4 men convicted in 1993 World Trade Center bombing have had sentences cut », sur Fox40 (consulté le ).