Makhluf al-Balbali — Wikipédia
Makhlūf ibn ʿAlī ibn Ṣāliḥ al-Balbālī (en arabe : مخلوف بن علي بن صالح البلبالي, mort après l'an 940 du calendrier hégirien, 1533 ou 1534) était un érudit musulman originaire de Tabelbala, en Algérie actuelle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Originaire de l'oasis de Tabalbala, il exerce d'abord dans le commerce avant d'aller étudier à Oualata puis à Fès (auprès d'Ibn Ghazi al-Miknasi (en))[1]. Il se rend ensuite en Afrique subsaharienne pour enseigner dans les royaumes haoussa (à Kano et à Katsina notamment) et dans l'empire songhaï (à Tombouctou)[1]. De retour au Maroc pour enseigner à Marrakech, il tombe malade, peut-être empoisonné et retourne alors à Tabelbala, où il meurt après l'an 940 du calendrier hégirien (1533-1534)[1].
Il est notamment l'auteur d'une fatwa proclamant que les esclaves originaires de terres musulmanes doivent pouvoir être affranchis (fatwa fī al-ʿabīd al-majlūbīn)[1].
Référence
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) John Hunwick (en), Arabic Literature of Africa, vol. 2 : The Writings of Central Sudanic Africa, Leyde, Éditions Brill, (DOI 10.1163/2405-4453_alao_COM_ALA_20001_1_4), p. 25